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Billet de blog 3 novembre 2013

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Rentrée littéraire 2013 : un million d'exemplaires écoulés

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Le rendez-vous de septembre demeure stratégique pour les maillons de la chaîne du livre, et se prolonge au fil de l'agenda de remise de nombreux prix littéraires. Se voir désigné lauréat stimulerait immédiatement les ventes d'un auteur primé, avec des coefficients multiplicateurs allant de 2 et jusqu'à 10, selon les ouvrages et les récompenses. Parmi ses lauriers qui dopent le commerce, le Goncourt s'arrogerait la pôle-position.  Selon l'institut GfK, le pic des ventes serait généralement atteint avant les fêtes de fin d'année sur le marché du livre, tandis que « les prix littéraires demeurant des valeurs sûres à offrir ». En 2013, la majeure part des 555 romans français et étrangers de la rentrée aurait été commercialisée en format papier comme en numérique.  Selon le Top 10 de Gfk : la part estimée des ventes numériques serait de 4,5 % en moyenne. Un pourcentage plus conséquent que celui de l'ensemble du marché pour l'année 2013, que l'institut estime à 1,5% du total des volumes vendus, soit 5,4 millions de livres au total.

Tandis qu'Amélie Nothomb domine comme l'an passé le palmarès à la mi-octobre, avecLa nostalgie heureuse, pour ses 92.600 volumes papier et 3.530 estimés en numérique, selon GfK. Elle serait suivie ensuite par d'autres ténors des rentrées littéraires et des listes de best-sellers comme Jean d'Ormesson, Eric-Emmanuel Schmitt, Yasmina Khadra, Chantal Thomas, Richard Ford, Jean-Louis Founier, et sans oublier Claudie Gallay.  Au rang des outsiders sont pointés Romain Puértolas et Pierre Lemaitre, respectivement aux 3e et 5e places du classement. Le bouquin du premier cité, L'extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, finaliste du prix Renaudot, serait parti à 45.000 exemplaires imprimés, et 2.060 au format numérique (4,4%). Le titre du second, Au revoir là-haut, sa première incursion hors du registre du polar, se serait écoulé à 38.400 exemplaires papier et 1885 versions numériques (4,7%).

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