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Billet de blog 14 septembre 2011

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Et si l'euro sombrait? Une analyse pertinente sur le site de "Chômage et Monnaie"

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Connaissant un peu les auteurs du site Chômage et Monnaie, dont le polytechnicien Alain Grandjean qui défend des thèses 'hétérodoxes' sur les questions de la gestion de la monnaie, sujet brûlant de nos jours, j'attire l'attention de Mediapart - dont je trouve les informations excellentes, sur leur analyse "ET SI L'EURO SOMBRAIT?. extraits ci dessous et lien vers leur site.

Editorial: et si l’euro sombrait …

Avertissement : A notre connaissance personne n’a essayé jusqu’à maintenant d’imaginer comment passer de l’euro monnaie unique à l’euro monnaie commune dans un contexte conflictuel. Ce papier a donc pour objectif de lancer la réflexion sur ce sujet tabou et difficile. Bien entendu les éventuelles erreurs sont de la responsabilité entière de l’auteur.

Pourquoi l’euro peut sombrer

Chacun peut observer que la probabilité d’un naufrage de l’euro grandit. Non seulement les gouvernements européens peinent à se mettre d’accord sur l’aide à la Grèce, mais peu de responsables pourraient affirmer sérieusement que cette aide pourra tirer le pays d’affaire. Il s’agit surtout de gagner du temps. Et même si l’économie grecque est la plus malade des économies de la zone euro, d’autres sont également mal en point. Plusieurs organismes ont calculé(1) que pour stabiliser leur dette de nombreux pays de la zone euro devraient réaliser un niveau de solde budgétaire très difficile à atteindre, voire même impossible à réaliser : La Grèce (+12%), l’Irlande (+4,7%), le Portugal (+5%), l’Espagne (+2,6%), l’Italie (+1,9%). Même la France devrait avoir un solde meilleur que – 0,6% pour stabiliser sa dette.

Le cas de l’Espagne est particulièrement préoccupant, parce que la situation du secteur privé est si mauvaise qu’une partie de ses dettes devront sans doute être reprises par l’Etat. Notamment il y a 1,2 millions de logements invendus, avec de nombreuses créances douteuses, et les banques devront probablement être recapitalisées (le récent « stress test » a confirmé ce point) à hauteur de 80 à 100 milliards d’euros en 2011. Or le PIB et la dette de l’Espagne sont supérieurs à ceux des trois pays (Grèce, Irlande, Portugal) réunis. Si le problème espagnol se pose fin 2011 ou début 2012, en pleine campagne présidentielle française et à l’approche des élections allemandes, et compte tenu du fait que les 3 autres pays malades pourraient ne pas se porter beaucoup mieux, il n’est pas sûr qu’une solution de financement à la hauteur du problème global puisse être trouvée. Qu’un de ces pays fasse défaut et soit forcé de quitter l’euro, ou que l’Allemagne (ou un autre) jette l’éponge, ne veuille plus financer des plans de sauvetage toujours plus grands, et force à l’éclatement de l’euro pour sauvegarder un noyau plus « pur », un tel scénario n’est plus aujourd’hui irréaliste.

Pourquoi il faut réformer l’euro... lire la suite sur le site de Chômage et Monnaie (http://www.chomage-et-monnaie.org/)

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