Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
La fermeture du robinet budgétaire américain souligne la nécéssité de considérer le déficit budgétaire dans toute sa dynamique, de sa naissance ... à sa destruction, faute de quoi ne subsisterait que la vision d'un petit commerce à 3800 milliards de dollars, avec assis derrière la caisse le Tea Party. On a pu entendre dire que la croissance mondiale était "dopée aux liquidités", constat péjoratif de l'augmentation toujours plus rapide depuis plus de 20 ans de la masse monétaire mondiale, dont les Etats-Unis constituent une fraction appréciable. Il n'existe pas nécessairement de contrepartie à ces liquidités, et l'une des manières dont la réalité économique s'est régulièrement imposée a été l'inflation, manière de détruire ce qui finalement n'existe que ... sur le papier. Or, on constate que l'inflation surgit essentiellement de deux manières: soit elle est le résultat d'une politique laxiste, soit elle accompagne de graves désordres de la société telles que les guerres. De nos jours, heureusement, une gestion stricte et scientifique des économies nous épargne le dangereux glissement des monnaies, et l'érosion des capitaux qui va avec. Comme on dit, le pouvoir est entre de bonnes mains.
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