Notre espérance de vie s'allonge, l'âge de retraite ne la suit pas, etc, etc ...
Le disfonctionnement pointé pas les adeptes d'un allongement de la durée de cotisation est basé sur un constat très simple: dès les années 60, nous avons dévié d'un système de retraite où l'essentiel de la vie d'un individu était consacrée au travail, où la mise à la retraite signifiait une espérance de vie d'une dizaine d'années avant que chacun - et en particulier les hommes - ne tire sa révérence.
Décadents, nous jouissons à présent de plus de 20 années d'espérance de vie arrivés à l'âge de 65 ans. C'est évidemment beaucoup trop, et nécessite de reculer l'âge de la retraite à plus de 65 ans, afin que chacun disparaisse dans des délais raisonnables.
Il existe cependant une autre solution à ce problème prégnant.
Considérant le nombre de chômeurs élevés, la difficulté de conserver un travail pour chacun jusqu'à un âge avancé, pourquoi ne pas plutôt réduire la durée de vie, par exemple en nous soignant moins ? Ainsi, nous pourrions conserver la retraite à 60 ans, tout en bénéficiant de cette dizaine d'années que nous permet la comptabilité nationale.
En y réfléchissant, on pourrait aussi se soigner d'autant moins qu'on ne travaille pas: cela autoriserait à ce que s'applique la règle des 10 années à tous les cas de figure.
Celà se fait déjà ? Ah, bon - je me disais bien qu'une aussi bonne idée...