Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Les récentes déclarations de M. Estrosi au Monde (24/04/13) ne font aucun doute sur les circonstances dans lesquelles un retour de M. Sarkozy serait possible, pour cette frange de l'UMP: si la situation s'aggrave suffisamment, alors les électeurs se détourneront de la gauche, qui leur aura menti par des promesses de campagne fallacieuses, pour se retourner vers celui qui proposait d'appliquer la bonne politique, adaptée aux circonstances maquillées en leur temps par la campagne de M. Hollande. Plus simplement, un pourrissement suffisant de la situation serait de nature à obérer toutes les frasques de l'ère Sarkozy, qui retomberaient au niveau où les place une certaine UMP: celle de détails sans importance, amplement justifiés par le but à atteindre. Le même mécanisme est à l'oeuvre pour M. Berlusconi: un pourrissement suffisant de la situation italienne fait actuellement du pauvre clown un faiseur de rois. L'histoire est pleine de ces circonstances, où le peuple brûle ce qu'il a adoré, vénère ce qu'il a honni, et ouvre la porte du pouvoir à des individus de toute sorte. Pour autant, le résultat, le personnage, est rarement le fruit d'une volonté raisonnée: plutôt un sous-produit d'une exacerbation des passions. Pour porter au pouvoir un nouveau fruit pourri, une certaine droite devra donc provoquer l'échauffement d'instinct aveugles, afin d'en extraire le sous-produit recherché. Elle a visiblement déjà commencé, mais plus d'un fruit parait prétendre faire l'affaire.
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