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Billet de blog 12 août 2020

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La Devise

Texte par Vincent Lartaud https://vincentlartaud.wordpress.com/

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ma liberté je t’ai cherché, sur les plages ou sous les pavés

Peut-être qu’en cherchant dans mes chiottes, j’aurais plus de chances de trouver

Liberté, faites-moi bien rire, quand les censeurs font l’opinion

Défunte liberté d’expression quand les cancelleurs sont légion

Je suis Camilia Jordana, lapidée sur place médiatique

Celle qui timidement osa accuser la force publique

Où est passé l’ère des Béru, Brassens, Parabellum, j'en passe

Ceux qui écrivaient des chansons pour vous les mettre dans la face

L’heure est aux Zemmour et consorts, Barbier, Levy ont la part belle

La haine est un gillet par balle quand vous avez le bon label

Mais défense de vous mettre à dos les fascistes de la bien pensance

Sous peine de subir le fiasco d’un harcèlement à outrance

La liberté c’est réservé aux crapules de la finance

Liberté d’échapper au fisc, de faire de la taule des vacances

Ca n’est plus celle de la rue, interdite de rassemblement

Travaille consomme et ferme ta gueule comme unique cri de ralliement

Comment voulez-vous que je crois

En la devise de ma nation

Lorsque bafoués sont nos droits

Ne reste que la révolution

Qui croit encore en cette fable, nous plaçant sur une même table

Mangeant ensemble le même gâteau, découpé en parts égales

Egalité devant la loi, égalité devant le fisc

Egalité devant la foi, égalité devant le vice

Egalité je n'y crois pas quand je regarde devant chez moi

Cet être aussi humain que moi dormir sans lit et sans toit

Ok j’ai bossé à l’école, mais sans avoir à me demander

Comment manger et comment boire sans avoir à quémander

Egalité devant la loi, quand les flics peuvent venir chez toi

Sans avoir l’aval d’un juge pour bafouer l’ensemble de tes droits

Des Gillets Jaunes qui prennent du ferme quand les assassins de Chouviat

Sont conservés dans la police et osent se prendre pour des parias

Pour un Balkani qui s’échappe, on attend toujours le jugement

Pour Benala, Sarko, Le Pen, Darmanin, Buzyn et Ferrand

7 milliards donné à Air France, pour qu’ils puissent tranquille licencier

Ils mettent notre santé aux enchères pour conserver quelques deniers

Comment voulez-vous que je crois

En la devise de ma nation

Lorsque bafoués sont nos droits

Ne reste que la révolution

Je laisse aux refrains de reggae la prétendue fraternité

Dans un pays qui fait du zèle dès qu'il s'agit de déporter

Des immigrés, des réfugiés, traqués, parqués puis relâchés

Ça fait de la bile aux bourgeois tant qu’on prend soin de les cacher

Fraternité, faites-moi marrer, quand ils soufflent des braises de guerre

Entre féministes et musulmans, entre écolos et prolétaires

L’histoire nous a déjà prouvé que dans le sang de notre nation

Se trouve ce goût très prononcé pour l’ordre et la délation

La télévision est remplie de ces chiens de gardes intégristes

Au déshonneur notre nation où sont tolérés les racistes

La diversité d’opinion est une vaste tartufferie

Quand Chouarts, Jancovinci, Lordon sont exclus de leurs sauteries

Nous les Jojo les Gillets jaunes, nous les illettrés réfractaires

Factieux, séditieux et faignants, qui ne somme rien sur cette Terre

Notre ennemi est commun et il se fous de notre tête

Il faudrait redonner son sens à notre nationale fête

Comment voulez-vous que je crois

En la devise de ma nation

Lorsque bafoués sont nos droits

Ne reste que la révolution

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.