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Billet de blog 29 avril 2017

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En Marche arrière (poésie satyrique)

Petit poème satyrique et engagé destiné à Emmanuel Macron et à En Marche. La version Le Pen est également disponible pour ne pas faire de jaloux.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

On prend les mêmes et on recommence

Le changement c'est maintenant en France

Puisque les rêves sont à l'intox

Vive le président Kamoulox

On a endormi vos idylles

À coup de 21 avril

Avant qu'on s'enterre de plus belle

Petite piqûre de rappel

Qui a proposé que l'on cède

Quelques milliards de notre argent

Au patronat qui lui ne plaide

Que le dumping pour ses agents ?

Où est le milliard d'emplois

Que Pierre Gattaz nous a promis

Ce rat qui use de langue de bois

Et rêve de tous nous voir soumis

Je n'ai pas oublié non plus

Les projets de recherche en toc

Pour gratter comme des faux culs

En CICE des allocs

Je le sais pour l'avoir vécu

Que ces projets sont garde fous

Pour les employés qui, vaincus

Attendent d'être poussés à bout

Et impossible que j'oublie

Cet esclavage nommé Khomri

Cette loi à qui Sarkozy

Lui-même n'osa pas donner vie.

Une loi tellement scandaleuse

Qu'on resta 6 mois dans la rue

L'opposition la plus houleuse

Que la 5eme république connut

Cette loi qui, bafouant nos droits

Rejetée à 80 pourcents

Tel un dictat de l'oppressant

Passa par trois 49.3

Ne croyez pas au changement

Quand notre futur présidence

Assuma devant les sans dents

Qu'il abusera des ordonnances

Car si tu lis entre les lignes

De son indicible salade

Tu sauras que la sauce est fade

Il faudra que tu te résignes

Car le programme de Atali

Boloré, Merkel et Junker

Niel, Dassault, Gattaz et Draghi

Prône toujours plus de labeur

Mais pas pour cette oligarchie

Qui accumule leurs transactions

700 milliards par an qui fuit

En bénéfice de leurs actions

80 milliards par ans

Le pillage de la république

En fraude fiscale sans prendre de risque

Qu'ils commencent par rendre l'argent

Car pour demander des efforts

Aux Français dont ils sont les putes

On les paye pour qu'ils nous culbutent

Le chantage à l'emploi est fort

Car le chômage ils veulent détruire

En nous rendant indépendant

Mais nous devrions nous réjouir

Nous y aurons droit tous les 5 ans

Va donc dire ça aux prestataires

Aux emplois précaires, ouvrier

Victimes de turnovers répétés

Ils pourraient bien croiser le fer

Quand de pôle emploi ils seront

Radiés pour avoir dit non

À l'emploi payé au lance-pierre

Baissant d'un quart leur salaire.

Un quart de smic pauvre tocards

C'est presque un loyer qui se barre

Quand à Paris le smicard sue

Pour ne pas dormir dans la rue

Ben t'as qu'à vivre en campagne

Sauf qu'en campagne nul emplois

Ils profitent qu'on n'ait pas le choix

Pour nous enfermer dans un bagne

Macron que feras-tu demain

Lorsque les canons parleront

Alors que millions d'êtres humains

Sous les bombes de Trump tomberont

Useras-tu de condescendance

Envers ta sainte surpuissance

En sachant que Lafarge finance

Le mur de la honte made in France

Prolongeras-tu l'état d'urgence

Pour museler les insoumis

Arguant contre ton arrogance

Au nom de notre pays soumis

Continueras-tu de te taire

Dès lors que l'horreur des mitrailles

Prendront les Syriens en tenaille

Entre deux régimes totalitaires

Sauras-tu condamner l'éthique

Du Qatar des esclavagistes

Ainsi que de l'Arabie Saoudite

Qui financent l'Etat Islamique

Lâchent des bombes sur le Yémen

Et volent aux pays leur culture

Ton hypocrisie nous amène

À aduler ces dictatures

Quand les accords financiers

Sont plus important que l'honneur

Toi tu préfères trier l'horreur

Dès lors que tombent les deniers

D'ailleurs Manu que vas-tu faire

De tous tes conflits d'intérêts

Seras tu capable de faire taire

Ceux qui dans l'ombre t'ont financés ?

Que feras tu pour la planète

Que l'on saccage pour arroser

Les mécènes de ta malhonnête

Campagne pour les financiers

Vois-tu, la France n'est pas aveugle

Et en retirant le vote utile

Tu ne représentes qu'un futile

15 pourcents de votants de gueule

Ne te crois pas tiré d'affaire

 Car nous serons tous dans la rue

Tu n'engendres que la colère

De ton désert viendra la crue

Toi, le président des banquier

Manipulateur maladroit

Sache que l'on n'a pas oublié

Et nous nous battrons pour nos droits

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