On prend les mêmes et on recommence
Le changement c'est maintenant en France
Puisque les rêves sont à l'intox
Vive le président Kamoulox
On a endormi vos idylles
À coup de 21 avril
Avant qu'on s'enterre de plus belle
Petite piqûre de rappel
Qui a proposé que l'on cède
Quelques milliards de notre argent
Au patronat qui lui ne plaide
Que le dumping pour ses agents ?
Où est le milliard d'emplois
Que Pierre Gattaz nous a promis
Ce rat qui use de langue de bois
Et rêve de tous nous voir soumis
Je n'ai pas oublié non plus
Les projets de recherche en toc
Pour gratter comme des faux culs
En CICE des allocs
Je le sais pour l'avoir vécu
Que ces projets sont garde fous
Pour les employés qui, vaincus
Attendent d'être poussés à bout
Et impossible que j'oublie
Cet esclavage nommé Khomri
Cette loi à qui Sarkozy
Lui-même n'osa pas donner vie.
Une loi tellement scandaleuse
Qu'on resta 6 mois dans la rue
L'opposition la plus houleuse
Que la 5eme république connut
Cette loi qui, bafouant nos droits
Rejetée à 80 pourcents
Tel un dictat de l'oppressant
Passa par trois 49.3
Ne croyez pas au changement
Quand notre futur présidence
Assuma devant les sans dents
Qu'il abusera des ordonnances
Car si tu lis entre les lignes
De son indicible salade
Tu sauras que la sauce est fade
Il faudra que tu te résignes
Car le programme de Atali
Boloré, Merkel et Junker
Niel, Dassault, Gattaz et Draghi
Prône toujours plus de labeur
Mais pas pour cette oligarchie
Qui accumule leurs transactions
700 milliards par an qui fuit
En bénéfice de leurs actions
80 milliards par ans
Le pillage de la république
En fraude fiscale sans prendre de risque
Qu'ils commencent par rendre l'argent
Car pour demander des efforts
Aux Français dont ils sont les putes
On les paye pour qu'ils nous culbutent
Le chantage à l'emploi est fort
Car le chômage ils veulent détruire
En nous rendant indépendant
Mais nous devrions nous réjouir
Nous y aurons droit tous les 5 ans
Va donc dire ça aux prestataires
Aux emplois précaires, ouvrier
Victimes de turnovers répétés
Ils pourraient bien croiser le fer
Quand de pôle emploi ils seront
Radiés pour avoir dit non
À l'emploi payé au lance-pierre
Baissant d'un quart leur salaire.
Un quart de smic pauvre tocards
C'est presque un loyer qui se barre
Quand à Paris le smicard sue
Pour ne pas dormir dans la rue
Ben t'as qu'à vivre en campagne
Sauf qu'en campagne nul emplois
Ils profitent qu'on n'ait pas le choix
Pour nous enfermer dans un bagne
Macron que feras-tu demain
Lorsque les canons parleront
Alors que millions d'êtres humains
Sous les bombes de Trump tomberont
Useras-tu de condescendance
Envers ta sainte surpuissance
En sachant que Lafarge finance
Le mur de la honte made in France
Prolongeras-tu l'état d'urgence
Pour museler les insoumis
Arguant contre ton arrogance
Au nom de notre pays soumis
Continueras-tu de te taire
Dès lors que l'horreur des mitrailles
Prendront les Syriens en tenaille
Entre deux régimes totalitaires
Sauras-tu condamner l'éthique
Du Qatar des esclavagistes
Ainsi que de l'Arabie Saoudite
Qui financent l'Etat Islamique
Lâchent des bombes sur le Yémen
Et volent aux pays leur culture
Ton hypocrisie nous amène
À aduler ces dictatures
Quand les accords financiers
Sont plus important que l'honneur
Toi tu préfères trier l'horreur
Dès lors que tombent les deniers
D'ailleurs Manu que vas-tu faire
De tous tes conflits d'intérêts
Seras tu capable de faire taire
Ceux qui dans l'ombre t'ont financés ?
Que feras tu pour la planète
Que l'on saccage pour arroser
Les mécènes de ta malhonnête
Campagne pour les financiers
Vois-tu, la France n'est pas aveugle
Et en retirant le vote utile
Tu ne représentes qu'un futile
15 pourcents de votants de gueule
Ne te crois pas tiré d'affaire
Car nous serons tous dans la rue
Tu n'engendres que la colère
De ton désert viendra la crue
Toi, le président des banquier
Manipulateur maladroit
Sache que l'on n'a pas oublié
Et nous nous battrons pour nos droits