Plusieurs journalistes ont été empêchés d’entrer sur le territoire vénézuélien à l’aéroport de Maiquetia Simon Bolivar de Caracas aujourd’hui, à la veille de la toma de Caracas (la prise de Caracas), manifestation organisée par l’opposition vénézuélienne pour défendre la tenue d’un référendum révocatoire contre le président Maduro.
L’envoyée spéciale du Monde, Marie-Eve Detoeuf, celui de la radio colombienne Caracol, Cesar Moreno, et ceux de National Public Radio et du Wall Street Journal ont été invités à reprendre un avion d’Avianca vers Bogotà à 18h30 locale.
«Nous avons passé tous les filtres, jusqu’à l’immigration et là, ils nous ont sortis de la queue et ont pris nos passeports». a expliqué Cesar Moreno sur Caracol Radio. Il leur a été signifié qu’ils n’étaient pas admissibles sur le territoire vénézuélien car ils ne remplissaient pas les obligations prévues par les services de l’immigration.
De leurs coté, les journalistes de NTN24 (chaîne d'information colombienne) sont en permanence harcellés, menacés et agressés par les collectivos (bandes criminelles armées et entrainées par le régime chaviste), quand ils réalisent leur travail aux abords de l'Assemblée Nationale ou du CNE Centre National des Elections, à Caracas. Recement la journaliste Daniella Zambrano a reçu la suivante menace: "Nous allons casser NTN24, nous allons bastoner vos cameramans et on va confisquer vos caméras"