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Toutes les données, proviennent de sources transparentes et sérieuses comme le sont le “Foro Penal Venezolano”, et son objectif, comme il est indiqué sur ce rapport, est d’accomplir le devoir de défendre les droits humains et politiques du peuple vénézuélien.
C’est une synthèse douloureuse de la situation que subit le pays. Il s’agit de dénoncer la consolidation du régime dictatorial de notre pays, en prenant comme référence la Charte démocratique Interaméricaine (CDI).
Almagro y récapitule les cinq points contenus dans l’article 3, qui décrivent les facteurs essentiels d’une démocratie représentative, selon la CDI. A nous de faire cet exercice: lire chacun des points et se demander si le régime de Maduro est conforme avec ces propositions.
Respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales
Accès au pouvoir et son exercice soumis à un État de Droit
Célébration d’élections en temps et en heures, libres, justes et basées sur e principe du suffrage universel et secret
Système pluripartidiste et organisations politiques diverses
Séparation et indépendance des pouvoirs publics.
L’article 4 de cette même CDI, lorsqu’elle fait référence à l’exercice de la démocratie, propose une liste de cinq catégories qui méritent d’être vérifiées elles aussi:
Transparence des activités de l’État
Respect des droits sociaux et liberté d’expression et de la presse
La subordination constitutionnelle de toutes les institutions de l’État à l’autorité civile légalement constituée.
Respect de l’État de droit de toutes les entités et secteurs de la société.
Qui vérifie le régime dirigé par Nicolás Maduro et le compare point par point avec les 10 catégories listées plus haut, ne peut avoir d’autre réponse: il s’agit bien d’une dictature, construite à partir de la démolition progressive de la démocratie, et la violation programme des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales des citoyens.
Le Venezuela est un “État répressif” sans circonstances atténuantes. Le rapport décrit ses procédures évidentes: La séquestration de personnes pendant des longues périodes de temps; le non respect des ordres de libération; le jugement de civiles par des tribunaux militaires; l’assassinat de personnes sans défense lors de manifestations citoyennes.
Le bilan que présente ce Quatrième Rapport sur le Venezuela au 25 septembre 2017 est sans équivoques: 130 personnes ont été assassinées durants les manifestations et 16 mil ont été blessés. À cette date là ne nombre de prisonniers politiques était de 645, c’est a dire, plus que pendant la dictature de Marcos Pérez Jiménez entre 1953 et 1958.
La lecture du rapport fait non seulement référence à la responsabilité des corps de sécurité de l’État en tant qu’auteurs de ces morts, mais aussi à celle des actions coordonnées par des civiles armés par l’État, les “colectivos”.
La conclusion de toute personne qui ai été témoin de ces agissements, ou qui ai regardé les videos qui en témoignent, c’est que la planification et exécutions de tels actes avaient comme objet de tuer et annuler par la force le droit constitutionnel à manifester et protester.
Entre les faits impossible d’omettre, et qui ressortent dans la plupart des dénonces, est le sujet de la faim: 54% des enfants vénézuéliens souffre de dénutrition. Cela veut dire qu’ils ne consomment pas les calories suffisantes et nécessaires pour apprendre, jouer et vivre pleinement son enfance. Celle ci est l’une des conséquences les plus terribles, peut être même la pire, de la dictature de Maduro, celle d’avoir abimé de manière irréversible, l’existence et le futur de millions d’enfants vénézuéliens.
Non seulement est soumise à des conditions de faim la base de la population vénézuélienne (Le Venezuela est aujourd’hui un pays d’enfant affamés) mais en plus a été encouragé l’éradication du talent, comme résultat direct d’une vie constatent menacé de mort: 2 millions de personnes ont émigré, et parmi eux, des jeunes talentueux ont fuit du pays, non seulement pour sauver leurs vies, mais aussi pour trouver de meilleurs conditions économiques qui puisse leur permettre une vie digne et en sécurité,
La liste des points pas encore traité pourraient donner de la matière pour plusieurs articles. Les violation au droit des citoyens à avoir un procès équitable; l’utilisation de tribunaux militaires pour juger des civiles; l’ingérence du militaire dans la vie publique des vénézuéliens; le manque de transparence des agissements et des décisions du Conseil National Electoral (CNE); la non séparation et la non indépendance des pouvoirs publics et les agissements du Tribunal de Grande Instance, violant ouvertement a constitution en vigueur pour soutenir les décisions illégales du régime; la condition illégale et illégitime de la Constituante dans tous ces aspects: la manière comment elle a été convoquée, comment elle a été élue - en détruisant le principe universel su suffrage universel - comment elle s’est installée et comment elle fonctionne.
Nous nous trouvons actuellement à une croisées de chemins, dans laquelle les politique, souvent tentée par le populisme, cours le risque d’oublier des points fondamentaux tels que 130 personnes ont été assassinées, que plus de 600 personnes sont des prisonniers politiques, certains d’entre eux mêmes sont torturés; qu’il est de l’obligation de tous les démocrates de dénoncer, tous les jours si nécessaire, le caractère illégal et frauduleux de la constituante; que la tâche de rétablir l’ordre constitutionnel ne peut plus attendre, que le Tribunal de Grande Instance doit être constitué par les magistrats désignés par l’Assemblée Nationale légitimement élue par le peuple, et non par les copains de Maduro comme c’est le cas aujourd’hui.
Lien vers le Quatrième Rapport de l’OEA sur le Venezuela ici