Tamara Suju
J’ai récemment lu un excellent article dans le journal espagnol « El Pais », faisant référence au procès qui se déroule en Tunisie, suite à l’installation de la Commission pour la Vérité, qui cherche à faire la lumière sur les dérives commises par la dictature de Zine El Abidine Ben Ali, qui a sévit 23 ans dans ce pays. La présidente de cette commission, Sihen Ben Sedrine, a déclaré qu’une des nouveautés mises en place lors de ce procès tunisien, est le lien qui est en train d’être établi, entre corruption et les violations aux droits de l’homme du régime de Ben Ali, car le seul et unique objectif du dictateur était de s’enrichir lui, et con cercle proche proches.
Ces 18 dernières années, le Venezuela a fait l’objet du plus grand vol et saccage des trésor publique de toute son histoire. Ils n’ont pas seulement détruit la première entreprise du pays - PDVSA - sinon qu’ils ont aussi gaspillé les industries de base, les entreprises de l’état, les usines, le parc agro-industrie ainsi que les industries du secteur privé expropriées ou confisquées, et maintenant ils s’acharnent à exploiter les réserves naturelles et réserves minérales de l’Etat Bolívar, pour terminer de se remplir les poches, avec leur petits camarades de corruption russes, chinois et iraniens, sans oublier les cubains.
Le projet de pouvoir du Socialisme du Siècle XXI, lidéré par Hugo Chávez, avait pour objectif le control total et complet de l’Etat, de ses richesses, de ses devises, et il y ai parvenu en détruisant ses institutions, par le démantèlement de sa structure fonctionnelle et de la méritocratie, m’étant en place la kleptocratie, qui n’est autre chose que la mise en place et le développement du pouvoir basé sur le vol de capitaux, l’institutionnalisation de la corruption et ses dérives, tels que le népotisme, clientélisme politique, détournements et autres, de manières à que ces actes délictueux restent impunis vu que tous les secteurs du pouvoir sont corrompus, de la justice aux fonctionnaires de loi, ainsi que tout le système politique et économique.
L’obéissance dans l’exécution des crimes de lèse humanité, leur dissimulation et complicité, vont de la main avec le degré de corruption dans lequel sont impliqués les chaînes de commandement des bénéfices, de l’enrichissement personnel, de la facturation de frais, du blanchiment de capitaux provenants du trafic de drogues, parmi d’autres, on fait que fonctionnaires qui exercent des hautes fonctions, civiles et militaires soient impliqués dans ces délits, et disposés à assumer des positions illégales ou arbitraires, émettre des ordres qui impliquent commettre des crimes ou leur dissimulation, retarder des procès ou les omettre, dans le but de prouver leur loyauté à la dictature, qui est le système qui leur accorde totale « impunité »
La corruption est un cancer invasif et métastatique qui a envahi le Venezuela, rongeant ses institutions et organismes de sécurité, détruisant l’État de Droit et Justice, ergo, le système démocratique qui garanti les Droits de l’Homme. Promouvoir et maintenir cette corruption est une manœuvre machiavélique de contrôle et domination, soumission et asservissement, qu’autant le chavisme comme le madurisme ont employé pour s’assurer la loyauté, même au sein de leurs propres famille, ayant comme unique objectif de s’enrichir coûte que coûte.
Le but pour la réorganisation de la société vénézuélienne, lors de l’établissement d’un nouvel État de Droit, et que notre pays soit de nouveau démocratique, c’est d’identifier ceux qui ont participé à ces réseaux qui saignent le pays, de comment ont été planifiées répression et persécutions systématiques dans toutes leurs formes, ce qui inclue l’assassinat, l’emprisonnement et les tortures en plus de la Liste Tascón, les CLAP, la Constituante et le Carnet de la Patrie. Et que justice soit faite, comme en Tunisie.
.