Avec una caméra GoPro et l'objectif de sensibiliser l'opinion publique internationale de la situation par laquelle traversent les vénézuéliens, les bénévoles de l’ONG se sont rapproché des personnes en leur demandant de partager avec me monde entier, un moment de leur vie. “Nous l’avons fait à 360° pour que les spectateurs puissent comprendre l’ampleur de la crise que subissent les vénézuéliens” a expliqué le directeur de l’organisme, Melanio Escobar.
A partir de cet idée, ont été réalisé huit vidéos, qui ont été présentés à l’Internet Freedom Festival réalisé à Valence, Espagne entre le 6 et le 10 mars derniers.
En regardant, le spectateur peu tourner l’image dans tous les sens pour observer tous les angles de l’enregistrement.
“Ces personnes anonymes, nous les rencontrons partout tous les jours. Nous nous sommes approchés d’eux pour leur demander s’il voulaient partager avec le monde leur quotidien”
Escobar a aussi déclaré que toutes les personnes consultées pour ce projet, disent se sentir offensés par les déclarations de Maduro quand il nie l’existence d’une urgence humanitaire dans le pays. “Le régime maintien la thèse que personne ne mange des ordures, quand la réalité est tout autre, comme on le démontre dans ce reportage"
Comme l’expérience d’un jeune de 23 ans, qui a décidé de se sacrifier pour pouvoir alimenter sa femme enceinte et son fils de 4 ans. “J’ai 23 ans, un travail stable et une famille à entretenir. Je fait des effort pour que mon fils de 4 ans et ma femme qui est enceinte, puissent manger. Cela fait des mois que je mange des ordures, ‘ai honte, c’est humiliant, jamais j’aurais imaginé en arriver là. Je sort du boulot, et je fait les ordures avant de rentrer à la maison, c’est devenu une routine. Je le fait par besoin, mais personne devrait vivre cela. J’ai dis à ma femme qu’au travail ils nous donnent à manger, je ne veut pas qu’elle sache ce que je fait, et j’espère qu’elle ne le saura jamais.
Un autre des témoignages enregistrés par la caméra, est celui d’un “minier des égouts”, le “nouveau job qui paye”, et auquel s’y collent chaque jour plus de personnes à Caracas pour trouver de l’argent. “Ces personnes préfèrent patauger dans les égouts du Guaïre (la rivière qui traverse Caracas) pour trouver un morceau d’or ou tout autre menu trésor qui, avec un peu de chance peut rapporter quotidiennement l’équivalent de 3 mois de travail” nous explique Escobar.
“J’ai trouvé de tout dans le Guaïre, des choses plus désagréables que d’autres. Des jours avec plus de chance que d’autres. J’ai atrapé quelques maladies, mais je dois aider car nous sommes 12 à la maison”.
Dans une autre des vidéos est traité le sujet des prisonniers politiques, et les pénibles conditions dans lesquelles se trouvent les prisonniers vénézuéliens. Une cellule de 3X2 mètres a été reproduite, pour comprendre l’horreur que peuvent vivre 20 ou 30 personnes enfermées ensemble. Actuellement au Venezuela il y a plus de 200 prisonniers politiques injustement privés de leur libertés, de leurs droits civiques, et de leurs droits les plus élémentaires tout court.
Source ici