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Billet de blog 3 novembre 2017

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Venezuela Infos: l'intervention de Cuba au Venezuela

L’héroïque lute des vénézuéliens contre la dictature que dirige Nicolás Maduro pour rétablir la démocratie, se heurte non seulement aux sbires de la Garde Natonale et aux “colectivos”, mais aussi à une machine répressive, logistique et politique de la tyrannie castriste, la plus  impitoyable et longue dans l’histoire des Amériques.

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Illustration 1

L’intervention de Cuba au Venezuela menace toute la région

L’héroïque lute des vénézuéliens contre la dictature que dirige Nicolás Maduro pour rétablir la démocratie, se heurte non seulement aux sbires de la Garde Natonale et aux “colectivos”, mais aussi à une machine répressive, logistique et politique de la tyrannie castriste, la plus  impitoyable et longue dans l’histoire des Amériques.

L’intervention de Cuba au Venezuela est accablante.  Ont y trouve des milliers de militaires cubains, ce qui inclus 3 généraux, 12 lieutenants, 6 capitales de frégates et autres 25 officiers hautement gradés.  Interviennent aussi 4.500 soldats d’infanterie dans 9 bataillons au Fuerte Tiuna - le coeur militaire du pays - notamment.  On y retrouve aussi des forces spéciales du MININT.  Et plus de 34.000 médecins et autres professionnels de la santé cubains qui ont pour ordre de défendre la révolution avec les armes. 

Ce contingent d’intervention cubain reçoit ses ordres directement du Centre d’Opérations de Valle Picadura de La Habana, dirigé par le général Leonardo Andollo Vardéz, et supervisé par la haute dirigeante militaire cubaine.

D’autres milliers de cubains coupent des postes clés dans l’État, le gouvernement, les forces armées, les services d’intelligence et contre-intelligence. La sécurité personnelle de Maduro est assurée par le MININT.

Il y a tellement de castristes, que les vénézuéliens excédés brûlent des drapeaux cubains sur la voie publique.

En plus de tout cela, l’ex-président colombien Andrés Pastrana a déclaré en avril dernier sur son compte twitter, que au moins 4.000 guerrilleros des FARC se trouvent au Venezuela.

Il y retrouve aussi des iranien, et ceux-ci sont même soupçonnés par les services d’intelligence européens, israéliens et jordaniens d’exploiter sur place de l’uranium et de l’envoyer en Iran.

On y retrouve aussi des terroristes du mouvement Hezbolá; et par des ordres données par le 1er Ministre Tarek El Aissami, Caracas leur a émit 15.000 passeports diplomatiques à ces miliciens de Hezbolá, chiites iraniens, et autres armées yihadjistes du Moyen Orient qui aujourd’hui, parcourent le monde avec des objectifs pas du tout pacifistes, bien au contraire, comme l’a publié le journaliste libanais Francois Bayni, qui a dénoncé publique sur Facebook et a été repris par les médias du monde entier.

En gros, la crise vénézuélienne a un inquiétant caractère international.  et c’est pas étonnant que les pays autour, Colombie, Brésil, Guyane, Panamá, Equateur et Pérou, sont très inquiets, pour deux raisons: 1) Si une guerre civile éclate, des millions de vénézuéliens fuiront vers ces pays voisins; et 2) Si Maduro impose une constitution rédigée à Cuba; le coup de massue pour toutes les démocraties de la région sera difficile à surmonter.

Sans la tutelle de La Habana, Maduro serait déjà déchu.

Sans la tutelle directe de Castro, sa junte militaire, le PCC, les FAR et tout l’appareil d’intelligence et contre-intelligence castriste - charge du lieutenant Alejandro Castro, fils du dictateur - le régime de Maduro n’existerait plus.

Cette tutelle sous-tend le régime chaviste, vient à la rescousse lorsqu’il fait des erreurs, et en a fait en un vulgaire gouvernement hors-la-loi de narco-trafiquants, criminels et escrocs.

La Habana les a encouragé à s’enrichir avec le traffic des drogues et le pillage de l’état.  A incité Chávez à acheter des armes et de les offrir a des milliers de bandes de délinquants, et en faire ses brigades personnelles, les fameux “colectivos”, émule des brigades d’intervention rapide castristes.

Maduro, son épouse Cillait ses enfants, le “cartel de los Soles”, et autre dignitaires chavistes, baignent dans le narco-trafic.  90% de la cocaïne qui part vers les Etats Unis et l’Europe, passe par le Venezuela.  Tous volent l’état et commettent des crimes de lèse-humanité 

Plus de 130personnes ont été assassinées par les forces de répression en 2014, plus de 150 en 2017.

Avec un tel taux de criminalité, pour Raúl Castro il est extrêmement facile de rappeler à ses “hors la loi”, que s’ils perdent le pouvoir, ils iront tout tout droit en prison.  Et c’est là où se concentre tout le drame et tragédie de la crise vénézuélienne: que le haut commandement chaviste se sait en prison en cas de perte du pouvoir.  ils s’accrochent donc, et ne le lâcheront que par la force.

les directives castristes sont responsables du désastre économique.

Entre 1999 et 2015 le Venezuela a reçu 960.589 millions de dollars

pour ses exportations de pétrole, une moyenne de 56.500 millions de dollars par an, selon Ecoanalítica. Ce montant est ben supérieur à tout les revenus cumulés du pays depuis son indépendance en 1811.

Mais avec une telle fortune, le régime “bolivarien” n’a pas maintenu la diversification de son économie, ni a encouragé le développement agro-industriel et manufacturier du pays, tout le contraire, puisque un secteur industriel fort est synonyme de moindre pouvoir politique.  Guidé par Fidel Castro, Chávez c’est servir des deniers publics pour acheter des loyautés politiques et Amérique Latine, intervenir et financer des campagnes politiques de “camarades d’idéologie totalitaires”, dans le reste du continent et même en Europe, pour étendre le projet du “Socialisme du XXI siècle” (Podemos et la France Insoumise plus récemment).

Bien sûr qu’il y a eu de la dépense sociale, mais juste le nécessaire à fins de propagande.  mais aucune oeuvre d’infrastructure ni de réel développement économique n’a été entreprise.  Juste ce qu’il faut pour rendre la population dépendante de l’assistanat

Par contre des millards ont été dépensés en armement et technologie de répression; comme les 167 chars chinois qui lancent des lacrymogènes  et des jets d’eau à haute pression sur les manifestants - quand il ne les écrasent pas - que nous avons pu voir à l’oeuvre lors des dernières manifestation de début d’année. 

mais la cerise sur le gâteau est que la plupart de cette manne d’argent a été investi dans un système très sophistiqué de corruption, et se trouve aujourd’hui dans les comptes privés des dirigeants chavistes dans des paradis fiscaux, entre autres des pays complices comme ceux de l’ALBA.

De surplus, Chávez avait fait émettre 54.327 millions de dollars en bons de la République et de PDVSA, qui maintenant en faillite, se trouve à devoir payer jusqu’en 2027 110.000 millions de dollars à ses créanciers, d’intérêts et capital.  Sans compter que le pays a une énorme dette avec la Russie et la Chine.  La dette avec Pékin dépasse les 60.000 millions de dollars.

En gros, la corruption instaurée par le chavisme a mis le pays en faillite.

L’étatisation u gros de l’économie vénézuélienne, ainsi que la guerre acharnée contre le secteur privé ont détruit le parc industriel, commercial et agricole du pays.  La bureaucratie est passé de 900mil fonctionnaires à plus de 2 millions.  Á PDVSA ils sont passé de 40mil employés à plus de 150mil.  Avec la tutelle castriste à la “révolution”, les vénézuéliens ont seulement sont plus pauvre que jamais de toute leur histoire, mais ils sont aussi les plus pauvres du continent américain, et les familles sont réduites à chercher de quoi manger dans les ordures.

Caracas entretien Cuba, et Cuba détient les fils du pouvoir à Caracas.

Qui en a tiré meilleur parti de cette bonanza de pétrodollars a été le castrisme, avec des subventions de 10.000 million de dollars par an et 40 million de barils de pétrole annuels, c’est à dire 66% de la consommation nationale cubaine; gratuit par an.

Ces subvention de Caracas La Habana  même si aujourd’hui elle a été réduite de moitié, continue d’être l’un des deux support qui maintiennent à flot l’économie cubaine, l’autre étant les transferts de fonds, et le tourisme.

Mis, que propose Cuba au Venezuela en échange?  Ni plus ni moins que son “know how” pour que le chavisme se maintienne au pouvoir indéfiniment.

Quelle ironie, Cuba le plus pauvre et petit des deux, est le colonisateur, car elle possède le savoir pour maintenir les mafias chavistes au pouvoir.  Et me pais plus grand, avec trois fois plus de population, en est réduite a être sa colonie.  Nous sans aucun doute dans m’ère du mal

Une éventuelle chute du chavisme serait une catastrophe pour le castrisme en ce qu concerne la politique, l’idéologie, la diplomatie et le pouvoir qu’elle exerce déjà dans le continent, notamment au Nicaragua, et son influence en Colombie en soutenant la candidature présidentielle de guérillero et assassin Timochenko.  Se serait en effet la fin du “socialisme du XXIème siècle”, du Forum de Sao Paolo et de l’alliance communiste créée en 1990 par Castro et Lula pour “cubaniser” le continent.

Maintenant que le second allié politico-financier de la Havane est hors jeux, le gouvernement populiste de Lula au Brésil, ainsi que celui Kirshner en Argentine et la négative de Pékin et Moscou de leur donner de l’argent, l’État proxénète des caraïbes risque de perdre tous ses mécènes.

Faut savoir que la moitié du commerce extérieur de Cuba se fait à travers et/ou avec le Venezuela

Sans le pétrole vénézuélien, le régime de Raúl Castro devrait chercher 1.800 millions de dollars pour acheter 110.000 barils par jours dont leur a fait cadeau le Venezuela jusqu’en 2014.  Cela représenterait devoir réduire leur consommation énergétique à la moitié, et souffrir des pénuries qui déstabiliseraient le régime et pousserait le secteur touristique à la faillite. 

La constituante prétend mettre en avant un vieux projet castro-guévariste

La convocation  Nicolás Maduro à une Assemblée Constituante, copie conforme de la cubaine est une manoeuvre pour enterrer la Constitution Nationale, considérée trop restrictive pour les projets castro-chavistes; étant l’objectif principal d’écarter toute opposition, dissoudre l’Assemblée Nationale élu par le peuple, et militariser définitivement le gouvernement.  pour cela ils comptent avec 2000généraux, chiffre étonnant et ridicule, qui dépasse la somme totale de tous les généraux des 29 pays membres de l’OTAN.

Avec une constitution castriste, le chavisme prendrait le chemin, avec 60 ans de décalage, du malheureux projet de Castro et Guevara, pour mener le pays au totalitarisme “révolutionnaire” et l’étendre dans toute l’Amérique Latine, comme l’avait annoncé l’argentin dans sa lettre à la Conférence Tricontinetale.  Et cette fois ci, ce ne serait pas juste un petit groupe de guerrilleros assassins et morts de faim perdus dans la jungle tropicale bolivienne, mais à partir du Venezuela, le plus important producteur de pétrole de la région, assis sur les plus grosses réserves mondiales, et depuis le Palais de Miraflores.

La constitution cubaine a été copié de celle de l’Union Soviétique.  C’est ainsi qu’à surgi  aux Amériques la figure du Président du Conseil d’État, au lieu du Président de la République.  Et ce président et choisi au doigt par le Conseil d’État (Presidium du Soviet Suprem en la URSS), lequel à son tour est nommé au doigt par le dictateur (premier sécrétait du PCC), qui donne l’ordre à groupuscule qu’ils doivent l’élire lui, chef de l’état, et c’est comme ça que la boucle est bouclée.

Les chaviste à ce stade là auront complètement perdu le voile de façade soit disant démocratique, dont plus personne n’y croit;  Et la crise vénézuélienne empirerait encore plus, et toucherait les pays voisins, en particulier la Colombie avec les FARC qui maintenant sont une force politique “légitime”.  La lutte populaire au Venezuela augmenterai de manière significative.  Sans compter qu’ils existent des secteurs chavistes, qui comptent avec le soutien de militaires, qui refusent de voir le Venezuela se transformer en Cuba.

Violer les Droits de l’Homme n’est pas une “affaire intérieure” d’un pays.

L’indifférence de la communauté internationale face aux cruautés du régime de Maduro est une expression de la  “realpolitik” qui parait prévaloir en Amérique Latine et dans le monde entier, et qui place les intérêts politiques par dessus des Droits de l’Homme.  Quand nous somme à un moment de l’histoire de l’humanité et des civilisations qui exige que la sauvegarde de l’être humain soit une priorité pou tous les gouvernement, par dessus de la politique, de l’économie et tout le reste.

Si avant la révolution française, Jean Jacques Rousseau et autres illustres personnages avait signalé que la souveraineté d’une nation repose sur le peuple, raison de plus pour que le monde moderne puisse disposer de lois supranationales d’obligatoire respect pour tous les Etats, pour protéger justement les droits de ce peuple souverain.

La violation systématique des droits civiques des citoyens ne peut pas se connoter a une “affaire intérieure” des pays.  Cela touche l’espèce humaine dans son ensemble, quelles que soient ses frontières.  Et les dénonces contre ce type de crime ne violent pas la “souveraineté nationale” d’un pays.  Tout état violeur des Droits de l’Homme de ses citoyens, doit être obligé à les respecter, par la force si nécessaire.    Aucun n’était ne devrait avoir la possibilité  de porter atteinte à l’intégrité physique des êtres humains et asphyxier ses libertés fondamentales.

L’attitude pro chaviste de certaines états membre de l’OEA est une honte historique

En Amérique Latine, les gouvernements et les politiques ne veulent pas fâcher les partis d’extrême gauche de peur de perdre des votes aux élections, ou préfèrent éviter des manifs violentes dans leurs rues, encouragées pas ces extrêmes populistes.  D’autres, vendent leur loyauté politique a ceux qui payent, et si c’est avec du pétrole, c’est encore mieux.  Et cela, Chávez l’a très bien compris, conseillé par son héros et père spirituel, Fidel Castro.

Et ils ont été tellement important ses conseils, que maintenant l’OEA, même lors de la réunion des chanceliers du 31 mai dernier, ont pu réussir faire appliquer la Charte Démocratique, rompre massivement des relations diplomatiques, ou retirer des ambassadeurs de Caracas.  Ils ont réussi à peine à demander gentiment à la dictature chaviste qu’ils reconsidèrent l’éventualité de renoncer à la constituante.

23 votes sont nécessaires pour obtenir les deux tiers d’un total de 34 pays membres de l’OEA, et seulement 20 votes ont été obtenus.  La proposition de 16 pays, plus 6 qui ont soutenu la proposition - pour demander au chavisme de ne pas être si méchant, bloqués par des gouvernements néo-communistes alliés de Caracas et autres pays des Caraïbes qui comptent avec le pétrole dont leur fait cadeau la dictature vénézuélienne.  Il est important quand même de signaler qu’au Nicaragua, Bolivia, San Cristóbal y Nieves, San Vicente et les Grenadines et Dominica, les cinq pays qui nt voté contre, rassemblent 17 millions d’habitants, tandis que les 20 pays qui veulent faire ce qui est juste pour le peuple vénézuélien, y habitent 500 millions de personnes.   L’histoire les jugera très durement, eux qui se sont rendus complices d’un génocide et de la destruction du Venezuela.

Ne rien faire face aux crimes de la dictature chaviste au Venezuela est une honte historique majeure.  Et cela donne une vigueur dramatiques aux paroles de José Martí: “Voir commettre un crime et ne rien faire pour l’empêcher, revient à le commettre soit même” 

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