Deux pumas avec la peau sur les os sont le nouveau visage du drame qui se vie au Parc Zoologique du Zulia, à Sans Francisco, au nord-ouest du Venezuela - où plusieurs animaux souffrent de dénutrition sévère.
Des canards, des chèvres et des porcs ont été sacrifiés pour alimenter d’autres espèces, tels que les félins.
Depuis que les photos des animaux affamées ont commencé à circuler, mi- février, le parc a été fermé
Un lion africain, un tigre de Bengale, un jaguar, autres félins et oiseaux rapaces, tous carnivores, grossissent la liste des animaux en état de dénutrition ont déclarés plusieurs travailleurs du zoo. Un des surveillant a expliqué au diario local Panorama que les félins doivent manger par jour entre 8% et 10% de leur poids, ce qui équivaut à 50 kilos de viande par jour. Et pourtant les bêtes ont bien moins que ça une seule fois par semaine.
Les animaux qui présentent les signes les plus graves de dénutrition sont les pumas, et se sont les photos de ces animaux qui ont ont été diffusés dans la presse locale qui ont donné l’alarme.
De son côté l’administration du zoo se défend de faire du mieux qu’elle peux vu le manque de budget, l’inflation et la pénurie d’aliments.
Un couple de condor des Andes, nés en captivité ont été amenés au zoo dans le cadre d’un plan de reproduction pour sauver cette espèce en voie de disparition ne mange pas convenablement depuis des semaines, au risque qu’ils terminent par mourir.
Dans une autre cage, deux caricare à crête -oiseaux rapaces- ont mangé un troisième qui était dans la même cage. Et ce phénomène c’est déjà reproduit parmi plusieurs espèces d’oiseaux carnivores, ont signalé les surveillants.
Suite à la polémique suscitée, Dirwings Arrieta, le maire de San Francisco, a annoncé la restructuration du lieu, la récupération du système de distribution d’eau et une augmentation des salaires. Par contre il n’a à aucun moment fait référence aux animaux à leur état de malnutrition ni aux solutions qui s’imposent pour les préserver"
Choqué par cette situation, l’acteur philanthrope mexicain Raúl Julia Levy, qui dirige une fondation à Malibú aux États Unis, a proposé son aide à Nicolás Maduro pour sauver les animaux.
Pour le docteur Carlos Silva, vétérinaire du zoo depuis 13 ans, « les parcs vénézuéliens traversent une époque noire, et ce qu’il se passe ici au Venezuela, on ne le retrouve que dans des pays qui subissent des guerres. Et tout ça, que pour des sujets politiques dont les animaux n’y sont pour rien. »