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Résistant à la dictature chaviste de mon pays: Venezuela

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Billet de blog 4 juin 2017

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Venezuela Infos: le chavisme du futur

Des dissidences comme celles de Ortega Díaz, commencent à faire la différence entre le chavisme opportuniste, fasciste et délinquant, avec le chavisme des premiers temps qui avait fait le serment du Samán de Güere.

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Rafaél Poleo

Pour sauver sa peau, Nicolás Maduro et sa clique de narco-délinquents ont fait tout ce qui leur est passé par la tête, pour en finir avec le chavisme, et là aussi ce fut un fiasco.

Je ne reviens pas sur mon diagnostique  - malgré que j’aimerai pouvoir le faire - que le chavisme perdurera dans l’histoire de la politique vénézuélienne, comme un incube, tout comme le péronisme est resté ancré dans la politique argentine, avec tellement de vigueur qu’il est même arrivé au Vatican. 

Pour qu’un tel phénomène ne se produise pas avec le chavisme, il serait nécessaire que la réponse démocratique à venir soit plus socialement concernée que ce que permet la tournure ploutocratique dont la démocratie fait preuve de nos jours.

Ceux qui par contre ne survivront pas, ce seront les erreurs stratégiques commis par Hugo Chavez, aveuglé par l’euphorie quand il croyait tenir le Bon Dieu par la barbichette.  La plus flagrante de ces erreurs a été la soumission au castrisme, fruit de la fascination qu’exerçait sur le jeune Chavez le vieux renard qu’était Fidel Castro qui avait flairé la bonne proie.

Celui ci fut son erreur la plus notoire, mais la plus grave, fut celle de salinier avec le fondamentalisme islamique, ignorant de cette manière sa propre thèse comme quoi les Etats Unis sont un empire.  Et c’est évident qu’ils le sont, à la façon des temps qui courent.  Et les empires ne peuvent pas permettre que son plus dangereux ennemi établisse des bases opérationnelles dans son entourage naturel d’influence.  Et ce fut celle-la la folie, que par le biais de Wilmer Ruperti, tenté de tromper les sanctions que les Etats Unis et l’Europe avaient imposé à la Syrie, important du pétrole à Aruba, le raffiner sur place pour ensuite l’introduire aux Etats Unis par le biais de l’entreprise vénézuélienne Citgo

Mais les autorités d’Aruba n’ayant pas voulu marcher dans la combine, et sans le savoir, ils ont ainsi sauvé la peau du  gouvernement chaviste.  

Pour les partis de la gauche démocratique vénézuélienne - AD, Voluntad Popular, Un Nuevo Tiempo, Alianza Bravo Pueblo, Primero Justifia - se PSUV débarrassé de son fardeau fasciste aurait put être  un sérieux compétiteur.  Maduro, Cabello, El Assaimi et les autres “capo” du Cartel de los Soles n’existeraient même pas, donc ils n’auraient pas d’argent.  Seraient resté les militaires naïfs des premiers temps, avant que soit évidente l’infaisabilité du projet et la composante fasciste ne prenne le dessus.

En politique, il n’y a pas de morts!

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