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Résistant à la dictature chaviste de mon pays: Venezuela

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Billet de blog 4 juin 2017

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VENEZUELA INFOS : le socialisme selon PADRINO

Le rôle du leader chaviste, Vladimir PADRINO, est celui d’excuser la destruction du Venezuela commis par sa famille politique, les soit disant socialistes du PSUV, destruction perpétrée comme un besoin pour pouvoir construire sur ces ruines, la “patrie” socialiste.

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Rafaél Poleo

En février dernier j’ai été participé au XXV Congrès Mondial de l’International Socialiste qui c’est réuni à Cartagena, en Colombie, ce qui pourrait surprendre tous ceux qui connaissent mon acharnement à combattre le chavisme et qui pourraient me considérer opposé au socialisme.  Cette surprise serait le produit d’un ensemble de quiproquos et de fausses perceptions, étant la première la plus importante: supposer que le chavisme est socialiste juste parce qu’ils s'autoproclament ainsi.

Le chavisme est un régime typiquement fasciste, raison pour laquelle  l’Internationale Socialiste n’en a pas voulu, et n’a jamais accepté son adhésion à ce mouvement qui depuis un siècle s’est érigé comme le principal adversaire du léninisme et du stalinisme et qu’ils ont adhérer à la thèse que “la relation entre le socialisme, la liberté et la démocratie est intime et indissoluble” (Walter Montenegro) - Les Doctrines politique - Fondo de Cultura Económica.

La première fois que j’ai fait cette citation c'était en 1960, lors d’un discours “Con el Silencio hasta las torres”, pour commémorer le deuxième anniversaire de la chute de Pérez Jiménez (El Nacional 24/01/1960).

l’International Socialiste,  considère sérieusement que le PSUV devrai changer de nom, carle nazisme et castrisme l’on séquestré et l’ont déformé - tout comme ils l’ont fait avec le Bolivarisme.  Bolivar avait même prédit que son oeuvre serait détruite par des personnages comme Chávez (Aníbal Romero. “Venezuela: Historia y Política”. Panapo). Et c’est pour cette raison que Bolívar avait fait fusiller à l'époque Piar,qui avec Boves, ont été les précurseurs et l'inspiration du Chávez chaviste.

Et c’est là que j’en revient à Padrino, car il essaye de justifier la destruction du Venezuela avec la thèse que c’est sur les ruines laissées par le chaviste, que d’érigera la “véritable patrie socialiste”.

Peut être Padrino n’est pas au courant qu’en 2010, Fidel a déclaré à un journaliste de la revue contestataire “The Atlantic” la perle suivante : “Le socialisme ne marche pas, même pas pour nous”.  Et Pepe Mujica, qui pourrait être considéré comme le socialiste le plus emblématique d’Amérique aujourd’hui, averti: “Le socialisme n’est pas la panacée (…) ni équivaut au paradis.  Mais au contraire, le place comme une référence éthique pour “ se procurer une meilleure conscience” (Pepe Mujica. “Una oveja negra al poder”. Debate). 

Mujica raconte souvent que sa mère, une villageoise veuve,  lui disait: “Mon fils, le socialisme ne peut pas fonctionner, c’est impossible, car les gens sont mauvais”

Dans le cas vénézuélien, le socialisme a été le prétexte pour une bande de délinquants, pour voler et piller les plus grandes fortunes de ce sous-continent, laissant derrière eux que misère et désolation, comme en Europe après la Deuxième Guerre Mondiale.

Les militaires sont obligés à faire des études, donc ils connaissent les chiffres qui illustrent les destruction de ce qui avait été construit depuis l’époque de notre Indépendance.  Et Padrino ne peut pas ignorer cela, donc il ne peut pas être honnête lors de ses récentes déclarations.  

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