Venezuela Infos : L'institutionalisation des assassinats au Venezuela

Alfredo Conde

Cela a été annoncé lors d’une conférence de presse offerte aux médias du pays, dans laquelle elle signale que sur dites bombes est inscrit un avertissement spécial qui signale qu’elles sont très dangereuses si elles sont lancées directement sur les personnes.  La procureur a déclaré aussi, qu’à ce jour, “plus de la moitié des personnes ont été blessées par les forces de l’ordre de l’état”. Et elle a rappelle que l’usage de la force lors de manifestations pacifique n’est pas autorisé, donc il doit être évité.

Force est de constater que les remontrances et avertissements de la Procureur Générale de la République sont complètement ignorées par les effectifs de la Guardia Nacional Bolivariana GNB

La manifestation du mercredi 31 mai, qui avait des points de concentration autant à l’Ouest comme à l’Est de la ville, direction La Candelaria, Plaza Bolívar, est u clair exemple que la GNB de tient aucun compte des instructions et avertissements de Mme la Procureur; et agissent en opposition aux lois nationales et internationales, les fonctionnaires augmentant chaque jour le degré de répression violente, apparemment sans aucune limite.

Plan Zamora

Les parlementaires de l’opposition sont consciente que ceci n’est pas le fruit du hasard, mais au contraire le résultat de la mise en place par Maduro de la phase 2 du Plan Zamora, dont la matrice n’a pas été conçue au Venezuela, mais à Cuba.

Lexus Rendón, coordinatrice de l’ONG “Lanoratorio de Paz” a dénoncé lors d’une interview pour El Nacional que le régime a mobilisée les corps de sécurité sous le principe de “l’ennemi intérieur”.  

“Ils vendent à la police et aux militaires la thèse que l’opposition n’est pas pacifique et que leurs contestation ne concerne ni les élections ni la démocratie.  Ils étiquettent les manifestants de terroristes et d’ennemis.  Et cela est très grave, car depuis ce point de vue, la GNB et autres corps de sécurité considère qu’ils combattent un ennemi et non des civiles désarmés qui ne font qu’exiger leurs droits bafoués”.

Vu de ce point de vue, il ne faut pas espérer une éventuelle diminution de la répression, tout au contraire, celle si ne fait qu’augmenter, comme nous avons pu le constater;  Les fonctionnaires de la GNB dirigent leurs bombes lacrymogènes sur les citoyens, et tirent des chevrotines et billes, vers les visages et les têtes, comme o pu le constater les médecins qui se sont occupés des manifestants blessés.

Mais ce qui est plus grave encore dans toute cette histoire, c’est la plainte déposé au Ministère Public par l’Asociación Civil Fuerza, Unión, Justicia, Solidaridad y Paz (FUNPAZ) et le Programa Venezolano de Educación-Acción en Derechos Humanos (PROVEA), dans laquelle ils dénoncent de CAVIM (Compañía Anónima de Industries Militares) est en train de fabriquer des cartouches et des chevrotines avec des billes en acier.

La dénonce se base sur une cartouche qu’a réussi à se procurer FUNPAZ, où l’on peu constater des billes en acier au milieu entourées de chevrotines en plastique.

“Ce type de munition manipulé est interdit par la loi, en plus que ce type de projectiles ont déjà causé la mort de plusieurs jeunes manifestants. Et c’est la où le bas blesses, car le régime ment quand il nie l’utilisation de ce type de munitions manipulées par les forces de l’ordre.”  Il est évident que la raison pour laquelle les effectifs de la GNB visent le corps des manifestants, puisque les armes et munitions qui leurs sont données, sont destinées à cel objectif précis.

JOURNALISTES PERSECUTES

Lors de cette marche du 31 mai, des journalistes ont été dépouillés de leurs caméras et autre équipements professionnel.

Et ceci n’est pas un fait isolé.  Près de 200 agressions ont été signalées par le SNTP (Sindicato Nacional de Trabajadores de la Prensa) depuis le 1er Avril, date de début des manifestations massives contre le régime de Maduro

Marcos Ruiz, secrétaire général du SNTP a précisé que ces agressions ont étés commises par les organismes de sécurité de l’état, et la plupart par la Guadia Nacional Bolivariana GNB