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Ce matin là, des vénézuéliens ont été tués avec les armes avec lesquelles ils avaient juré de les protéger. Et sept ans après cet attentat à la démocratie et un passage de 25 mois dans une prison militaire où c’est lui qui dirigeait tout, comme s’il s’agissait d’un cabinet ministériel (secrétaires, adjuvants, fax, télé, téléphones, presse, visite de journalistes, interviews, etc), il est sorti de là avec un dossier classé sans suite et sans payer pour aucun des crimes qu’il avait lui même avoué.
Hugo Chávez et ses camarades comploteurs ont terminé par détruire la période de plus grande croissance de l’histoire du Venezuela: une période pendant laquelle il y a eu le plus d’accès à la classe moyenne. La période où il y a eu le plus d’étudiants dans les universités publiques et privées. A laquelle il y a eu aussi le plus d’entreprises prospères, le chômage le plus bas, où nous exportions des matières premières autres que le pétrole ainsi que des produits agricoles. Certes, les bidons villes existaient,mais cette période de République Civile entre 1958 et 1998 a été la plus stable politiquement, la plus prospère économiquement et de celle de la plus haute croissance de toute notre histoire.
La PAIX, c’est terminé!
Le 4 février 1992 (4F) est le point de départ d’une période historique, dans lequel l’abus, l’impunité, la violation des droits humains et la vulgarité s’imposent pour enclencher un processus de transformation de la pensée culturelle et politique des vénézuéliens.
En 1999, un pétrole à 7$/baril ne présageait rien de bon. Cela aurait dû être la fin de la dépendance du Venezuela à la rente pétrolière, comme c’était prévu par le virement de cap enclenché par Carlos Andrés Pérez et qui c’est violemment terminé avec ce coup d’état.
En 1978 le Venezuela avait des rentrées per capita supérieures à celles du Canada, y pendant 50 ans l’économie n’avait pas arrêté de croitre avec une moyenne du 5,5% annuel, une croissance supérieure à celle de la Chine de ces dernières 20 années.
Aujourd’hui le Venezuela se retrouve à la dernière place avec Haiti, Honduras et Nicaragua.
Le mardi 4 février 1992, le Venezuela s’est réveillé avec un coup d’état, un “comandante” Chávez avec son béret rouge et un Carlos Andrés Pérez au plus bas de sa popularité, et cela ne présageait rien de bon.
La rébellion du 4F n’a pas abouti, mais elle a été létale pour le Venezuela: elle a fracturé les bases de la démocratie alternative. Et les traitres on du quand même avoir recours au vote populaire pour accéder au pouvoir, et malgré la trahison, les crimes et l’impunité… ils ont gagné.
25 ans de “réVOLution” une tyrannie corrompue et perverse
Ce qui a commencé ce 4F n’est aujourd’hui q’une tyrannie corrompue et perverse. La soit disant lutte contre la corruption et les privilèges n’est autre chose l’établissement d’une bande criminelle installée à Miraflores (Palais Présidentiel)
Acquis de 25 ans de “réVOLution”:
- Caracas es la ville exemple de ce que corruption, inflation, criminalité, et famine causent dans une métropole où les élus sont emprisonnés sans raison valable et remplacés par des proches du régime.
– Le “temporaire” est devenu “permanent”, ce qui accélère las détérioration des services publiques et des structures de l’état.
– L’idée pompeuse de “Démocratie Participative”, qui dans la pratique ne veux absolument rien dire, mais quand même à l’origine d’un CELAC et UNASUR, clubs de dictateurs chaque jour plus obèses, où ils se font des courbettes et louanges mutuelles, pendant que leur respectifs peuples meurent de faim et de maladies.
- L’armée vénézuélienne a été “cubanisée", non pas par le délicieux rythme de Celia Cruz, mais par l’ambition des frères Castro, et desquels Fidel a commis la faute de goût de mourir tranquillement dans son lit, sans perdre son statut de dictateur et sans le moindre regret pour les crimes commis.
- Ce 4F, nous a laissé Chávez, le traitre, l’imposteur, qui a fait de la politique une télé réalité; très fort pour la guerre médiatique et incapable d’administrer le Trésor Public; incapable d’assurer la liberté, la vie et la possibilité d’un meilleur avenir à la population de tout un pays.
- Un peuple qui décidait de son avenir avec le vote, a perdu ce droit, condition “sine qua non” de la démocratie, les élections ayant été séquestrées par une bande de criminels qui s’accrochent au pouvoir coute que coute.
- La destruction de tout ce qui était produit au Venezuela a été si violente, qu’aujourd’hui il nous est impossible de nous en sortir.
- 25 ans de maltraitantes de la part d’un “pouvoir”qui font du Venezuela un pays ségrégué et en diaspora.
Extirper le mal
Dans le cadre de la commémoration des 25 ans du 4F, les vénézuéliens démocrates devons:
- Refuser les honneurs aux militaires qui violent la constitution et les DDHH du peuple.
- Manifester contre la pire dictature existante en Amérique
- Répudier les célébrations du 4F, l’impunité, la corruption et es abus qui en découlent.
- Ouvrir un débat national sur les actions qui sont nécessaires pour faire une nouvelle Venezuela, démocratique, pacifique, tolérante, respectueuse, inclusive, heureuse et croissante.
- Et surtout: Extirper à la racine tout le mal qui a été semé par le chavisme!