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L’actuel régime du Venezuela viens de fêter ses quatre ans au pouvoir, et le 29 septembre dernier Nicolás Maduro parlait de “l’accouchement humanisé”, nouveau programme à plusieurs millions de dollars mis en place par ses soins, pas amour au peuple, bla bla bla….
Mais une fois de plus ses paroles ont étés dépassées par la réalité que vivent les femmes du pays, grâce à cette image qui a fait le tour des réseaux sociaux.
https://twitter.com/CATERINAV/status/914803616296374272
Face au tollé et indignation causée par cette photo, la vice-ministre de la Santé, Linda Amaro, et le ministre de la Communication Ernesto Villegas, n’ont put éviter devoir expliquer pourquoi les Hôpitaux Vénézuéliens se voient contraints d’improviser des salles d’accouchement en plein milieu d’une salle d’attente, et leur réponse a été aussi improbable que surprenante: “C’est qu’il n’y avait pas suffisamment de lits pour toutes les femmes”; tout en essayant de décharger leur responsabilité sur le Gouverneur d’opposition de Lara, Henry Falcón, mais le fait est que la gestion et fonctionnement des hôpitaux de l’IVSS est entre les mains du Ministère de la Santé.
C’est en juillet que supposément le régime a mis en place le “Plan National de l’Accouchement Humanisé”, un programme que selon le discours officiel, “Revendique l’honneur et la dignité de la femme vénézuélienne”
Mais la réalité est tout autre, les conditions des hôpitaux vénézuéliens est déplorable, el les médicaments ainsi que le matériel médical inexistant. Le fait c’est qu’au Venezuela rien n’est fait par l’état pour offrir aux femmes les conditions sanitaires nécessaires pour la naissance de leurs enfants.
Le 26 septembre dernier, encore cinq femmes ont dû accoucher par terre à l’hôpital Dr. Raúl Leon à San Félix, état Bolívar.
https://twitter.com/mariayanesh/status/912149807027904513
DES VERS DANS LA SALLE D’ACCOUCHEMENT
Le 18 juillet dernier, le député José Manuel Olivares démonçait la présence de vers dans une des salle d’accouchement ‘a l’hôpital Universitaire de Caracas:
https://twitter.com/joseolivaresm/status/821769089156874241
“L’insalubrité au Clínico Universitario est telle, qu’il y a même des vers dans les salles d’accouchement”, a déclaré le médecin, qui a expliqué que le fait a été signalé à la direction “qui n’a absolument rien fait.”
"La zone n’a même pas été fermé pour son nettoyage et décontamination. Ils se sont limité à changer les lits et ols ont continué à faire accoucher les femmes. Ces femmes ainsi que leurs nouveaux nées courent des graves risques de contamination de toute sorte. Il s’agit de leurs vies”
DECES DE 11 500 NOUVEAUX NEES EN 2016.
Au Venezuela il ne s’agit pas seulement d’accoucher ar terre ou sur une chaise; une fois cette étape surmontée, il faut que l’enfant survive aux près conditions qu’il doit affronter: insalubrité, contamination, manque de médicaments et d’équipements. Le nombre de bébés décédés augmente de manière alarmante. Selon les chiffres publiés, la mortalité à la naissance des bébés a augmenté de 30% en 2016, pour atteindre le chiffre de 11500 décès, ce qui reflète la gravité de la crise sanitaire au Venezuela.
https://twitter.com/PanAmPost_es/status/778665575811731456
Le 3 septembre dernier, 40 nouveaux nées décédaient à l’Unité de Réanimation de l’Hôpital Central de Maturín.
“La mortalité néonatale est une des plus hautes au Venezuela, et cela est dû au manque de dotation en médicament, matériel médical et chirurgical et aux failles des infrastructures des hôpitaux. Nous sommes là pour sauver des vies, mais comment on fait quand un bébé arrive aux urgences, et nous n’avons absolument rien pour le sauver?” Explique Manuel Velásquez, médecin pédiatre et consultant syndicats de l’Ordre des Médecins de Monagas.
Le 19 septembre dernier, deux autres décès de bébés ont été reportés, lors d’une panne de courant à la Maternité Concepción Palacios de Caracas. Dans ces conditions, les médecins n’ont pu rien faire pour sauver les nouveaux nés.
Le premier bébé est décédé au bout d’une heure sans courant. Le deuxième peu après, malgré l’assistance de six résidants qui sont venus le ventiler manuellement.
Selon l’enquête Nationale des Hôpitaux, réalisée par l’Organisation des Médecins pour la Santé, 51% des blocs opératoires des hôpitaux publics vénézuéliens ne sont pas opérationnels. Ceci cause des longues listes d’attentes pour les opérations. Par exemple, pour l’Hôpital Universitaire de Caracas, le plus grand du pays, la liste d’attente pour une opération est de 12 000 personnes.
Le système de santé publique agonise, dans un pays où plus de la moitié des blocs opératoires ne fonctionnent pas et les pénuries de médicaments dépassent le 80%.
Et pendant ce temps la Nicolás Maduro mène une campagne de propagande qui vante les bienfaits inexistants d’un régime de santé chaotique.
HYPOCRISIE CHAVISTE: 14 CHAMBRES POUR L’EPOUSE D’UN MINISTRE
Tandis que les images parlent d’elles même, et le chavisme continue sa propagande en parlant de socialisme et d’égalité pour tous, en 2015, Hector Rodriguez, ancien Ministre de l’Education et actuel candidat chaviste pour le poste de gouverneur de Miranda, avait exigé à une clinique privée 14 chambres pour l’accouchement de sa femme.
La clinique a bien évidement refusé telle exigence, car cela allait à l’encontre des droits de 13 familles qui auraient été privées des services médicaux nécessaires.