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Résistant à la dictature chaviste de mon pays: Venezuela

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Billet de blog 9 novembre 2015

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Venezuela Infos: Le paradoxe des mangeurs de pierres

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

“Con hambre y sin empleo con Chávez me resteo”*, j'ai entendu dire une fois.  Mais c'était à  une autre époque.  Ces compatriotes là aspiraient surement à un morceau du gâteau de la rente pétrolière, encore un chaviste que passera à l'histoire sans peine ni gloire, non pas pour ses accomplissements, mais pour ses paroles: "nous sommes capables de manger des pierres frites, mais personne ne nous soumettra; ni rien ni personne". (Rángel Gómez le 1er Octobre 2015)

Mais, on va si mal? Certes, l'appauvrissement progressif et les perspectives ne son pas du tout encourageants.  Les données officielles signalent qu'en 2013 la pauvreté a augmenté de 6,7%.  Et ils n'y a plus de données officielles depuis 2014.  Selon le CEPAL nous sommes le pays avec le plus haut taux de croissance de pauvreté du continent, car nous avons une des inflations les plus hautes du monde, générée par un modèle basé en importations, étatiste et d'une grande inefficacité et corruption qui maintiennent le pays dans la récession.  Le taux de pauvreté est aujourd'hui supérieur a celle qu'a trouvé Chávez en arrivant à Miraflores, et les estimations pour cette année sont qu'il atteigne le 55%.

L'acharnement pour sauver la "révolution" - comprenez se maintenir au pouvoir - et non le Venezuela, a mené Maduro au paradoxe que pour rester à Miraflores il doit maintenir un modèle qui prend l'eau et qui accélère l'effondrement du régime, en érodant le soutien politique dont il a besoin pour sa stabilité.  Plus il y aura de mangeurs de pierres, plus fragile sera le régime.

En ce moment, l'arrivée de  centaines de containers d'aliments traficotés, et la fermeture des frontières pour que rien ne s'échappe.  Voilà comment il prétend combattre les terribles pénuries qui nous accablent.  Et même s'il arrivait a  amortir la défaite du 6D, cela ne résout pas le problème de fond.  Il veux créer l'illusion que ce modèle fonctionne, et fonctionnera.  Mais selon les statistiques, plus personne n'y croit en ce soit disant socialisme du XXIème siècle, et plus personne de lui fait confiance, ni à lui, ni à son régime.

Les perspectives pour le pays sont très noires.  Pour la directrice du FMI, au Venezuela "les déficits fiscaux augmentent et on craint que l'inflation se rapproche trop au risque de hyper-inflation", raison pour laquelle "elle est prête à renouer le dialogue avec les autorités vénézuéliennes, si ainsi elle le désirent".  De son côté, des études de l'ONU concluent que le "Venezuela est en train de tomber dans une récession profonde, ayant comme base une économie faible".  Récession structurelle qui se projette à moyen terme.  Si Maduro ne change pas son modèle, nous mangerons tous des pierres.  Mais pour ce changement, le premier pas est d'aller voter et de gagner.  Si non, on ne sait pas ce qu'il va se passer entre mangeurs de pierres et lanceurs de pierres dans le chaos qui nous attend.


Alfredo Michelena  –  @Amichelena

“Con hambre y sin empleo con Chávez me resteo”, escuché gritar alguna vez. Era otra época. Esos compatriotas seguramente aspiraban a una tajada de una renta petrolera que ya dilapidó el régimen. Más recientemente, otro chavista que pasará a la historia menuda no por sus logros para el país sino por sus infaustas palabras dijo: “somos capaces de comer piedras fritas, pero a nosotros no nos doblega nada ni nadie”.

¿Estamos tan mal? Bueno, hay un progresivo empobrecimiento y las perspectivas no son nada halagadoras. Los datos oficiales señalan que en 2013 la pobreza creció 6,7%. No hay datos oficiales para 2014. Según la CEPAL somos el país con mayor el crecimiento de la pobreza en el continente, por tener una de las mayores inflaciones de mundo, generada por un modelo basado en importaciones, estatista y de una profunda ineficiencia y corrupción que tiene el país en recesión. La pobreza está por encima de la encontrada por Chávez al llegar a Miraflores y se estima que este año llegue al 55%.

El empeño de salvar la “revolución” -léase mantenerse en el poder- y no a Venezuela ha llevado a Maduro a la paradoja de que para quedarse en Miraflores debe mantener un modelo que hace aguas pero que en últimas acelera el colapso del régimen, al horadar el apoyo político necesario para su estabilidad. Mientras más comepiedras existan más frágil es el régimen.

 Al momento, está interesado en traer cientos de contenedores de comida “burreada” y cerrar las fronteras para que no se escape nada. Así pretende palear el profundo desabastecimiento que nos azota. Pero si lograra amortiguar la derrota electoral del 6D, con ello no resuelve el problema de fondo.  Quiere crear la ilusión de que el modelo funciona y funcionará. Pero según las encuestas ya casi nadie cree en el cacareado socialismo del siglo XXI, ni tienen confianza en él o en su régimen.

Las perspectivas para el país son muy negras. Para la directora del FMI, en Venezuela “los déficits fiscales aumentan y se teme que la inflación se acerque a lo que es un riesgo de hiperinflación”, por lo que “está preparada para reanudar el diálogo con las autoridades venezolanas, si así lo desean”. Por su parte, estudios de la ONU concluyen que “Venezuela está cayendo en una recesión profunda, con base a una “economía débil”. Recesión estructural que se proyecta a mediano plazo. Si Maduro no cambia el modelo, comeremos piedras. Pero para ese cambio el primer paso es salir a votar y ganar. Sino no sabremos que habrá más, comepiedras o tirapiedras en el caos que se avecina.


Alfredo Michelena  –  @Amichelena

* Le ventre vide et sans cagnotte, avec Chávez je me frotte

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