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Résistant à la dictature chaviste de mon pays: Venezuela

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Billet de blog 12 août 2016

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VENEZUELA INFOS : La somme de toutes les peurs

Tout visiteur qui arriverai à ce pays et constaterai la situation au quotidien, n’aura pas d’autre conclusion que celle d’un pays où un groupe absolument minoritaire, par la peur, prétend être dominé par une population de psychopathes hautement dangereux, qui réagissent méchamment et ne se laissent pas faire!!!

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Rubén Osorio Canales 

Illustration 1

Louche, vous direz-vous.  

Et en regardant de plus près, vous constatez que tous les agissements de ce régime portent le sceau du délit.  Il n’y a pas un seul de ses actes de ce régime qui ne viole  pas en permanence la Constitution, les lois électorales, les lois communes, les procédures, l’indépendance des pouvoirs, l’impartialité de rigueur de l'organisme électoral,  et tout particulièrement le fait d’avoir transformé illégalement le pouvoir judiciaire en supra pouvoir  pour affronter l’Assemblée Nationale, votée et légitimée par le vote populaire, cette Assemblée; et pour déguiser de légitimité ses agissements délictueux.

Il n’y en a pas un seul, à première vue, qui ne soit pas de la duperie, un coup monté et qui ne révèle les pires intentions, dont font généralement preuve les pires dictatures, autocraties et gouvernement qui usent de la force brute, avec tout le cynisme dont ils sont capables. Tous leurs agissements empreint des plus perturbants principes d’un fascisme primitif froid et appliqué de manière criminelle, bénéficient de toute impunité. 

Il suffit d’observer le comportement au quotidien des principaux dirigeants du régime, pour constater le degré d’hystérie que leur produit la peule mention de la “Charte Démocratique”, l’opinion de centaines de leaders démocratiques mondiaux (récemment même Ban Ki Moon, SG de l’ONU c’est exprimé sur le sujet lui aussi), qui alertent sur le total manque de défense et protection juridique de nos prisonniers politiques, qui sont torturés; et des dangers que cours la démocratie dans notre pays; l’hystérie remplie de rage de savoir qu’ils ont perdu à jamais les faveurs du peuple et que  désormais, le scénario électoral ne leur sera plus jamais favorable, tant qu’ils garderont en premier plan ces infâmes porte-parole d’aujourd’hui, incapables de dissimuler la perturbation schizophrénique que leur produit le seul mot : “REVOCATOIRE”.

Jamais avant, nous n’avions eu autant de faux leaders au pieds d’argile comme ceux qui mentent au nom du régime.    Quand il lâchent leur hurlements désespérées, des absurdités au faite, qui n’ont que pour objectif de décourager tout un peuple, il ne font que se mettre à nu et ont voit les monstres qu’ils sont réellement.  Jamais autant de haine ni d’agressions avaient été employées pour tinter de ténèbres de souffrance et désespoir la paix des gens; jamais nous n’avions vu autant d’acharnement ni signes d’instabilité émotionnelle chez les agresseurs de la paix nationale comme nous le voyons aujourd’hui. 

Il s’agit là, bien évidement, d’une perturbation corrosive provoquée par la somme de toutes les peurs qui dominent leurs émotions, face au simple fait de se voir privés du pouvoir et de devoir affronter des procès judiciaires pour tous les crimes commis tout au long de ces 18 ans de destruction de notre démocratie et de nos institutions; planifiée et ordonné par le castro-chavisme lors du Forum de Sao Paolo.

Car elle est là la vérité de cet angoissant labyrinthe dans lequel nous a engouffré la perfidie dictatoriale.  La somme de toutes ces peurs est provoquée par le fait de savoir que plus tôt que tard, ils devront affronter, totalement à découvert, l’amère, dramatique, inexplicable et incontournable désastre que nous a laissé cet immense avortement de l’histoire qu’ils ont baptisé du nom de “révolution”.  Une profonde peur, insomnieuse, déchirante, qui les rend fous, de perdre le pouvoir et être mis à découvert et devoir affronter un système de justice rationnel et objectif qui mesurera l’immensité de leur crimes, et que proportionnellement, déterminera d’un châtiment; et ainsi être face à se peuple qui les avait tellement adulé, jadis, celui-là même auquel ils ont tellement menti, et auquel ils ont infligé autant de souffrance comme conséquence de leur avidité et soif de pouvoir, d’être vu par eux comme ce qu’ils sont réellement et ce qu’ils ont été tout au long de ces 18 ans : une véritable arnaque, une duperie sans nom, des imposteur sans vergogne.

Plus le Tribunal Suprême de Justice fait  preuve de diligence en obéissant les ordres de l’exécutif pour annuler les décisions de l’Assemblée Nationale; plus cette peur devient palpable;  plus sanglante se fait la menace, plus dure est la chasse aux opposants, plus ils s’acharnent sur les prisonniers politiques.  Ils ne font que faire déborder de plus en plus cette coupe pleine de peur qu’ils essayent de cacher, en violant tous et chacun des Droits Humain de toute la population d’un pays.

Et comme dans tout régime de force, autoritaire et à vocation totalitaire, ils appliquent la politique de la peur pour contrôler la population mécontente, sans comprendre que, chaque fois qu’ils usent de la force, (ce qui est quotidien), la seule peur qui se met en évidence est la leurs. Peur, énormément de peur c’est se que traduisent les menaces; les cris du régime qui se sait vaincu et débiteur face à tout un peuple; et qui n’a jamais compris que gouverner n’est pas contrôler, mais plutôt harmoniser les efforts; que ce n’est pas à coup de décret imposant le travail forcé qu’on réussi à produire; ni en employant  la force militaire pour substituer le travail des civiles comme on obtient des meilleurs niveaux d’efficacité.  Un régime auquel ça ne lui ai jamais passe par la tête qu’un pays ne peut ni vivre en paix ni se developper, par le biais des restrictions, des menaces psychologiques, les mensonges de la propagande, ni la violence des forces de l’ordre, et encore moins; au milieu des festivités et l’opulence de la corruption insolente des dirigeants.  

La somme de toutes les peurs se met en évidence face à la crainte de devoir affronter un jugement très terre-à-terre qui, pour le moment, qui n’a rien à voir avec celui que sera le jugement de l’histoire. 

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