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Le projet de « socialisme du XXIème siècle" ou Révolution Bolivarienne (je fait une parenthèse ici, pour signaler le culot de nommer cette farce « Bolivarienne » vu que la praxis politique et économique de ce désastre contredit à 100% les idées du Libertador) n’est viable que grace à deux facteurs : le premier, disposer d’énormissimes ressources économiques, comme celles obtenues lors du boom pétrolier, capable de financer des niveaux inédits d’improvisation, corruption, gâchis et populisme. Et le deuxième, des institutions anéanties, c'est-à-dire, non régis pas la constitution, mais plutôt par les intérêts partidistes et de ses élites politiques, tristement célèbres sous la dénomination des « bolibourgois ».
Le chavisme est mort ! et il est mort pour avoir aggravé nos anciens problèmes, et en avoir causé des nouveaux, qui font du Venezuela de 2017 un pays impossible à vivre, une honte régionale, et en franche régression. Les chavistes ont dilapidé cette fortune inespérée, que nous continuons de recevoir autant du pétrole comme d’autres minerais dans cet atroce « Arco Minero », générateurs de patrimoine pour d’autres pays, car la seule chose qu’il nous en reste à nous, les vénézuéliens, c’est la catastrophe de la destruction de l’écosystème de notre Amazonie.
Le Venezuela riche n’est qu’un mythe. Son peuple est pauvre. Soumis au rationnement, aux pénuries, queues indignes, famine…. Depuis des année Cuba et Haïti affichent des meilleurs résultats en croissance économique et sociale que nous. La dégénération structurelle du chavisme rend impossible la récupération du Venezuela, même si le baril arrivait au prix de 300$, car cela ne servirait qu’à financer ce lent suicide collectif d’improvisations, corruptions, gâchis et populisme.
Le chavisme est mort, et le Venezuela a besoin d’un projet qui ai comme axe transversal l’éducation et le travail et se base su le potentiel du talent des vénézuéliens.
Tout projet qui essayera à nouveau de contrôler, rationner et conditionner le potentiel productif des vénézuéliens, privilégiant des économies, des entreprises et des travailleurs étrangers en échange de quelconque soutien politique sera voué à l’échec.
Tout projet politique qui se basera sur le culte à la personne et l’idolâtrie, sera voué à l’échec.
Tout projet qui ne comprenne pas l’urgence de moderniser le pays, l’urgence de la décentralisation, qui ne respecte pas l’autonomie constitutionnelle, l’indépendance des pouvoirs et des régions, sera voué à l’échec.
Et encore plus important, le seul projet aqui pourra s’imposer, sera celui qui aura les vénézuéliens au centre de ses priorité, et les gouverneurs à leur place : des employés publiques obligés à rendre des comptes !