Il était impossible de faire confiance et d’espérer que celui qui a organisé deux coups d’états en 1992, et que dès qu’il est sorti de la prison où il aurait du rester à vie, s’est empressé d’aller rendre visite à Fidel Castro, soit attaché aux valeurs démocratiques.
En faite, ses premières actions dans l’arène politique vénézuélienne, ont été complètement anti-démocratiques, cherchant par le biais de l’abstention, l’argument pour une révolte qui fasse échouer le système démocratique.
Nous écoutions sans cesse des gens disposés à voter pour Chávez, dire qu’il ne pourrait pas être pire que les autres. Et cela l’a été. De rien ont servi les avertissement, mais le temps nous a donné raison.
Le Venezuela est devenue un pays sans dirigeance, une grande farce qui fait semblant de diriger l’état quand en réalité ils font des affaires qui les rendent immensément riches. Et cerise sur le gâteau, ils ont introduit dans le pays deux maladies difficiles à éradiquer : la guérilla colombienne et le trafic de drogues.
Le chavisme a fait réalité le rêve de Pablo Escobar : mettre à la disposition des narcos tous les instruments dont peut disposer un état. Depuis l’infrastructure des aéroports, routes, autoroutes, rivières et mer, jusqu’à la participation directe des forces policières et militaires. Et ne parlons pas des juges…
Et c’est comme ça que le Venezuela n’est pas l’ombre de ce qu’il était en 1998. Nous n’étions pas un pays riche, mais nous avions fait d’énormes efforts pour corriger les erreurs commis depuis 1958. Malgré le prix bas du pétrole, le change des devises était libre et cela permettait aux vénézuéliens d’avoir tout ce d’ont on avait besoin pour satisfaire nos besoins, et même plus.
Mais ce caudillo fanfaron, grand orateur et charismatique, nous a retrogradé au XIXème siècle ; Obnubilé par la quantité de ressources dont il disposait par la soudaine hausse du prix du pétrole, il a cru avoir attrapé le bon Dieu par la barbichette. Il a lancé une campagne d’expropriations et d’expoliations qui nous littéralement mené à la ruine. A fait cadeau de dollars à d’autres pays. Donné du pétrole pour réchauffer les quartier populaires du pays le plus riche au monde. Il a fait construire des routes, des écoles, des hôpitaux, mais pas au Venezuela !
Enivré par un pouvoir que personne ne contestait, Chávez nous laisse cet héritage de misère dont nous souffrons aujourd’hui les vénézuéliens. Cela pourrait faire rire, si ce n’était pas aussi pathétique, que par exemple, les footballeurs argentins sont arrivés avec les valises pleines de savons, déodorants, shampoings, PQ et dentifrices, en guise de cadeaux pour leur opposants de la Vinotinto.
C’est honteux et terriblement douloureux lire les journaux quotidiens et apprendre que les enfants meurent de faim, ou qu’ils souffrent de dénutrition chronique, tandis que Maduro trouve cela très amusant et en fait référence publiquement à la télévision. Qu’il n’y a pas de moyens pour traiter les enfants qui ont le cancer, ou au moins avoir la possibilité de soulager leurs souffrances et leur donner une qualité de vie pour qu’ils partent dignement.
Les chavistes devraient avoir honte que des centaines de milliers de foyers vénézuéliens soient en deuil pour la perte d’un être cher, par l’impunité des criminels, tandis que les policiers sont débordés à poursuivre des leaders politiques d’opposition ou essayant de faire du sabotage aux manifestations légitimes du peuple vénézuélien.
Honte devraient sentir les chavistes qui voient les organismes de sécurité de l’état dirigés par un monsieur qui est recherché à niveau international pour trafic de drogues ; ou que des tipes qui n’ont même par terminé l’école primaire soient nommés généraux, et dirigent les organes de répression du régime. Leurs missions ? inventer des coups d’état et monter des dossiers à des personnes innocentes pour, qu’avec la complicité de juges qui ne sont même pas avocats, les mettre en prison.
Un des grands points électoraux de Chavez, se fut le référendum révocatoire du mandat des fonctionnaires publiques élus par le vote populaire. Même lui, malgré toute ses magouilles et violations de droits commises, il s’est prêté au jeux. Par contre, ses « héritiers », qui le pleurent et disent à qui veux les entendre qu’ils sont leurs fils, font toute sorte de magouilles et d’actes illégaux pour empêcher la réalisation de ce révocatoire.
Après avoir eu des entrées d’argent qui s’élèvent à plus du double de la somme de toutes les rentrées reçues par les gouvernements depuis 1830 jusqu’à 1998, nous nous trouvons face au fait que nous n’avons plus de monnaie. Et nous n’en avons pas, car elle ne vaut plus rien, personne n’en veux, nous ne pouvons pas la changer.
La honte chaviste se met en évidence à l’étranger, ou les retraités ont plus d’un an sans recevoir leurs retraites ni pensions. Ou les étudiants, obligés de dormir dans la rue comme des SDF, car le régime leur confisque leurs bourses.
Cette honte qu’est le chavisme a beaucoup de dimensions qui pointent vers un pays tristement réduit à la catégorie de territoire le plus dangereux au monde. La pénétration de la guérilla colombienne, la formation de forces insurgentes, la libre circulation des contrebandiers de toute sorte, la présence du trafic de drogues et des bandes criminelles, parlent d’une souveraineté honteusement violée par la politique d’un individu qui ne portait pas le Venezuela dans son cœur, mais qui ne voyait en lui qu’un instrument au service de l’exportation de la révolution cubaine, et de son enrichissement personnel.
Aujourd’hui, il est très difficile de trouver quelqu’un qui lui reconnaisse à Chavez quelconque bienfait pour le pays. Et cela à cause des niveaux de misère et retard qui ne peuvent être expliqués que part la perfidie de cette vergogne que l’on appelle chavisme.