Otrava Gamas (avatar)

Otrava Gamas

Résistant à la dictature chaviste de mon pays: Venezuela

Abonné·e de Mediapart

221 Billets

0 Édition

Billet de blog 16 juillet 2017

Otrava Gamas (avatar)

Otrava Gamas

Résistant à la dictature chaviste de mon pays: Venezuela

Abonné·e de Mediapart

Venezuela Infos: Consultation populaire du 16 juillet 2017

Otrava Gamas (avatar)

Otrava Gamas

Résistant à la dictature chaviste de mon pays: Venezuela

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Les résultats de la Consultation Populaire de ce 16 juillet, convoquée par l'Assemblee Nationale, met en évidence que des millions de vénézuéliens ont répondu positivement à l'appel pour soutenir la Constitution de 1999, et au même temps, qu'ils refusent la proposition de la "Constituante" frauduleuse.  Et cela confirme que la seule option possible est celle de la transition démocratique.

Avec ces résultats, le régime se trouve dans un "cul de sac", non seulement pour le record de participation obtenue pour cette consultation, mais aussi comme conséquence des démarches entreprises suite au désespoir du régime de se maintenir au pouvoir coûte que coûte, malgré avoir perdu le soutien populaire, agravé par l'agression au Pouvoir Législatif; le desavouement  à la Procureure, les violations aux immunités parlementaires, la répression sauvage de la GNB qui a laissé une centaine de morts ainsi que des milliers de blesssés et de profusion des prisonniers politiques (444).

Tout cela a provoqué l'isolement du régime a un point tel, que même ses anciens alliés l'abandonnent un à un, pour ne pas être complices de cet usage illégitime de la force contre des millions de citoyens désespérés à cause de la crise humanitaire qui les accable.

Le plus grave, c'est que le Venezuela rentre dans une phase très dangereuse, dans le cas que le régime persiste à imposer son Assemblée Constituante  unilatérale, le 30 juillet prochain, avec des députés choisis et imposés en interne, ce qui n'aurait d'autre but que de donner une apparence de "légalité" à la radicalisation d'un régime totalitaire en échec. 

La Communauté Internationale fait preuve d'inquiétude et propose différents mécanismes pour éviter la catastrophe, dont les conséquences sont imprévisibles, et elle conseille des voies qui puissent permettre de construir une confiance si nécessaire, pour arriver à un  Gouvernement de Transition qui puisse resoudre l'actuelle crise, basée sur la Constitution et les Accords Internationaux en vigueur.

Et ceci n'est pas facile, car le seul chemin est une sortie avec une véritable négociation pour la transition, à fin d'éviter des pires maux.  Mais le terme "négociation" est devenu un  mot tabou autant pour le régime - qui considère que tout dialogue doit se limiter à un monologue pour se maintenir au pouvoir avec la "révolution"; tandis que l'opposition se sent trompée dans sa bonne foi suite aux expériences  antérieures, où les régime n'a pas respecté ses engagements.

Ce qui est certain, c'est qu'il n'existe pas de solution miracle.  Aucun gouvernement ou organisme international peut mettre la main dans cette histoire, et la seule chose qu'ils peuvent faire c'est de nous soutenir et de nous aider à trouver une solution pacifique.  Mais les artificiers de notre avenir, c'est nous, les vénézuéliens, et c'est à nous de trouver le moyen pour en finir avec ce cauchemar, car le seul objectif est de donner un sens à cette transition si désirée par des millions de vénézuéliens, qui désirent une meilleure qualité de vie, vivre en paix et en démocratie, et avec le respect des Droits Humains de tous.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.