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Le lendemain de ça, pas content de l’indifférence générale face à son bruyant et couteux caprice, il s’impose sur les ondes (radio et TV), pour lancer des menaces aux plus pauvres: vous n’avez pas voté pour moi, et bien je ne construirait pas des logements pour vous. Comme si ces logements étaient financés par lui avec son argent personnel, et non avec les budgets publics de tous les vénézuéliens, destinés à ça. Comme si c’était un cadeau ou un prix que les plus pauvres n’auraient pas gagné, car ils n’ont pas fait ce qu’il attendait d’eux, et qu’il fallait les punir.
Et les choses ne s’arrêtent pas là. Malgré le fait que le vote est secret, des chefs de service dans différentes administration ont éxigé à leurs employés de fournir la preuve qu'ils ont voté pour le PSUV (prendre une photo avec son portable), sous peine d'être immédiatement renvoyé le lundi matin en arrivant à leur travail
Ainsi aussi que des listes d'employés qui n'auraient pas voté pour la révoluion et qui ont été immédiatement licensiés sont apparu à l'entré des Pedeval - chaine de distribution d'aliments et de biens de premiere necesité du regime.
Il va sans dire que les ouvriers des entreprises publiques sont eux aussi punis, et ne recevront pas leur prime de Noël, car au yeux du régime, ils ne se sont pas suffisament impliqués en politique, et ils ont donc trahi la révolution.
Comme ils ne peuvent pas deviner vraiment, qui à voté pour ou contre, la mesure répressive est monté d’un cran: maintenant il n’y aura de vente d’aliments et médicaments que pour ceux qui on la carte du parti (le PSUV). Comme si le souverain devoir d’un gouvernement se limitait à satisfaire les besoins que de ses partisans, et que le reste du pays crève, c’est pas son problème.
Mais tout cela n’est que broutilles, Maduro continue - après avoir accepté publiquement les résultats - par décider d’installer avec Diosdado Cabello, président sortant de l’AN une “commune” à la place de l’Assemblée Nationale. Le hic est que la figure de la commune n’a aucun cadre légal prévu dans la Constitution du pays. Le seul Parlement cité et reconnu par notre Carte Magne, est l’assemblée Nationale, et cette même Carte Magne établi que c’est la voix du Peuple Souverain, qui décide sa conformation en s’expriman par le vote.
Donc le “Président” veux violer la Loi et imposer son mécontentement en créant à l’intérieur de son propre gouvernement, une assemblée parallèle et illégale, en se moquant de cette manière de la volonté de tout un peuple qui c’est exprimé dans les urnes le 6 décembre dernier, et qui a donné à l’opposition 112 députés, contre 55 au chavisme, c’est à dire une majorité qualifiée.
Comme ça n’a pas l’air de marcher, ses chiens de garde cherchent à impugner les députés tout franchement élus, avec n’importe quel prétexte.
Aujourd’hui la nouvelle “nouvelle” est que Nicolas Maduro remet en question les résultats, car dans un système complètement contrôlé par les chavistes, pour lui ce n’est pas normal de ne pas avoir gagné, et que sûrement les votes nulls sont pour lui.
Il ne veux pas admettre que la “révolution” chaviste a échoué, et cette défaite n’est pas l’oeuvre de l’opposition vénézuélienne, mais de l’énorme dissidence dans les rangs du chavisme, fatiguée de faire des quels interminables pour trouver quelque chose à manger, et de voir mourir ses proches dans un pays où l’insécurité est déchaînée.
Si Maduro n’accepte pas la volonté du peuple qui s’est exprimé par le vote, et s'il continue de vouloir s’imposer à la force, il va terminer très mal, car d'une par, le peuple qui s'est exprimé haut et fort, ne vas accepter ni magouilles ni entourloupes, et de l'autre, les militaires lui on fait un signe le 6D en refusant de le soutenir, quand les résultats ont été connus, avant même de les annoncer au monde, en refusant de le suivre dans sa tentative de ne pas reconnaître sa défaite.
Faite gravissime qui va à l'encontre de tout: du droit, de la volonté populaire, et de toutes les lois existantes: Aujourd'hui 16 décembre, le president Maduro a perdu toute légitimité et crédibilité, ainsi que la majesté presidentielle, en faisant un appel à la non reconnaissance de la prochaine Assemblée Nationale, qui, le l'oublions pas, viens tout juste d'être élu par la grande majorité de venezueliens.
S'il décide de se maintenir dans cette ligne de mauvais perdant, et de ne pas accepter la volonté du peuple, il risque de passer une fin d'année très agitée, Nicolas Maduro.