Avec la grande défaite électorale aux parlementaires du 6D, la conduite dictatoriale de Maduro et de son bras judiciaire (le TSJ) ont explosé aux yeux de tous, et qu’il n’existe pus de démocratie en ce monde qui ne qualifie pas de dictature son refus a reconnaître la volonté souveraine du peuple qui en a décidé ainsi, en usurpant les attributions constitutionnelles de l’Assemblée Nationale; en les harcelant et censurant dans les médias et en refusant de libérer les prisonniers politiques, fermant ainsi toutes les portes à une sortie démocratique, tel que le signale le Président de l’Assemblée Nationale, Henry Ramos Allup.
En déclarant “inconstitutionnelle”, la Loi d’amnistie, Maduro et son TSJ non pas écouté le Secrétaire Général de l’OEA, Luis Almagro, quand il dit “qu’au Vénézuela il est nécessaire une Loi d’Amnistie qui rende les prisonniers politiques à leurs familles”. Et pire encore: le Haut Commissionnaire des Nations Unis pour les Droits de l’Homme a déclaré qu’il “était très déçu et surpris par la décision du TSJ de déclarer cette loi approuvée par le parlement, inconstitutionnelle, surtout en tenant compte que le gouvernement nous a demandé notre point de vue légal y et nous leurs avons répondu qu’elle était conforme avec tous les standards internationaux des droits humains”. C’est à dire, que le gouvernement a envoyé la Loi d’Amnistie à l’ONU avec la conviction qu’elle serait refusée. Mais comme l’ONU a certifiée que le texte est conforme aux standards internationaux des DDHH, Maduro et sa bande honteuse ont décidé de la marquer avec l’inconstitutionnalité qui définie toutes leurs actions.
Le porte-parole de l’ONU a remis en question le “manque d’indépendance du pouvoir judiciaire vénézuélien”, et clame pour “une profonde réforme du système judiciaire pour garantir son indépendance du gouvernement”, et a rappelé à l’Etat, qu’il “doit assurer le respect des droits et libertés de tous les vénézuéliens, inclus les défenseurs et militants des DDHH”.
Le refus à la décision du TSJ a été général: le Congrès espagnol a appuyé l’amnistie et à répudié les insultes dénigrantes de Maduro à Rajoy, avec les votes majoritaires du PP, Psoe, Ciudadanos, PNV et les anti-séparatistes catalans. Seuls se sont fait remarquer par leur abstention Podemos, ne pouvant faire autrement en vue des généreuses donations reçues de Chávez et Maduro.
L’International Socialiste et autres Organisations internationales ont déclaré que “le TSJ vénézuélien encours le délit d’usurpation de pouvoirs et méconnaissant la volonté du peuple souverain”. Même les Etats Unis se sont prononcé en accusant Maduro d’utiliser le TSJ ainsi que les forces de l’ordre pour arrêter et juger de manière arbitraire leurs opposants, et ont manifesté leur inquiétude au sujet de l’impunité au sein des ces mêmes forces de l’ordre, en précisant que des fonctionnaires peu gradés payent pour les abus commis par des fonctionnaires haut gradés, et a aussi remis en question le harcèlement aux divers médias (plusieurs quotidiens ont été fermés depuis le début de l’année ainsi que des chaines de télévision est de radio retirées des ondes).
Et tout cela sans oublier le rôle de Tibisay Lucena qui depuis des semaines refuse de remettre les documents nécessaires pour réaliser les démarches pour mettre en route le referendum révocatoire, et toutes les menaces qui ont été lancées depuis par différents représentant du régime, quand à l’usage qu’ils feront de cette liste, faisant allusion à la tristement célèbre Lista Tascón. (Les signataires de la première demande de referendum ont été poursuivis, certains sont encore en prison, d’autres ont été assassinés, et beaucoup ont du s’exiler).
Mais la dictature vénézuélienne n’est pas comme n’importe quelle autre dictature, en plus de la répression et des prisonniers politiques, ce qui est déjà énorme, il y a une hyper-inflation, des pénuries, famine, violence, corruption, ce qui nous fait suivre le chemin tracé par la pire dictature africaine, lorsque l’on compare les indicateurs du régime de Maduro avec ceux du Zimbabwe de Mugabe.
Le FMI estime une chute du PIB du 10% et une inflation entre 1700 et 200% pour 2016-17. Depuis l’arrivée de Maduro l’inflation des produits alimentaire dépasse déjà les 1000%. Le désastre est tellement énorme, que le BCV ne peut plus imprimer des billets (malgré l’impunité concédée par TSJ), car les mois dernier le BCV devait 250 millions de $ aux imprimeurs anglais “De la Rue”.
PDVSA doit aux 4 grandes entreprises de services pétroliers 2300 millions de $, de sorte que Schlumberger préparer ses valises pour partir. Et le non paiement à l’Uruguay, Panamá, Brésil et Argentine nous ferme toute possibilité de crédit pour l’importation d’aliment que nous ne produisons plus.
La pauvreté au Venezuela a augmenté, non pas par la chute du prix du pétrole, comme à tendance répéter mensongèrement Maduro, mais cela à bel et bien démarré lorsque le pétrole était au plus haut: dans son rapport la Cepal précise qu’entre 2010 et 2013 - avec un baril au dessus des 100$ - le taux de pauvreté avait augmenté de 4,9% pour arriver à 31,2%.
Une enquête de la UCAB, UCV et SB sonnait l’alarme en rapportant que “tandis qu’en 2014 48,4% des foyers et 52,6% des personnes se trouvaient en situation de pauvreté, en 2015 cela a augmenté pour atteindre le 73% et 76% respectivement. Le CENDAS informe de son côté que “pour la première fois, le salaire minimum ne couvre que 7,9% des produits de première nécessité, et que durant ces 13 dernières année de contrôle des prix, 9 ont été caractérisés par des pénuries.”
Le rapport de ENCOVI révèle que 50% des vénézuéliens ont écarté le lait, les produits laitiers et les oeufs de leur alimentation, et que 3,5 millions de personne ne font que deux repas par jour et que 81% de la population présente en 2016 des différents degrés de pauvreté.
Si nous ajoutons à tout cela que les hôpitaux vénézuéliens ne fonctionnent qu’avec 5% de leurs besoins en matériel, équipement et médicaments et que 46 nouveaux nées sont morts depuis le début de l’année seulement au HUC, que devrions nous dire à Maduro qui s’entête à refuser l’aide humanitaire internationale et sans aucune honte déclare qu’ “au Venezuela la gens sont beaux et ont bonne mine”? Que devrions nous lui dire quand on constate que les bolilurgueses possèdent des avions privés, des yatch et même des aras et des chevaux, qu’on découvre qu’ils ont des comptes millionnaires en Andorre, Suisse et autres paradis fiscaux au même temps qu’il dit qu’ “il souffre énormément quand il constate que quelqu’un commet un délit de corruption”?, au même temps que le Député Julio Borges vient de rendre publique la décision de Maduro de donner 1,4 milliards de $ à Cuba pour developper son agriculture urbaine tandis qu’au Venezuela les gens meurent littéralement de faim et de maladies bénignes par manque d’aliments et de médicaments?Les preuves sont indéniables: le gaspillage, l’incompétence et la corruption chaviste ont détruit notre pays, le Venezuela.