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L’inflation non plus il ne l’a inventée, mais avec ses politiques économiques erratiques il a réussi que le Venezuela soit le pays N°1 avec le taux d’inflation le plus haut au monde.
L’insécurité ce n’est pas non plus lui qui l’a inventée , mais avec les chavistes au pouvoir, Caracas est devenu la ville avec l’indice de criminalité et de morts violentes plus haut au monde.
Un autre aspect antérieur à l’arrivée de Chávez au pouvoir, c’est la précarité matérielle et économique de certains secteurs de la population; mais aujourd’hui la pauvreté s’est généralisée et la pauvreté extrême est en considérable progression.
Certes, il y a beaucoup de choses que Chávez n’a pas inventé, mais sur lesquelles nous n’avons pas le moindre doute, il les a considérablement aggravées. Lui et son successeur sont directement responsables de la désastreuse situation de crise humanitaire que vie le pays, sans aucun précédent dans l’histoire de la démocratie vénézuélienne.
Avec Chávez la République a été détruite et la séparation des pouvoirs anéantie.
Chavez a aussi fracturé la société a un extrême tel, que la polarisation est devenue une maladie sociétaire.
Il a militarisé l’administration vénézuélienne, plaçant au doigt des militaires dans toutes les hautes fonctions de l’état.
Il a aussi militarisé la société civile avec la création de groupes paramilitaires (les fameux colectivos), qui ne sont pas prévus dans la constitution mais que l’état finance, protège et parraine. Ces groupes armés et violents, agressent les députés de l’Assemblée National et assassinent des jeunes et civiles sans défenses lors des manifestations, sous les yeux approbateurs de Chávez. Ils représentent une de ses créations les plus meurtrières et néfastes
Chavez a permis des degrés de corruption dans des proportions inimaginables aux membres de sa familles et à ses amis proches. C’est comme cela que 60 mil millards de dollars ont disparus des caisses publiques vers des paradis fiscaux, sans que personne de rende des comptes. De l’à l’intérêt de la création de l’ALBA.
Il a aussi confié l’administration des dossiers les plus sensibles de la nation aux Castro. Ceci est un sujet réellement novateur, criminel et dangereux pour notre souveraineté.
Il a donné des millions de dollars du trésor publique à des pays de l’ALBA, laissant à l’abandon nos écoles et nos hôpitaux.
Il a aussi financé avec notre argent, des mouvement d’extrême gauche et des groupes terroristes un peu partout sur la planète.
Il a permis que le Venezuela devienne le refuge de guerrilleros des FARC colombiennes et terroristes islamistes, allant jusqu'à leur fournir des passeports diplomatiques.
Son régime a permis - comme jamais cela n’était arrivé avant - que le Venezuela devienne la principale plaque tournante de la drogue, à travers le Cartel de los Soles, dirigé par quelques uns de ses camarades putschistes.
Et malgré tous ces faits, connus de tous et impossibles de cacher, le candidat Mélenchon fait l’apologie de Chávez et de son successeur.
Affirmer comme il le fait, que son programme “présente des points intéressants” est une pirouette à l’honnêteté ou une chimère dénouée de sens. La pensée et l’esprit radicalement staliniste autant du criollo comme du gaulois, est le principal facteur de destruction de la société. Une véritable supercherie.
Ils profitent de la lassitude et du mécontentement des citoyens, suite aux erreurs et injustices du fonctionnement de la démocratie, pour finalement la dynamiter et la détruire. D’ailleurs Benito Amilcare Andrea Mussolini "Il Duce" lui aussi était un homme d’expérience politique, syndicaliste, journaliste, agitateur et ex-militant du parti socialiste, tout comme Mélenchon. En plus d’être un extraordinaire démagogue populiste, de ceux là qui ne s’adressent pas à l’intelligence des citoyens, mais aux tripes des gens. Et le résultat est connu de tous: le totalitarisme à l’italienne.
Paraphrasant Vargas Llosa, Mélenchon est un de ces individus que de se faire avec le pouvoir, se transformerait tôt ou tard en un de ces “gouverneurs” qui n’hésiteraient pas à sacrifier le futur de toute une société, pour un présent éphémère.
Mélenchon ne mérite par notre soutien électoral. Aussi simple que ça.
Chipilo Pulido