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Résistant à la dictature chaviste de mon pays: Venezuela

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Billet de blog 18 janvier 2017

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VENEZUELA INFOS : Le nez de Pinocchio ou les mensonges de Maduro

Faux arguments, vrais mensonges, informations incomplètes. Voici les incohérences du discours du dictateur Nicolas Maduro, dimanche dernier en rendants son rapport de gestion de manière inconstitutionnelle au Tribunal de Grande Instance au lieu de le présenter à l’Assemblé Nationale, tel que c’est prévu dans la Constitution Nationale

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1

Que le Venezuela paye ses dettes.  Que l’insécurité est la faute d’une “guerre de criminels” contre son gouvernement.  Que les pénuries sont provoquées.  Que l’opposition s’attaque au droit à s’alimenter.  Si le nez de Maduro s’allongeait à chaque mensonge, désinformation ou omission durant la présentation de son Mémoire de comptes 2016, il n’aurait pas pu rentrer les locaux du TSJ dimanche dernier,lors de son exposé.

Pendant cinq heures, le dictateur a raconté comment lui - un pauvre ouvrier, comme il s’est autoproclamé à plusieurs reprises - a bataillé durant cette “longue et pénible année", et selon sa perception très personnelle, il en était sorti “vainqueur”, car ni la “guerre économique”, ni l’empire, ni les parlementaires apatrides de l’opposition, n’ont pu le faire basculeur du pouvoir (qu’il détient à la force et d’une main de fer) 

Mais analysons son bilan point par point.

ALIMENTATION:

1.- Pendant son allocution, il a affirmé (sans preuves, comme à son habitude) que l’opposition avait attaqué le “droit à l’alimentation” du peuple; que le pays souffrait toujours d’une pénurie provoquée, et que  lui il l’avait combattu héroïquement en installant les Comités Locaux pour l’Alimentation Productives CLAP. (Ce sont des sacs vendus à la population, qui ne peuvent pas choisir leur contenu, les personnes sont donc obligées de prendre ce qu’on leur impose sans garantie de régularité de livraison ni équilibre alimentaire) 

Mais il a tout bêtement omis de dire qu’il avait lui même oublié de garantir ce droit fondamental à l’alimentation dans les diverses institutions qui dépendent directement de sen cabinet.  Cela a été le cas pour les hôpitaux, où les malades n’ont pas reçu ce service; les universités publiques, qui ont tout simplement fermé les cuisines et réfectoires pour suppression de budget; des écoles, où les cuisinières on du servir les goûters à la place du déjeuner; ou dans les maisons de retraite de la Sécurité Sociale, où les personnes âgées ne recevaient plus leurs trois repas par jours; et même dans les prisons où des détenus sont morts pour cause de dénutrition.

L’exécutif n’a plus assuré son devoir envers des millions de vénézuéliens, les quels, faute de pouvoir couvrir leurs besoins de base, on du s’alimenter d’ordures et détritus.  Et ce phénomène s’est accentué en 2016: selon une étude de More Consulting, 15% de la population a admit s’être nourri de déchets et que 53% de la population ne faisait plus les trois repas par jour indispensables pour garantir la bonne santé de tout être humain.

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Ce vieil homme cherche de la nourriture parmis les ordures © Alessandro Falco/Al JAzeera

Maduro n’a pas parlé non plus de la destruction de la production nationale - qui avait commencé à l’époque Chávez avec les expropriations et restrictions imposées aux industriels, producteurs et commerçants - ce qui est une clé importante pour comprendre et expliquer cette situation de pénurie dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui.

La Mission Alimentation dépends des importations de produits qui ne se produisent plus au Venezuela - comme c’est le cas pour le sucre, vu que plus du 50% des raffineries de sucre sont paralysées -.  

C’est comme cela que depuis 2013, première année de mandat de Maduro, et pour 2016 il annonce une augmentation du 51% des importations.

#Secuelas de una Expropiación, Vol.5 | VIVOplay © Vivo Play

2.- Maduro a proclamé que les CLAP on accompli la mission de faire diminuer le “bachaqueo” (vente à la sauvette de produits de première nécessité), et que malgré que quelques cas avaient été détectés dans certains comités, ces cas étaient minoritaires. 

Ce qu’il a omis de dire c’est que les CLAP sont une nouvelle forme de tirer profit  de la crise.  Ceux qui en tirent le plus de bénéfices ce sont ces propres membres, les plus proches au procès révolutionnaire, puisqu’ils profitent de “commissions” pour le transport des sacs, pas de factures fournies, ce qui permet de négocier les sacs comme beau leur semble à qui ils veulent de manière spéculative.

Illustration 4
Un sac CLAP, 1 par famille pour 1 mois

Maduro n’a même pas pensé à mentionner comment la corruption s’est infiltré dans les différentes étapes de la commercialisation des aliments et produits de première nécessité, ni de comment les militaires, malgré qu’ils contrôlent le Ministère de l’Alimentation depuis des années, non pas freiné le phénomène, au contraire : ils sont les principaux acteurs pour que les produits arrivent dans les étals des bachaqueros.

Evidement, il n’a pas fait non plus, mention du rapport de la Surintendance des Institutions Bancaires (SUDEBAN), qui avait dénoncé le bachaqueo comme un des divers mécanisme de blanchiment de capitaux.  Le délit fût dénoncé par Mildred Camero, ex présidente de la Commission Nationales de la Lutte Anti Drogues (CONACUID) et experte en matière de drogues, qui a affirmé que des fonctionnaires de son institution avaient détecté des accroissements disproportionnés dans les comptes de revendeurs, et qui ne sont que des fonds produits par la vente de drogues.

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SECURITE

1.- “Venezuela offre à la Colombie amour, soutien et solidarité”.  Ce sont les paroles qu’a dit Maduro sur le supposé soutien de son régime à la Colombie.

Mais, car avec lui il y a toujours un “mais”, en 2016, près de 1500 colombiens habitant la zone frontalière ont été déportés de manière violente et inhumaine.  Et durant les trois ans de Maduro au pouvoir, ont augmenté non seulement la déportation de colombiens mais aussi les violations à leurs Droits Humains. Certains ont été arrêtés de manière illégale par les OLP et sont restés détenus sans ordre de capture ni procès judiciaire, isolés et empêchés de tout contacts avec leurs familles et avocats.

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Colombiens expulsés du Venezuela Manu Militari

2.-  “La guerre criminelle est un des fronts que nous avons dû attaquer.  Ils les ont provoqués, payant des criminels pour causant peurs et angoisses” a dit Maduro lors de son allocution, cherchant donner une explication quelconque et surtout externe au problème de l’insécurité que son régime n’a non seulement pas réussi à contrôler, avec l’Opération de Libération du Peuple (OLP), mais qui a augmenté de manière drastique.

La réalité est que le régime a crée les “zones de paix”  telles que Barlovento, Valles del Tuy, Cota 905, El Valle ou El Cementerio, mettant à leur têtes des bandes de criminels qui extorquent, contrôlent  la vente et distribution de drogues, séquestrent et volent des véhicules.  Dans d’autre régions du pays, comme à Mérida, ou au 23 de Enero (à Caracas) se sont les colectivos (associés, financés et armés par le régime) qui provoquent des actes violents et des agressions aux personnalités de l’opposition et lors de manifestations, en toute impunité.

Et pour énième année consécutive, le nombre d’homicides a encore augmenté, terminant l’année 2016 avec 28 479 morts violentes, ce qui nous donne le fatidique taux de 98,8 pour chaque 100 000 habitants l’année dernière, et nous place  à la tête des pays les plus violents du monde.

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Les Tupamaros, colectif armé et violent proche de Maduro

3.- “Sans aucun doute, Tareck El Aissimi est le meilleur ministre de relations extérieures que n’a jamais eu le pays” déclare Maduro, pour justifier qu’il a demandé au flambant nouveau Vice-Président de réduire la criminalité.

Mais bien entendu, aucun argument de poids qui soutienne son affirmation sur El Aissimi n’a été avancée, qui de sur plus affiche à son actif le triste record d’avoir laisser augmenter de 60% les homicides lors de sa gestion en tant que gouverneur de Aragua.  Les chiffres sont passés de 13 153 homicides dans son état à 21 692.

En plus, pendant la période à laquelle El Aissimi était ministre de Chávez, il avait perdu le contrôle du système carcéral, ce qui l’a obligé (à Chávez) de créer le Ministère des Services Pénitenciers

Donc, avant de prendre en charge la Vice-présidence, El Aissimi, Gouverneur de Aragua a réussi le lauréat de faire de son état le plus violent du pays, avec un taux de 142 homicides pour 100000 habitants.

Et bien évidement il a omis de parler de l’impossibilité pour El Aissimi d’ exercer cette charge, en raison de sa double nationalité, ce qui est très clairement exprimé dans l’article 41 de notre Constitution Nationale; ou ses liens avec le ezbolah et le rôle qu’il a joué pour faire obtenir à pas moins de 137 terroristes des passeports vénézuéliens, pour pouvoir rentrer aux Etats Unis et Canada, en plus de  son réseau de blanchiment d’argent provenant de la drogue, plus précisément du Cartel de los Soles,  pour financer des groupes extrémistes du moyen orient. A quoi bon s’encombrer avec ces petit détails, direz vous!

4. “González López est le meilleur directeur du SEBIN que nous n’avions jamais eu”, dira Maduro comme éloge à la labeur du Général Gustavo Gonzáles López, ex ministre des Relations Intérieures, Justice et Paix et actuel directeur de la police politique.

Et le corps de sécurité que dirige González López n’a cessé d’être dénoncé par les observateurs et militants des Droits de l’Homme, pour activités irrégulières et délits multiples et divers, qui vont de la maltraitance à la torture des détenus de conscience (ils n’ont commis aucun délit), jusqu’à exiger des pots de vin pour appliquer les ordres de libération émises par le Tribunal Suprême de Justice.

Economie

1.- Maduro s’est venté à plusieurs reprises d’avoir payé 60 mil millions de dollars de dette externe, et de ne pas être tombé dans le default; tout en dénonçant un complot international contre lui et sa politique économique.

Par contre ce qu’il n’a pas dit c’est que pour payer cette dette il a augmenté le déficit entre 35 et 40 mil millions de dollars, ce qui limite les possibilités du pays de réaliser des importations de biens de première nécessité, tels que nourriture ou médicaments, ce qui ne laisse pas beaucoup de choix aux vénézuéliens. Et selon les chiffres présentés par lui même, les rentrées de devises sont tombées en 2016 à 5mil 291 millions de dollars, ce qui représente une contraction du 60% par rapport à 2015.

2.- “La défense du salaire a été une priorité, avec une augmentation cumulée du 424%, et nous continuerons sur cette voie jusqu’à ce que nous puissions compter avec un secteur productif solide.  Les prix augmente comme conséquence de la guerre économique et je cherche protéger les travailleurs”.

Mis à part reconnaître qu’il ne contrôle rien du tout et qu’il ne comprend rien à l’économie, il ne dit pas grand chose.  Toutes ses hausses de salaire (5 depuis 2016) sans consulter les divers secteurs concernés, et malgré ses promesses de réduire le chômage a 5%, celui ci ne fera qu’augmenter, surtout avec le million de travailleurs de toutes ces entreprises poussées à la faillite avec ces décisions économiques sans que ni tête, qui vont à l’encontre de tout bon sens.

Et avec une inflation du 700% fin 2016, le Venezuela représente la pire économie mondiale en ce qui concerne la croissance et l’inflation.

Illustration 8
l'inflation en 2016

3.- Que dans l’imaginaire de l’esprit malade et tordu de Maduro, le Bolívar soit la devise la plus recherchée et prisée au monde, c’est déjà de la folie, mais ce qui s’en es suivi est scandaleux: début décembre 2016, à la veille de Noël il a décidé de retirer de la circulation en 72 heures, les billes de plus haute dénomination, c’est à dire, les billets de 100.  Mis à part créer un chaos incommensurable, avec pillages, blessés et morts, dont il n’assume d’aucune manière la responsabilité, il s’est trouvé très malin d’avoir, toujours selon lui, donné un sacré coup de poing aux mafias.  On se demande encore lesquelles, où…..  Entre temps, il a prolongé la validité des dits billets, car les nouveaux , imprimés depuis août dernier ont eu du mal à arriver depuis la Suède, pour cause de non paiement de la facture à l’imprimeur!  Ridicule, vous-dites?  Nous sommes bien d’accord!  

Les nouveaux billets ont timidement pointé le bout du nez que le 16 janvier, pas partout, ni en quantité suffisante, ni dans les distributeurs.  Pour cela il faudra attendre encore deux mois même si le Sudeban (la Superintendencia de las Instituciones del Sector Bancario de Venezuela) n’ont toujours pas communiqué sur le sujet.

Il est évident que la supposée guerre économique dont se plaint Maduro en permanence, n’est que la conséquence exclusive des catastrophiques décisions prises en la matière ces quatre dernières années, et à cela faut pas oublier d’ajouter la  corruption institutionnalisée au sein du régime à tous les niveaux.

Logements

1.- “Nous avons rompu tous les records (de construction) de logements.  Miracle de Dieux, miracle de la révolution”.  Avec cette phrase Maduro a célébré, malgré la crise de cette dernière année, que son gouvernement a encore construit 370 mil logements sociaux, un chiffre jamais réalisé auparavant par aucune administration au Venezuela.

Ce chiffre, ajouté au supposé million de logements qui auraient été bâtis jusqu’en 2015, font un total de 1 370 000 maisons ou appartements.  Et en quatre ans Maduro assure avoir livré 1 023 000 logements. 

Mais le 2 décembre dernier, le Programme Vénézuélien d’Education pour les Droits Humains (Provea), avait prouvé auprès de la Commission Inter-Américaines des Droits Humains l’inexactitude de ces chiffres avancés par le régime dans la cadre de l’audience pour le “Droit au Logement au Venezuela”

Rafael Uzcátegui, coordinateur général de Provea a signalé, que selon les rapports de la Banque Centrale du Venezuela BCV, et les Mémoires et Comptes des ministères concernés (Logement et Travail), le secteur de la construction a été l’un des plus affectés par la crise et que sa décroissance était de l’ordre de -23%.  Alors, comment le régime de Maduro aurait pu construire plus de logements que tous les gouvernements précédents, quand ce secteur d’activité a été l’un des plus touché par les pénuries et la crise?

De surplus, ces mêmes rapports signalent que pour les années 2014 et 2015, la pénurie de matériaux de construction, les conditions climatiques ainsi que le manque de main d’oeuvre qualifié avaient provoqué des retards dans le chronogramme de livraison.  Le manque d’accessibilité aux données, en plus des informations contradictoires de la Misión Vivienda ont empêché durant des années la vérification de ces informations, selon constatation de PROVEA et Transparencia Venezuela.

De toutes manières mêmes sans données fiables des organismes concernés, plus d’un million de nouveaux logements en trois ans devraient être visibles.  Et on a beau chercher tout au long et large du pays, impossible de les trouver!

2.- Maduro a toujours refusé, depuis la décision de l’Assemblée Nationale de créer la “Loi des titres de propriété aux bénéficiaires de la ‘Gran Misión Vivienda’ et autres programmes de logements sociaux” d’accepter cette Loi et à demandé au Tribunal de Grande Instance de la déclarer illégale.  Car selon lui, les bénéficiaires n’ont pas besoin de titres de propriété  qui pourraient les pousser à revendre ses biens et en tirer quelconque bénéfice.  C’est à dire, pour lui c’est plus “digne” d’occuper un logement sans aucune garantie ni document qui puisse le protéger juridiquement, nonobstant que les standards internationaux engagé par les Nations Unies et l’Organisation des Etats Américains - OEA - établissent très clairement que le droit au logement ne peu s’accomplir que si les bénéficiaires ont une garantie juridique.  Et une simple adjudication n’offre aucune garantie, et encore moins dans un pays où, par le biais des OLP, plus de 1500 expulsions forcées de ces logements sociaux ont été exécutées en 2016. (Mais si autant de logements ont été construit, pourquoi expulser des pauvres gens, vous demanderez vous… Et nous aussi!)

Des logements dignes est un droit inscrit dans l’article 82 de notre Constitution, législation qui établi aussi dans son article 21, numéral 2, que les autorités sont obligées d’offrir aux personnes et aux familles la sécurité juridique de l’occupation de leurs logements.

Education

Maduro a aussi, lors de son discours affirmé que l’offre d’éducation publique du pays se place autour du 82%, ce qui représente selon lui, plus de huit millions d’élèves inscrits dans les écoles de l’Etat.

Il a aussi fait référence à une supposée augmentation des matricules universitaires.  Selon ses chiffres, il y aurait plus de deux millions d’étudiants dans les universités financées par l’Etat.

Ce que Maduro ne dit pas c’est que l’investissement pour l’éducation pour l’année 2016 a été réduit de 86% par rapport à 2015 selon le rapport du Forum pour le Développement Soutenu des Nations Unies, publié par Transparencia Venezuela.

Dans une enquête de “Educación Miranda”, nous apprenons que 86% des enfants en âge scolaire on peur de ne rien avoir à manger à la maison, et 55% déclarent manquer l’école car ils doivent accompagner leurs parents faire les queues pour trouver des aliments.

Dans son discours de cinq heures, Maduro n’a non plus rien dit sur la fuite des maitres et professeurs à l’étranger ou au secteur privé, pour cause de très bas salaires, harcèlement politique et mauvaises conditions de travail du secteur public.

SANTE:

1.- Maduro a célébré qu’en 2016, il y a eu 28 millions de consultations médicales dans plus de 14 mil ambulatoires de santé (Barrio Adentro) dans tout le pays.

Bien sur il a omis de dire que l’année précédente, le nombre de consultations dans les ambulatoires a été de 75 438 371 dans les secteurs populaires selon le Mémoire et Compte du Ministère de la Santé 2015. Si nous comparons ces chiffres, cela représente une diminution du 62,8% par rapport à l’année antérieure.

2.- Il a voulu  faire croire au succès de cette Misión Barrio Adentro, fort de ses 10 mil centres de consultation dans tout le pays;

Mais ce qu’il n’a pas dit, c’est que ces centres n’offrent pas tous les services supposés ni tous les jours de la semaine, vu le manque de personnel d’une part, et d’équipement et médicaments pour traiter les patients de l’autre.  Ces faits ont été publiés par El Pitazo qui a dévoilé que ces centres d’attention populaires sont très touchés par la crise et ne peuvent pas prêter les services pour lesquels ils ont été conçus.

Illustration 9

 Et tou ceci n'est qu'une petite partie de tous les problèmes que nous subissons les venezueliens au quotidien avec cette mal nommée "révolution"

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