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Billet de blog 18 janvier 2018

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Venezuela Infos : l’état doit répondre face à l’opération de police meurtrière

Note de presse de Amnesty International

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17 enero 2018, 17:02 UTC

L’opération des forces de sécurité qui avait pour objectif la détention de l’ex fonctionnaire de la CICPC - Corps d’investigations scientifiques pénales et criminalistiques - Óscar Pérez ainsi que d’autres personnes qui se sont soulevées contre le régime, paraît avoir été réalisé en complète illégalité, et fait sonner toutes les alertes sur les graves violations aux droits de l’homme, et aux crimes de droits international, a été signalé par Amnesty International.
Selon information officielle, le 15 janvier 2018, dans la communauté de El Junquito, de l’état Miranda, au Venezuela, une opération de sécurité s’est conclue avec le décès d’au moins neuf personnes, et cinq blessés.
Celui ci n’est que le dernier exemple de l’utilisation d’armes létales de guerre et de l’excès de force lors d’une opération de control de l’ordre publique, qui ont déjà fait des milliers de morts dans tout le pays.
A cette occasion les fonctionnaires ont fait usage des armes de guerre qui sont prévues non seulement pour tuer, mais pour diminuer les probabilités de survie. Sans oublier que lors de l’assaut’ la vie des voisins et des personnes autour ont été mises en danger aussi.

« Il est inéluctable que le régime vénézuélien s’assure que les autorités civiles puissent réaliser une enquête rapide, impartiale, indépendante et exhaustive sur l’usage volontairement létal de la force lors de cette opération, et puisse être éclairé le doute raisonnable qu’il en ressort qu’il s’agissait d’une exécution extra-judiciaire »a déclaré Érika Guevara Rosas, Directrice d,Amnesty International pour Les Amériques.

D’autre dénonces graves déjà publiées dans les médias, font mention de la participation de personnes étrangères aux corps de sécurité lors de l’opération, ainsi que le manque d’information aux familles des personnes décédées.
Amnisty International a aussi consigné la dénonce comme quoi les corps seraient incinérés sans l’accord des familles, sans autopsie et sans les diligences pertinente"

« Malgré que les faits n’ont pas encore été établis, les autorités avancent déjà des justifications sur les faits. Malheureusement ce n’est pas la première fois que les autorités vénézuéliennes justifient l’usage de force létale, sur des simples allégations « d’activités criminelles », sans en apporter les preuves légales et violant de manière flagrante l’état de droit » a ajouté Érika Guevara Rosas.

Conformément au droit international, il est formellement interdit lors d’opérations de maintenance de l’ordre publique d’avoir recours de manière intentionnelle à des forces et armements l’étales face à des situations qui ne représentent pas une menace sérieuse et imminente. Les autorités doivent donc prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter les morts ainsi que l’usage de forces létales.

L’état vénézuélien doit s’en tenir à ses obligations internationales, et cela inclue que l’usage de la force par les corps de sécurité restent encadrées dans les principes de légalité, nécessité, proportionnalité et comptes rendus.

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