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Résistant à la dictature chaviste de mon pays: Venezuela

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Billet de blog 18 octobre 2016

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VENEZUELA INFOS : Erradiquer la pauvreté

Cette semaine nous fêtons deux dates importantes pour l’humanité: la journée mondiale de l’alimentation, et la journée mondiale de l’éradication de la pauvreté.

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Illustration 1
Ce vieil homme cherche de la nourriture parmis les ordures © Alessandro Falco/Al JAzeera

Au Venezuela nous vivons cette journée mondiale de l’alimentation 2016, avec un triste constat: plus de la moitié de notre population fait moins de 3 repas par jour: 13,5 million le font deux fois par jour et 4,4 million seulement une fois.  Et cela se produit au milieu d’une crise sans précédant qui rassemble deux facteurs: une haute inflation et une grande pénurie d’aliments et de produits de première nécessité.

Face à cette grande pénurie, conséquence des expropriation de Chávez et des importations qui ont détruit la production nationale, la proposition du régime est de distribuer de manière arbitraire le peux qu’il y a.  Et le pompon du désastre est la résolution 41005 du 7 octobre dernier par laquelle le régime annonce qu’il prendra possession du 50% de tous les aliments et produits e première nécessité existant dans toutes les entreprises du pays.  Et cela, sans aucune procédure spécifique.  C’est juste une décision anticonstitutionnelle qui va augmenter les pénuries et les faillites des petites entreprises, car par “prendre possession” il faut comprendre, VOLER le 50% que disponible même dans une petite épicerie, ou chez un producteur qui vend déjà à perte, Loi des Prix Justes oblige.

La seule solution à se désastre est de produire, comme nous l’avions toujours fait avant le chavisme, tout ce qui aujourd’hui s’importe.

Fin 2015, 76% des vénézuéliens n’avaient pas les ressources nécessaires pour couvrir les besoins en alimentation.  En 2014 le chiffre était de 55%.  

C’est l’augmentation démesurée de la pauvreté qu’il faut combattre.  Le CENDAS signale que le coût de la “canasta básica” tourne aujourd’hui autour de 500mil bolívares, tandis que le salaire minimum est de 65 mil bolívares.  En gros le pouvoir d’achat du salaire minimum est d’à peine 10% du minimum pour subsister.

Tandis que toute l’Amérique Latine à profité du boom des prix des matières premières, le Venezuela s’est appauvri et s’est endetté grâce à ce modèle  qui a gaspillé, volé, et dilapidé la plus grande rente pétrolière de notre histoire, et n’a rien investi, ni économisé et nous nous trouvons maintenant face à cette crise prévisible.

L’économie vénézuélienne va encore se contracter de 10%, le PIB va se réduire  et le régime ne donne pas signe de corriger le tir ni de changer les politiques erronées.  C’est pour cela que c’est à nous, le peuple de virer ce régime malfaiteur et faire valoir par tous les moyens légaux à notre disposition notre droit d’appliquer l’article 333 et l’article 350 de notre Constitution.

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