Les nouvelles chaque jour n’ont rien de positif: des procès internationaux perdus par l’État vénézuélien, des militaires arrêtes pour traffic de drogues avec l’aggravante qu’ils sont proches, voir très proches des hiérarques du régime, des policiers mêlés à des affaires d’enlèvement, d’homicides et d’extorsion. En plus de la problématique des services publiques: coupures d’eau qui peuvent durer plusieurs jours, voir semaines, de même pour l’électricité, mais le régime ne se sent pas du tout concerné trouvant la parade d’accuser de cette situation le phénomène climatique “El Niño”, et propose comme unique solution de diminuer la consommation d’eau et électricité, voir de s’ auto-générer sa propre électricité.
Ainsi nous avons donc, que les différents secteurs du pays sont complètements détournés de leur fonctionnement normal, et un autre aspect qui touche des millions de personnes chaque jour, c’est la gravissime situation de l’industrie de l’automobile, laquelle est complètement paralysée, les concessionnaires prêtent un service moins que minimum, les voitures restent en ferraille dans les garages car impossible de se procurer des pièces de rechange, ou trop chères au point de représenter 4 ou 5 mois de salaire. El le pire est que face à n’importe qu’elle situation considérée défaillante par le citoyen lambda, le régime vénézuélien trouvera toujours une excuse, même en bloquant les chaine de TV et les radios avec des discours fleuve qui peuvent durer des heures, mais les réponses données, ne sont en aucun cas satisfaisantes, tout le contraire, car même les résultats de la pire politique économique et sociale sautent à la vue, et ils prétendent faire croire aux vénézuéliens que nous sommes une “Puissance”; et c’est à ce stade là que beaucoup d’entre nous, nous nous demandons “Puissance” en quoi? peut être en destruction d’économies? ou en production de misère?
Des situations aussi ubuesque que devoir acheter des bougies et des allumettes selon le dernier chiffre de notre pièce d’identité, seulement le jour où l’on a le droit de faire les courses, au quotidien provoque des situations d’incroyable humiliation parmi une population déjà à bout de nerfs et de forces.
Le dénominateur commun, dans tous les lieux publiques, ce sont les sujets de conversation général: tout va mal, qu’il est difficile de survivre au Venezuela avec ce désastre de révolution du XXIème siècle, et qu’il faut trouver des solutions… des bonnes solutions!
Reinaldo J. Aguilera R.