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Billet de blog 19 septembre 2017

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Venezuela infos: Les experts assurent que PDVSA est un pont pour le blanchiment

« La principale structure de blanchiment d’argent des FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie) est PDVSA (Petróleos de Venezuela, entreprise de l’état contrôlée par le régime chaviste) », ainsi la déclaré Douglas Farah, expert en crime organisé et antiterroriste.

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« La principale structure de blanchiment d’argent des FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie) est PDVSA (Petróleos de Venezuela, entreprise de l’état contrôlée par le régime chaviste) », ainsi la déclaré Douglas Farah, expert en crime organisé et antiterroriste.

Le 12 septembre dernier, Farah à présenté un exposé face au Comité de Contrôle International des Narcotiques, face au Sénat étasunien, où le sujet était « l’adaptation des efforts dans la lute anti-drogues des États Unis en Colombie ».

Dans l’interview donnée au « Diario Las Américas » , Farah a résumé comment est le fonctionnement des opérations de blanchiment de capitaux provenant du trafic de drogues: « un réseau parallèle a été mis en place au Salvador et Nicaragua pour bouger l’argent des FARC, principalement par le biais de PDVSA, dans une opération qui engage le régime vénézuélien, à ALBANISA (entreprise créée au Nicaragua avec des fonds de l’ALBA et contrôlée par Daniel Ortega) et Alba Petróleos, son équivalent au Salvador. »
« Dans ces structures, des irrégularités de mouvement de grandes quantités d’argent ont été détectées, ce qui nous oblige à enquêter sur l’origine de ces fonds ainsi qu’à leur destination » a déclaré l’expert.
Selon le point de vue de ce spécialiste, ce sont celles-là les bases qui constituent le fondement des sanctions imposées par les États Unis autant à PDVSA comme aux fonctionnaires du régime vénézuélien, signalés pour leurs liens avec le trafic de drogues et le crime organisé.
À la présentation face au Sénat des États Unis, Farah, qui travaille comme enquêteur du Centre National des Opérations Complexes de l’Université de La Défense Nationale, et qui est aussi président du cabinet de conseil IBI, LLC, s’est présenté comme enquêteur indépendant.
Dans ses déclarations, il a assuré qu'il a profité de cette occasion pour demander aux sénateur de pouvoir « enquêter sur les activités conjointes et liens entre PEVSA, ALBANISA et Alba Petróleos et a suggéré de maintenir les FARC dans la liste des organisations encouragent le terrorisme, tant que ne seront pas remplies dans leur totalité les points de accord de paix », récemment signé, ce qui a permis au groupe terroriste de devenir un parti politique.
Farah à rappelé que les pays qui forment partie de l’organisation appelée ALBA, créée par initiative de Hugo Chavez, et la bénédiction de Fidel Castro, n’est qu’une « alliance bolivarienne, intégrée par des pays qui comptent des régimes totalitaires et qui utilisent les ressources des dits pays comme s’il s’agissait de leur argent de poche. Ceci implique corruption, par l’utilisation de l’argent public sans aucune transparence »
L’analyste a aussi dénoncé que dans ce projet idéologique qu’est l’ALBA, les FARC sont concernées et à rappelé que ce groupe terroriste à toujours été disposé de faire le nécessaire pour soutenir ses alliés.
C’est un projet anti-démocratique qui cherche à imposer le modèle du socialisme du siècle XXI, c’est à dire, un modèle totalitaire.
Il a aussi expliqué que les structure de Alba Petróleo du Salvador et ALBANISA du Nicaragua, sont des entreprises parallèles dépendantes de l’argent provenant de PDVSA par Petrocaribe.
« L’analyse de ces structures révèle qu’il y a un complet manque de transparence dans la gestion de ressources. L’information que nous avons recueilli en Colombie et autres lieux, nous laisse penser sans aucun doute que l’argent provient toujours des mêmes sources: le traffic de drogues »

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