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Billet de blog 20 février 2016

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VENEZUELA INFOS : L'hôpital pour cercueil

La santé vénézuélienne tombe en lambeaux. Le plus grand luxe que peut proposer le système public de santé aux malades c’est un vieux brancard au milieu d’un couloir plein de monde. Et pour le reste: bonne chance!

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Le manque d'équipements médicaux, l’intermittence des services comme l’eau et l’électricité et un infrastructure insuffisante font que, ce que n’importe où ailleurs peut être traité en deux heures, soit ici une complication qui souvent se termine en décès prématuré du patient.  Une situation qui malgré qu’elle touche 90% de la population, passe sous le regard indifférent du régime de Maduro.

La catastrophe sanitaire, qui s’aggrave de jour en jour depuis ces dernières 17 ans de chavisme, se résume à ce que seulement entre 5 et 10% de la population qui arrive dans un centre de santé puisse recevoir des soins de base.  Ce qui veux dire, que ses besoins ne seront pas complètement pris en charge,  par manque d’équipements et de médicaments, et qu’il aura donc de la chance de s’en sortir vivant.  Du moins à court terme. 

Le manque d’investissement dans le secteur médical fait que les centres de santé soient saturés.  A la charge quotidienne (qui laisse déjà sans attention 90% des patients), il faut ajouter les problèmes des nouvelles crises sanitaires, telles que la dengue, les blessés par la violence criminelle, et tout dernièrement, l’épidémie de zica.  Une combinaison létale qui met en échec tous les centres de santé publiques ainsi que les missions de Chavez qui n’ont servi qu’à la fuite des (mauvais) médecins cubains qui étaient venus au Venezuela, et à engrosser les comptes bancaires de quelques fonctionnaires dans la chaîne de corruption chaviste.

Le programme d’Education et d'Action des Droits Humains, PROVEA, a réalisé une étude de la situation actuelle.  Selon son rapport, les manquements des centre de santé publique sont passés de 2665 cas en 2014 à 4332 en 2015, ce qui représente une augmentation du 48%.  Pa rapport à 2014, ma plus grande augmentation de dénonces est due aux pénuries de matériel chirurgical.  L’étude révèle aussi, que 17% des services ont été fermés.  Et PROVEA n’a pas été la seule a faire une étude sur le sujet.  Médicos para la Salud (réseau de médecin résidents des hôpitaux publiques), ont annoncé que 38% des blocs opératoires sont inopérants; que 28% des centres de santé manquent d’eau courante;  que 19% des équipements de radiologie, 22% d’échographies et 47% de tomographie sont défaillants.  En plus, qu’il y a des pénuries de matériel de base de l’ordre de55%; de matériel chirurgical du 60% et en ce qui concerne les cathéters et les sondes c’est le l’ordre du 51%.

Face à ce panorama, les centres de santé  se sont transformé en lieux sinistres, où médecins et équipes soignantes sont mains et points liés face aux échecs de cette mal nommée “révolution du XXIème siècle”, et les salles de soins ne sont plus un endroit pour se soigner mais se sont convertit en antichambre des cercueils. 

José A. Puglisi  

http://www.derechos.org.ve/informe-anual-2015/

https://www.hrw.org/es/news/2015/04/29/la-crisis-del-sistema-de-salud-de-venezuela

http://archivo.globovision.com/medicos-por-la-salud-denuncia-escasez-de-medicamentos/

http://www.visionglobal.info/medicos-por-la-salud-venezolanos-mueren-por-falta-de-insumos-en-los-hospitales-del-pais/

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