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Résistant à la dictature chaviste de mon pays: Venezuela

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Billet de blog 21 octobre 2016

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VENEZUELA INFOS: Ils font leur "comming out"

Violenter un pourvoir – lequel a été élu par le peuple – met en évidence que le respect du Souverain*, ils l’ont perdu au même temps que la honte. L’institution la plus élevée dans la hiérarchie de la justice vénézuélienne, aujourd’hui affiche comme logo une sac à poubelles, qui représente bien la pourriture qu’ils représentent.

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Illustration 1

Ils font leur « comming out » ! Sans peine ni gloire.  Le fascisme chaviste montre son vrai visage répresseur, antidémocratique et violeur de la constitution et des droits humains. Tout cela est très éloigné de la Liberté. Des pouvoirs soumis au régime qui viole constamment les droits du Souverain, sa volonté, etque  sans le moindre doute nous pouvons affirmer qu’ils transforment sa vie en pénurie.

Le TSJ s’est dévoilé lui aussi, depuis le début, avec des magistrats express, qui ne remplissent pas les conditions minimums d’une part, et de l’autre partialisés avec le régime vers l’injustice. Sentence après sentence, cela va faire presque un an qu’ils violent la Constitution.  C’est quand même paradoxal que ceux qui doivent défendre et interpréter la loi, soient les mêmes qui la lancent aux ordures par ordre de Maduro.

Illustration 2

Les toutes dernières sentences, ont confabulé ce putsch systématique contre le procès démocratique vénézuélien.  Conditionner la volonté de tout peuple, est comme vouloir gouverner que pour ceux qui ont voté pour lui.  Et Maduro est tellement conscient que son parti perdra les élections régionales, qu’il a décidé de présenter son budget 2017 à ce même TSJ express incompétent et aux gouverneurs rouges, et non à l’Assemblé Nationale comme il est prévu dans la Constitution.  Passer outre un pouvoir élu par le peuple de la sorte, met en évidence qu’ils ont perdu tout respect pour le Souverain, ainsi que la honte.

Les recteurs du CNE, montrent leur cynisme en prétendant museler le peuple.  Ne pas reconnaître l’urgence humanitaire ni les milliers de morts pour dénutrition, manque de médicaments, violence et insécurité, laisse entrevoir que l’éthique et la morale peuvent être mis de côté, lorsque les intérêts personnels et le pouvoir, pèsent plus que la conscience et l’honneur.

Violer la volonté de 85% des vénézuéliens, conditionnant leur droit démocratique, les rends complices.  Les recteurs chavistes ont transformé le CNE en l’institution la plus prostitué de toutes, avec le TSJ.  Conditions injustes, messages de menaces, violation des dates et des délais, annulation de signatures, font partie des magouilles employées pour démotiver le peuple.  Ils n’y sont pas arrivés, donc maintenant ils prétendent nous refuser ce qui nous revient de droit : le Référendum Révocatoire.

Aussi complices que le CNE et le TSJ, les forces de sécurité ont démontré défendre l’illégalité, la corruption, la faim, la misère et l’insécurité.  N’échappant pas à la crise que nous vivons tous les vénézuéliens, ces fonctionnaires se sont chargé de persécuter, telle une chasse aux sorcières, les dirigeants d’opposition qui accompagnent le peuple dans sa lutte pour la liberté et la démocratie.  Et le résultat est qu’une centaine de prisonniers politiques dont certains se retrouvent isolés, torturés et dans des situations d’urgence inadmissibles du point de vue humain.

https://foropenal.com/presos-politicos/lista-publica

Aujourd’hui la répression policière et judiciaire, unis à l’instauration de la peur et du désespoir, sont les seuls armes dont dispose ce régime. Et leur peur à ce que ces fonctionnaires retournent leurs veste et s’unissent à l’opposition est telle, que pour une vidéo – qui ne cache pas la réalité que nous vivons tous – le régime a tremblé et trois personnes sont en prison, en violation flagrante au droit à la liberté d’expression garantie par les articles 57 et 58 de notre Constitution.

Video de Primero Justicia que causó tres detenciones © El Correo del Orinoco

Cela fait longtemps que notre modèle soit disant socialiste, a fait son « comming out », instaurant une économie dogmatique au point de détruire notre parc industriel, notre production agricole et maintenant notre écosystème avec le « Arco Minero », qui est la nouvelle source de revenus du régime.  Le socialisme du XXIème siècle avait pris PDVSA en otage jusqu’à sa ruine, et maintenant la revend en pièces détachées comme qui revendrait de la ferraille.  A ce jour, les bons aux porteur de PDVSA, jadis une des entreprises les plus puissantes et solides au monde, ne valent plus rien.

Le démontage progressif des prix, a permis l’apparition de produits de la « cesta básica » importés et à prix libre.  Paradoxalement la plupart des vénézuéliens n’ont même pas les moyens de payer les « prix justes » dont se vente autant le régime, et qui a causé le « comming out » du pernicieux modèle économique vénézuéliens. Pour le mois d’octobre le prix de la « cesta básica » est de 502.881,34 bolívares, ce qui représente une inflation  du 8,1% par rapport à Septembre, et 22,2 salaires minimums de 22.576,50 bolívares sont nécessaires pour une famille composée de 4 personnes.

Ce qui est certain, c’est que le 6D dernier, le peuple a fait son « comming out », même des chavistes mécontents se sont exprimés pour dénoncé la barbarie de ce régime.  Les masques sont tombés mettant en évidence leur véritable visage de corruption, misère, incompétence et bureaucratie.

Ceux qui représentent le TSJ, le CNE et l’élite du régime, mettent en évidence l’hystérie et le caractère dictatorial, répressif, cynique, qui se moque de la faim et des pénuries du peuple.  Ils ne pourront pas aller contre la volonté du Souverain, puisque nous sommes convaincus de vouloir révoquer en 2016. 

Les tyrans s’imposent par la force.  Les peuples votent et révoquent.

*Au Venezuela le « peuple souverain », ou tout simplement « le Souverain » est la représentation des citoyens électeurs comme symbole politique de la démocratie.

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