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Résistant à la dictature chaviste de mon pays: Venezuela

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Billet de blog 23 octobre 2017

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Venezuela Infos: quelques notes sur la fraude des élections du 15 octobre

Suite aux élections régionales du 15 octobre, resurgit pour énième fois le débat stérile: Qui est fautif? Les candidats ou l’abstention? Ce faux débat parait animé par le régime qui aime provoquer et entretenir des différents futiles dans l’opposition.

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  • Les chiffres ont un sens, toujours. Et dans ce cas là encore plus. Il est impossible de valoriser ce qu’il s’est passé dimanche, sans prendre en compte le système frauduleux mis en place par le régime chaviste, pour vider de tout sens le vote et transformer en parodie tout
    éventuel processus électoral.
  • Les théoriciens qui considéraient jusqu’en 2015 ke régime chaviste comme un “autoritarisme compétitif”, admettent que depuis au moins quelques années l a perdu cet appellatif de compétitif pour s’assumer en tant qu’autoritarisme pur et dur, qui asphyxie l’opposition et qui prétend imposer un modèle totalitaire au Venezuela. Et cela est confirmé par cette mécanique frauduleuse.
  • Cette mécanique frauduleuse à parmi d’autres, l’objectif de promouvoir l’abstention. raison pour laquelle elle met toute sorte d’obstacles à l’inscription et mise à jour des listes d’électeurs, change les centre de vote au dernier moment et autres subterfuges du même genre. Au Venezuela le Centre National Electoral ainsi que toutes les institutions de l’État font de gros efforts pour semer le doute et l’apathie pour démotiver les électeurs.
  •  Qui désirerai évaluer avec sérieux les résultats du 15 octobre , ne peut ni minimiser ni relativiser l’impact de cette machinerie frauduleuse. Elle est là la clé. Ces élections auraient du être réalisées en décembre 2016, mais le régime les a empêché jusqu’à s’assurer de construire et d’imposer des conditions qui lui soient favorables. à partir de la, les dates d’élections ne sont plus établies par la constitution ni les lois, mais par le calcul d’un régime que ne cherche qu’à se perpétuer au pouvoir.
  • Pour pouvoir s’assurer là victoire à Miranda, du très controversé et impopulaire Hector Rodriguez, ils ont du d’abord rendre inéligible le très populaire Henrique Capriles, qui selon les sondages, n’aurait eu aucun problème pour s’imposer haut la main. De même à Amazonas, où Liborio Garulla le gouverneur et débuté de l’ethnie Baniva, a été mis hors jeu par le régime, qui de cette manière intervient pour “choisir” son adversaire.
  • L’opposition à toujours dénoncé les méthodes peu éthiques de l’officialise pour s’assurer le vote des plus démunis, caricaturisés en “Misión agarre”. Au début il y a quelques années, ils donnaient des frigidaires, téléviseurs, machines à laver ou jouets expropriées au préalable à des entreprises fonctionnent en dehors du circuit chaviste. Pour ces dernière élections ils sont descendus très bas, proposant aux gens aliments et médicaments. Chantage, extorsion et dépendance, des éléments fondamentaux dans cette machinerie frauduleuse.
  • La machinerie frauduleuse s’améliore et se perfectionne à chaque étape. Cette fois ci ils sont arrivé au stade d’interdire aux partis d’être représenté par ses propres candidats. En début d’année, le CNN a exigé aux partis de collecter des signatures pour pouvoir s’inscrire et se maintenir en vigueur. Pour le 15 octobre leurs cartons ont été annulés leurs empêchant de postuler leurs candidats. A la marge d’autre magouilles, c’est de cette manière qu’à été volée le gouvernera de Bolívar à Andrés Velásquez.
  • La dénonce du propre Andrés Velásquez à Bolívar, qui inclus 11 actes qui ont été altérées, prouve bien que cette machine frauduleuse n’a plus de limites. Cela va au dela des guéguerres et coups bas. Le CNE qui annonce toujours des chiffres “irréversibles” le jour même, a tardé plus de 48 heures à annoncer les résultats, et en plus cette annonce a été faite très tard dans la nuit. pour nous c’est le “pranato" en action
  • Le 15 octobre sonne le glas à l’espoir du “oui c’est possible”. Face aux outrages et abus du régime fasciste, il ne suffit plus de répondre “oui, c’est possible”. Cette machine frauduleuse ne peux pas être vaincue avec des livres de bien-être ou des belles phrases de Paulo Coelho. C’est n défit très grave, et la communauté internationale l’a compris, et manifestant haut et fort son refus aux résultats annoncés et exiger un système électoral transparent.
  • Personne ne gagne vraiment face a une machine frauduleuse qui impose clairement son hégémonie. En 2015, l’opposition gagne les 2/3 de l’Assemblée Nationales. Immédiatement le régime l’ampute sans plus d’explications ni de raisons valables de trois députés, laissant l’amazones sans représentation au Parlement. Il mutile ainsi le Pouvoir Législatif pour terminer par le fulminer. Et maintenant il fait une piqûre de rappel: il “accepte” quelques défaites, mais jamais il ne permettra que des dirigeants dérangeant s’installent dans leur pré-carré de l’ “Arco Minero", c’est à dire Andrés Velásquez à Bolívar et Liborio Garulla à Amazones.
  • La machinerie frauduleuse se se limite plus à ignorer le vote populaire, chose qu’elle fait de manière ininterrompue depuis 2007. Ils perdent la réforme, ils l’appliquent quand même. Ils perdent la Mairie de Caracas, ils la dévalisent, mettent le maire Antonio Ledezma en prison et installent de force Jorge Rodríguez à sa place.
    Le députait Freddy Guevara déclarait ces derniers jours que pour ces dernières élections, l’opposition n’a pas eu accès au “Plan República”, et le CNE n’a même pas caché son soutien et prosélytisme pour le PSUV. Bien apprise la leçon suite à la défaite de 2015, le régime chaviste a utilisé ces dernières élections régionales pour écraser l’ennemi.
  • La réaction de la communauté internationale confirme que personne n’y croie à cette imposture. Tous, dedans et dehors observent que la machine frauduleuse mise en place par le régime chaviste porte atteinte à toute possibilité de sortie électorale et empêche que les vénézuélien puissent décider librement de leur sort, dans des vrais élections libres et transparente, et non dans cette parodie qui n’a rien de démocratique.

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