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Billet de blog 28 mars 2018

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Venezuela Infos: La Suisse impose des sanctions au régime vénézuélien

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Le Conseil Fédéral suisse, a adopté des sanctions contre le Venezuela et a gelé les fonds de sept hauts fonctionnaires, parmi eux le procureur général ainsi que le président de la Court Suprême.

La Suisse justifie ces mesures “à cause des violations répétées et systématiques aux Droits de l’Homme et la dégradation de l’Etat de Droit et des institutions démocratiques” ont-ils informé dans un communiqué.

Les sanctions prennent effet à partir de 18h heure locale de ce jour 28 mars 2017, et s’installent dans la continuité de celles prises par l’Union Européenne. le Conseil Féderal a concrètement gelé les fonds et avoirs ainsi qu’interdit l’entré en territoire suisse à sept hauts fonctionnaires du régime vénézuélien.

Parmi eux on peut citer notamment Maikel Moreno Pérez, président du Tribunal Suprême de Justice, “pour avoir facilité et soutenu des actions politiques du gouvernement qui ont ébranlé la démocratie, la loi et l’ordre au Venezuela, en plus d’être responsable d’actions qui ont entamé l’autorité de l’Assemblée Nationale”

Un autre des fonctionnaires sanctionné par la mesure c’est Tarek William Saab Halabi, actuel procureur général, car “dans son antérieur rôle en tant que défenseur du peuple, il a porté atteinte à la démocratie, à la loi et à l’ordre en soutenant des actions contre les opposants au régime ainsi qu’il est directement responsable du retrait des compétences à l’Assemblée Nationale”.

La mesure touche aussi le N°2 du PSUV, Diosdado Cabello, pour les mêmes raisons qui vont à l’encontre de la démocratie, la loi et l’ordre au Venezuela.

A été aussi sanctionné le ministre de l’intérieur, justice et pais, Néstor Luis Reverol, que La Suisse considère “responsable de sérieuses violations aux Droits de l’Homme et répression de l’opposition démocratique vénézuélienne, allant jusqu’à interdire les manifestations politiques ainsi que les réprimer violemment. “

le chef du Service National Bolivarien d'Intelligence SEBIN, Gustavo Enrique González López, est aussi touché par la mesure pour être “responsable de graves violations aux Droits de l’Homme, ce qui inclut des détentions arbitraires, traitements inhumains et dégradants et tortures, répression de la société civile et de l’opposition démocratique”.

Est aussi touchée par la mesure, la présidente du Conseil national Electoral, CNE, Tibisay Lucena Ramírez car “ses agissements et politiques ont érodé la démocratie, la loi et l’ordre au Venezuela, en plus qu’elle a autorisé l’installation de l’assemblée constituante”

La Suisse acuse aussi le chef du gouvernement du District Capital et commandant général de la Garde Nationale Bolivarienne jusqu’en juin 2017, Antonio José Benavides, “d’être l’un des responsables de la répression de la société civile et de l’opposition démocratique vénézuélienne, ainsi que de graves violations aux Droits de l’Homme commises par la Garde Nationale Bolivarienne sous ses ordres”.

Le Conseil Fédéral a aussi mis en place un embargo à la ventait exportation d’équipement militaire et de biens “susceptibles d’être utilisés à des fins de répression”.

le Conseil Fédéral a également interdit la vente de matériel et technologie qui puisse servir à la surveillance ou a intercepter les communication téléphoniques ou d’internet, violant ainsi les droits civiques des vénézuéliens.

Le texte précise aussi que le Gouvernement suisse est “très inquiet pour les répétées violations aux libertés individuelles des vénézuéliens, où le principe de la séparation des pouvoirs n’est absolument pas respecté et où le déroulement des prochaines élections souffre d’un fort déficit de légitimité”.

L’exécutif suisse demande au Venezuela de “restaurer l’intégrité du processus électoral et de promouvoir un espace démocratique inclusif et pleinement respectueux du cadre constitutionnel et légal ainsi que de ses obligations internationales”.

Le communiqué officiel ici

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