Alex Vallenilla
Revista Zeta
Le régime déploie énormément d’efforts pour empêcher qu’au Venezuela on parle de la tragédie humaine qui se déroule dans le secteur de la santé, ce qui fermerait les portes aux financements internationaux en la matière.
La crise que traverse le pays, suivie par des économistes et des analystes qui déterminent avec des données économétriques les indicateurs qui permettent de déterminer la situation réelle du pays, vu que l’officialisme a arrêter, depuis plusieurs années, de publier les chiffres et statistiques du pays et faire les rapports annuels, surtout, La Banque Centrale du Venezuela (BCV).
Et même s’il existent beaucoup de données et estimations que les experts collectent, comme par exemple, le taux d’inflation estimée pour 2017, qui se situe autour de 950%, selon la plupart des économistes et autres organismes spécialisées, dans d’autres secteurs, comme celui de la santé, il existent des données qui reflètent la gravité de la situation, et qui sont indispensables, car il détermine l’impact de la situation économique dans la société.
La mortalité maternelle est une alarme épidémiologique. C’est ce qu’explique le Dr. Eduardo Ruette, president de la Société des Médecins de l’Hôpital Sor Juana Inés de la Cruz, à Mérida. Le spécialiste annoncé des chiffres qui dépassent le minimum pour déclencher les alertes, avec la mort durant l’accouchement des mères. Seulement à l’Hôpital Universitaire de Los Andes, en 2017 on été signalés 13 décès, signalant le Dr. Ruette que les alertes se déclenchent au deuxième décès pour 100 000 habitant, lors d’un accouchement.
Ceci est significatif à partir du moment que le régime prétend cacher ces chiffres. Car même s’il ne connaît pas les chiffres exacts dans le reste du pays par cette loi du silence imposée par l’officialisme, le Dr. Ruette expliqué que ce nombre élevé de décès en couches de femmes dans un petit hôpital de type IV comme le sien, permet de conclure que « des femmes qui ne sont pas correctement suivies lors de leurs grossesses, le manque de médecins, le réseau de santé communautaire quasiment inexistant et peu efficace, il est très difficile de détecter les risques durant la grossesse et donc au moment de l’accouchement de pouvoir agir correctement, ce qui entraîne une mort qui aurait pu être évitée avec des simple contrôles et un bon suivi.
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Le spécialiste ajouté aussi, qu’il existent des cas de patientes qui on eu un suivi en ambulatoire pas les services de l’état, mais celui-ci est pratiqué par du personnel mal ou peu formé, comme le sont les « Médicos Integrales Comunitarios » dont la formation ne correspond à aucun standard ni protocole de formation pour un cursus en Médecine. En plus des coûts très élevés pour les examens de laboratoires, lesquelles sont à la charge de la patiente, car le système publique de sécurité sociale ne garantie les services nécessaires pour identifier des éventuels risques.
Les données officielles non seulement sont cachées, mais aussi manipulées. Dans le cas de l’Hopital de Los Andes, en 2016 ont été annoncées 10 mil opérations chirurgicales, mais Ruette signale que malgré de disposer de 12 blocs opératoires, la capacité réelle de l’hopital est d’efectuer 3,21 opérations par jour, au lieu des 60 qui devraient être faites.
L’état actuel de délabrement du secteur de la santé est un important indicateur, car il met en évidence la détérioration de la qualité de vie des vénézuéliens, la situation de pauvreté qui s’aggrave de jour en jour, et Le Dr. Ruette ajouté que le nombre de morts maternelles, est un indicateur negatif dont le régime ne veut pas en entendre parler, car il met en évidence le « risque pays », étant donné qu’il concrétise la situation de pauvreté et de misère dans laquelle se trouve s'immerge le Venezuela, ce qui confirme aussi le fait qu’en ce moment le régime n’a pas accès au financement étranger et le coût de la dette souveraine ait explosé ces derniers mois, puisque pour fin 2016 elle a atteint la somme astronomique de 137 287 millions de US$,
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