Venezuela Infos: Les mensonges de la commission de la vérité.

 
Rodríguez a ajouté: «  nous avons reçu par écrit tous les rapports de nos corps de sécurité, et nous avons constaté que toute leurs actions ont été réalisées dans le stricte respect de la Constitution de la République. »
Pour les victimes de la répression, la « commission de la vérité » de La Constituante ment en « prétendant manipuler ce qui est évident, ce que vous avons vu, vécu, enregistré et partagé via les réseaux sociaux, et ce qui a été relayé par les médias, lorsque la GNB et La PNB ont fair un usage excessif de la force, laissant derrière eux plus de 100 personnes assassinées, 1 500 personnes arrêtées et plus de 12 000 blessés.
Covirep insiste sur le fait que beaucoup de ces victimes ont été la conséquence directe des mauvais agissements des organismes de « sécurité » : « Les fonctionnaires tiraient les lacrymos et bolbes en visant directement le corps des manifestants, leur causant la mort; et ont été aussi reportés les attaques de centres éducatifs et de santé, en plus de toutes les évidences de comment les fonctionnaires ont agressés sauvagement les manifestants »
Les familles des personnes assassinées durants les émeutes, signalent aussi, qu’il y a eu dégradation, lorsque les fonctionnaires avec leurs chars on défoncé des propriétés privées, puis les ont saccagées et tué des animaux de compagnie, notamment à Caracas et à San Antonio de los Altos.
« La commission de la vérité ment en ce qu'il concerne l’usage excessif de force avec laquelle a agit la GN et la PNB. En agissant de la sorte Delcy Rodríguez et cette commission se moquent des victimes et des familles. Ce n’est pas difficile pour nous de prouver qu’ils mentent, puisque les documents, vidéos, rapports médicaux, témoignages des témoins, attestent du contraire. »
N’oublions pas que l’Assemblée Constituante est une figure imposée par la dirigeance chaviste , qui a un caractère illégal, en vue de son origine, car la consultation proposée par Nicolas Maduro n’a pas été ratifiée par le peuple, qui est le détenteur de la souveraineté, comme c’est établi dans La Constitution en vigueur.
À cela il faut ajouter sa conformation, qui n’a pas respecté le principe de « 1 électeur = 1 vote » en plus de toutes les dénoncés d’irrégularités et de fraude pour le choix des intégrants. L’installation de cette Constituante n’est pas reconnue par plus de 40 pays, dont La France, ainsi que par des organismes tels que l’ONU et l’OEA.
Et depuis leur première session le 4 août dernier, les décisions de cette Constituante ce sont concentrées à la persécution politique de fonctionnaires publiques, comme la Procureure Luisa Ortega Díaz, qui a été limogée de son poste; en plus de députés de la Assemblée Nationale légitime et autres dirigeants d’opposition.