Où l'on voit que supprimer de la liste des programme de philo la notion " d'inconscient " crée des remous au sein de l'éducation nationale...mais OUF où on apprend également que finalement, Freud ne sera probablement pas retiré des programmes généraux et pourra continuer d'être étudié en classe.
Sinon quoi, y allait t'il avoir des manifestations d'enseignants se ranger auprès des GJ pour déclamer leur sainte dévotion à Sigmund ? étendards et porte drapeaux à l'effigie de leur idole ?
Monsieur Onfray, le crépuscule d'une idole ne pourrait-il pas lui aussi participer aux programmes de nos têtes blondes pour les émanciper de ce mode de pensée sectaire et grégaire que sont les adorateurs non pas du veau mais de la doctrine freudienne ?
Délibéré le 16 Mai...à voir qui aura gain de cause...les apôtres ou les autres...
En tout cas, le malaise est palpable, et on en vient même à jeter encore le discrédit sur notre ministre de l'éducation, qui serait, selon certains, le complice des béhaviouristes...
" qui a dit que la réforme "Blanquer" n'était pas idéologique et orientée politiquement ?" Le lendemain, le site de Marianne publie l'appel d'Andreea Lemnaru, chercheuse en philosophie à la Sorbonne, accompagné d'une pétition pour défendre les programmes de philosophie
https://www.marianne.net/debattons/tribunes/petition-defendons-programme-philosophie-terminale
" Alors que les nouveaux programmes de philosophie de terminale ont été communiqués aux professeurs, une jeune chercheuse lance une pétition contre la suppression de certains thèmes comme le travail et l'inconscient. Elle redoute la mise à mort de la pensée critique."
si ce n'est pas l'hôpital qui se fout de la charité là...alors je ne sais pas ce que c'est… les zets apprécieront…(les zététiciens) " la mise à mort de la pensée critique"...
La tronche en biais, si vous pouviez leur expliquer...
https://youtu.be/E4Z4IYaXF4w
Suite du propos de la chercheuse : " Exit Marx et Freud (qui demeurent ironiquement au programme) comme parangons du Travail et de l'Inconscient, c'est-à-dire du matérialisme historique et de la psychanalyse... et bonjour Augustin et Thomas d'Aquin ! La scolastique médiévale et le culte de l'impensable d'un côté, le behaviorisme réductionniste de l'autre. En d'autres termes, le futur bachelier deviendra un cadre d'entreprise rompu à la rhétorique, qui se pique d'un mysticisme diffus pour pallier son défaut de conscience politique et idéologique – et donc un allié de choix pour l'ordre établi.
" le behaviorisme réductionniste de l'autre"...rien que ça, et bien...Méchants béhavioristes na !
" allié de choix pour l'ordre établi" quid de la psychanalyse en France...ordre bien établi lui aussi...
Monsieur Blanquer appréciera...
Nous y voilà, en continuant la lecture de la logorrhée de la chercheuse, on passe carrément du propos concernant les cours de philo en terminale, à la critique du DSM5 dont on connait la haine farouche des psychanalystes à son encontre. La boucle est bouclée, je n'en attendais pas moins…
" Nous exigeons, conformément à nos droits et devoirs 1) que la Philosophie ne soit pas fondue dans le cache-misère de la matière HLP, pour sa dignité et son existence à part entière et 2) que les notions de Travail et d'Inconscient, essentielles à la compréhension d'une société mondialisée et à la médicalisation des passions que prône le DSM-5[2] ne soient pas supprimées du programme de terminale."
" Le DSM-5 est depuis février 2018, la dernière et cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l'Association Américaine de Psychiatrie. Cette nouvelle version du manuel, également adoptée en Europe par les behavioristes, a fait l'objet de critiques quant à sa scientificité et aux intérêts pharmaceutiques."
"aux intérêts pharmaceutiques." et voilà, encore Big pharma pour nous refiler leurs drogues, leur ritaline, leurs maladies inventées...On est pas loin de la théorie du complot là….Pfiou, que c'est fatigant….
Le canard enchainé dans son édition du 27 Mars 2019 écrit sous la plume du journaliste C. B sous le titre " Tout un programme" : Mes remarques en italique
Les experts chargés d'élaborer les programmes de philo pour les terminales de la voie générale ont rendu leur copie provisoire dans laquelle ils ont présenté l'ensemble des notions qu'ils voudraient voir étudier par les élèves l'an prochain. Ce collège de sages s'est tué à la tâche durant de longs mois , pour finalement décider de...virer du programme le concept de travail !
" de la pure inconscience" s'alarme auprès du "Canard" un prof de philo marseillais, qui n'en revient toujours pas. ça tombe bien, l'étude de l'inconscient a , elle aussi, été éjectée du menu.
Ces deux notions sont pourtant traditionnellement la "partie la plus spectaculaire" des cours de philo (ah ça c'est sûr, pour du spectacle, ils en ont les étudiants avec les cours basés sur l'inconscient selon Freud...remarque personnelle d'oxymore et injustice) explique Nicolas Franck, président de l'association des professeurs de philosophie de l'enseignement public (Libé, 22/03) . Ce Monsieur aurait-il des accointances avec le milieu psychanalytique que je n'en serais guère étonnée…
La version définitive du programme sera présentée le 16 Mai. Si Freud et Marx n' retrouvent pas, d'ici là, leur place originelle, espérons qu'ils seront au moins remplacés par BHL. Mais oui...bien sûr, remplaçons une religion par une autre, la belle affaire...BHL, tout un programme en effet
L article selon LCI
A LA LOUPE - Karl Marx et Sigmund Freud vont-ils disparaître des programme de philosophie en Terminale ? C'est une interprétation qui circule, alors qu'un groupe d'élaboration des programmes vient de rendre ses recommandations pour le bac de philo. La réalité est un peu plus nuancée. Et surtout, pas encore gravée dans le marbre.
25 mars 2019 17:18 - Anaïs Condomines
Les bacheliers peuvent-ils dire au revoir à Marx et Freud ? Sur Twitter, l'éditeur est chercheur en littérature Johan Faerber laisse entendre que les nouveaux programmes de classe de Terminale, en philosophie, éluderont à l'avenir les travaux de l'économiste et du psychanalyste.
"Le nouveau programme de Terminale en philo vient de tomber" écrit-il jeudi 21 mars dernier, ajoutant : " Deux notions disparaissent et non des moindres : le Travail et l'Inconscient. C'est-à-dire Marx et Freud : qui a dit que la réforme "Blanquer" n'était pas idéologique et orientée politiquement ?" Le lendemain, le site de Marianne publie l'appel d'Andreea Lemnaru, chercheuse en philosophie à la Sorbonne, accompagné d'une pétition pour défendre les programmes de philosophie. Elle aussi déplore la suppression des thèmes du Travail et de l'Inconscient mais indique quant à elle que "Marx et Freud demeurent ironiquement au programme". Alors, qu'en est-il dans les faits ?
Tout est parti de la restitution, devant des professeurs de philosophie, du groupe d'élaboration des projets de programmes (le Gepp). Composés d'experts dans chaque spécialité, d'enseignants et d'inspecteurs, ces groupes ont pour rôle de composer les programmes pour chaque discipline spécialisée, en réfléchissant au parcours intellectuel des élèves et à une mise en oeuvre concrète.
LCI a tenté de joindre, en vain, Pierre Guenancia, professeur de lettres et de philosophie à l'université de Bourgogne. C'est lui qui est responsable du Gepp Philosophie. Néanmoins, nous avons pu contacter Nicolas Franck, président de l'association des professeurs de philosophie de l'enseignement public, qui a pu assister à cette restitution du groupe d'experts. Il nous confirme bel et bien cette information : les notions de Travail et d'Inconscient n'ont pour l'instant pas été retenues, à cause d'un impératif d’allègement des programmes.
Marx et Freud toujours dans la liste des auteurs
Mais concernant la disparition pure et simple de Marx et de Freud des programme, la réalité est plus nuancée. D'ailleurs, pour lui, c'est "un faux problème". Il nous explique : "Au programme, il y a une liste d'auteurs parmi lesquels est choisi un texte pour le bac, ainsi qu'une oeuvre complète à étudier tout au long de l'année. Cette liste conserve tous les auteurs précédents et se retrouve même un peu étoffée : Marx et Freud y demeurent. Engels, qui a travaillé avec Marx est même ajouté." Donc, si les notions de Travail et d'Inconscient disparaitraient de séries générales, "cela ne veut pas dire qu'on ne pourra pas étudier Marx et Freud en classe".
Est-ce pour autant tout à fait pareil ? Dans la pétition publiée sur le site de Marianne, la chercheuse souligne une modification majeure - notamment d'ordre politique : "Exit Marx et Freud comme parangons du Travail et de l'Inconscient" écrit-elle, "c'est-à-dire du matérialisme historique et de la psychanalyse... et bonjour Augustin et Thomas d'Aquin ! En d'autres termes, le futur bachelier deviendra un cadre d'entreprise rompu à la rhétorique."
Par ailleurs, nos confrères de CheckNews, qui ont traité le sujet dès vendredi 22 mars, relaient la parole de Frédéric Le Plaine, président, lui, de l'association pour la création d'instituts de recherche sur l'enseignement de la philosophie (l'Acireph). Il estime que "s'il n'y a plus de Travail, il ne sera plus nécessaire d'étudier Marx" alors même que "c'est l'un des chapitres qui intéresse le plus les élèves. C'est une réalité concrète et une valeur centrale dans notre société", ajoute-t-il.
Mais concernant la disparition pure et simple de Marx et de Freud des programme, la réalité est plus nuancée. D'ailleurs, pour lui, c'est "un faux problème". Il nous explique : "Au programme, il y a une liste d'auteurs parmi lesquels est choisi un texte pour le bac, ainsi qu'une oeuvre complète à étudier tout au long de l'année. Cette liste conserve tous les auteurs précédents et se retrouve même un peu étoffée : Marx et Freud y demeurent. Engels, qui a travaillé avec Marx est même ajouté." Donc, si les notions de Travail et d'Inconscient disparaitraient de séries générales, "cela ne veut pas dire qu'on ne pourra pas étudier Marx et Freud en classe".
Est-ce pour autant tout à fait pareil ? Dans la pétition publiée sur le site de Marianne, la chercheuse souligne une modification majeure - notamment d'ordre politique : "Exit Marx et Freud comme parangons du Travail et de l'Inconscient" écrit-elle, "c'est-à-dire du matérialisme historique et de la psychanalyse... et bonjour Augustin et Thomas d'Aquin ! En d'autres termes, le futur bachelier deviendra un cadre d'entreprise rompu à la rhétorique."
Par ailleurs, nos confrères de CheckNews, qui ont traité le sujet dès vendredi 22 mars, relaient la parole de Frédéric Le Plaine, président, lui, de l'association pour la création d'instituts de recherche sur l'enseignement de la philosophie (l'Acireph). Il estime que "s'il n'y a plus de Travail, il ne sera plus nécessaire d'étudier Marx" alors même que "c'est l'un des chapitres qui intéresse le plus les élèves. C'est une réalité concrète et une valeur centrale dans notre société", ajoute-t-il.
Une décision provisoire
Toujours est-il que les choses ne sont pas encore gravées dans le marbre. En effet, le groupe d'experts, sur ce sujet, rend simplement des directions consultatives. Le ministère de l'Education nationale, contacté par LCI, confirme, comme il l'a fait auprès de CheckNews, qu'il s'agit d'une "proposition provisoire" du Gepp. Cette proposition sera remise au conseil supérieur des programmes (CSP) au mois de mai, et on ignore encore si elle sera retenue en ces termes. Le CSP devra donc se prononcer sur cette proposition d'enlever les notions de Travail et d'Inconscient, puis les professeurs seront consultés. Enfin, ce sera le ministère qui donnera son feu vert.
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