Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Vaguement terrifiante et franchement ludique.
par Antoine de Brun
L’expérience de The House of Horror (2010), l’une des pièces de l’exposition consacrée à l’artiste américaine Elaine Sturtevant au musée d’Art Moderne de Paris. « The Razzle Dazzle of Thinking » (la pensée tape à l’œil) présente une réplique grandeur nature d’un train fantôme, spécialement conçu pour cette première monographie. Un manège qui embarque le spectateur dans l’univers fantasmagorique des artistes. Et de leurs représentations, nécessairement monstrueuses.
L’horreur, c’est cet automate d’un personnage de l’artiste américain Paul McCarthy se sectionnant la main avec un couteau de boucher. C’est encore la Divine du cinéaste John Waters s’apprêtant à ingurgiter une déjection canine. Ou encore la tête coupée d’un célèbre artiste français…
Une manière de banaliser les œuvres artistiques et de les renvoyer à des peurs un peu plus communes.
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