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Billet de blog 12 mars 2010

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Amnesty, fashion victim de la censure

Amnesty International France (AIF) s’est vu recommandé par l’Autorité de Régulation professionnelle de la publicité (ARPP) de ne pas diffuser l’un des visuels de sa nouvelle campagne de communication dont l’accroche est « Les violations des droits humains sont toujours à la mode ». Ironie du sort, il s’agit d’un cliché illustrant la répression de la liberté d’expression.par Laurence Bamba  

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Amnesty International France (AIF) s’est vu recommandé par l’Autorité de Régulation professionnelle de la publicité (ARPP) de ne pas diffuser l’un des visuels de sa nouvelle campagne de communication dont l’accroche est « Les violations des droits humains sont toujours à la mode ». Ironie du sort, il s’agit d’un cliché illustrant la répression de la liberté d’expression.
par Laurence Bamba

Depuis mercredi, Amnesty International France diffuse sa nouvellecampagne de communication défendant les droits de l’homme. Cette campagne, signéepar l’agence TBWA Paris met en scène trois situations de violation des droitsde l’homme : la violence conjugale, les expulsions forcées et larépression de la liberté d’expression. Chacune de ces situations est présentéesur un podium de défilé, entouré d’un public de spectateurs.

Selon l’ARPP, le cliché portant sur la liberté d’expression, quiprésente un manifestant se faisant matraquer par les forces de l’ordre,porterait « atteinte à l’image de la profession des policiers ».

« L’objectif de ce visuel est d’illustrer la répression de laliberté d’expression de manière générique, défend Geneviève Garrigos,Présidente d’AIF. Comme les autres visuels de la campagne, il a étévolontairement travaillé pour qu’il n’y ait pas d’association possible avec unpays en particulier ».

Dans son communiqué de presse, Amnesty rappelle que son objectif estde dénoncer les violations des droits humains, toujours d’actualité et présentspartout dans le monde.

Lien vers les visuels de la campagne :

http://www.amnesty.fr

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