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Billet de blog 15 février 2010

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Une PUCE à Paris 8

Tiens un nouveau blog. Un de plus. Celui de la PUCE-saison 3. Comprenez la Préparation Universitaire aux Concours des Ecoles de journalisme de Paris 8. Tout là-bas, à Saint-Denis Université, terminus de la ligne 13.par Claude LesaulnierResponsable pédagogique de la PUCE

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Tiens un nouveau blog. Un de plus. Celui de la PUCE-saison 3. Comprenez la Préparation Universitaire aux Concours des Ecoles de journalisme de Paris 8. Tout là-bas, à Saint-Denis Université, terminus de la ligne 13.

par Claude Lesaulnier
Responsable pédagogique de la PUCE

Depuis début janvier, le vendredi en fin de journée et le samedi du matin au soir, une vingtaine de jeunes gens se retrouve dans la fac quasi déserte. Ces étudiants se lancent avec gourmandise dans lejournalisme… Pourtant, ils savent tous qu’ils mettent les pieds dans un fichu métier. Le plus beau sans doute. Le plus précaire aussi. Et parfois même, leplus méprisé. Qu’importe. Il en faudrait bien plus pour que ces vingt-cinq apprentis Rouletabille renoncent à présenter, dans quelques mois, les concours des écoles de journalisme.

Du coup, ils bossent comme de beaux diables. Allez hop au boulot ! Conférences avec plein d’experts, économistes, politiques, juges, avocats, et bien sûr des journalistes. Des cours d’anglais aussi et ces maudits QCM d’actualité ou de culture gé… Et surtout fabriquer de l’info, décortiquer de la presse, hiérarchiser l’actu, ferrailler avec les angles, énoncer un message essentiel, monter des plans d’articles. A moins qu’ils ne se battent avec une vingtaine d’articles ou de dépêches pour goupiller une synthèse (une mouture comme disent les pros) sur l’évolution des médias ou la crise de la zone euro, en deuxou trois heures. Tout l’après-midi, ils démontent des interviews déjà publiées dans le Monde, Libé ou Le Parisien. Et la semaine d’après, ils partent à leur tour s’entretenir avec l'écrivain Nicolas Rey, un candidat aux élections régionales ou le patron d’un Mac do. Et puis rédiger. Vite. Toujours plus vite. Bref, même si le journalisme, ce n’est pas casser des cailloux à Cayenne, ça se mérite.

Chaque samedi, ces ateliers d’écriture démarrent par la séance des brèves. De petits papiers pour alimenter Une Puce à Saint-Denis, la fac de l’après mai. Une Puce qui, je l’espère, va gratter là où ça fait mal. Comme devrait démanger un peu plus le plaisir de s’informer.

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