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Billet de blog 16 février 2010

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La burqua de l’anonymat

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

A l’heure dela crise économique, les débats politiques sont cruciaux. Taux de chômagerecord, suicides à la chaîne chez France Télécom, multiplication deslicenciements et des délocalisations. Le climat social en France est tendu.

Alors, noussommes tous scandalisés de constater que la polémique sur la burqua fasse coulerplus d’encre que les problèmes de fonds de notre société.

La burqua estune affaire qui ne concerne environ que 500 femmes en France.

On a du malà comprendre le caractère pressant qui est accordé à cette question.

Si le principed’anonymat de la burqua dérange, le chat anonyme surinternet est un problème de société.

Porter uneburqua est un signe ostentatoire révélant une pratique religieuse particulièrealors que le chat anonyme permet à des extrémistes dissimulés derrière leurécran de tenir des propos parfois racistes, xénophobes, voire même pédophile.

Que direalors de la liberté d’opinion et d’expression ? A partir du principe deliberté totale, tout peut être dit, tout peut être fait. Acondition que les propos soientassumés.

Sans doute est-il plus courant d’être raciste derrière son écran qu’extrémisteplanqué sous une burqua.

A force de crier au loup, on finit par en voir la queue. Le braquage d’unebanque postale à Athis-Mons aurait-il eu lieu si les débats sur la burquan’étaient pas sources d’inspiration ?

Personne nepeut le dire, mais ce fait divers apparaît comme une coïncidence certaine.

par Laura Maréchal

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