Depuis un an, les séquestrations de patrons lors de conflits sociaux se multiplient. Fait étrange cette semaine, la présidente de l'UMIH(Union des métiers et des industries de l'hôtellerie)s'est « autoséquestrée » dans ses bureaux. Par Mélanie Klein
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Depuis un an, les séquestrations de patrons lors de conflits sociaux se multiplient. Fait étrange cette semaine, la présidente de l'UMIH(Union des métiers et des industries de l'hôtellerie)s'est « autoséquestrée » dans ses bureaux.
Par Mélanie Klein
Christine Pujol, la présidente contestée de l'UMIH, leprincipal syndicat de l'hôtellerie et de la restauration se maintient dans sonbureau au siège parisien du syndicat depuis mercredi, tout en se plaignant d'être« séquestrée ». Destituée de son poste en novembre dernier lors d'uneassemblée extraordinaire, elle conteste cette décision et est entrée de forcedans son bureau avec son assistante. Depuis lors, elle ne veut plus en sortir.Les élections du lundi 15 mars n'ont rien changé. La « présidente »attend la décision de justice mais n'entend pas capituler. Ces détracteurs veulent la faire passer pourfolle, elle, affirme « qu'elle ne passera pas par la fenêtre ». Toutce qu'elle veut, c'est se battre contre les injustices, en bonne syndicaliste.
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