Lettre à monsieur Tim Cook patron d’Apple.
Cher Tim, puisque je suis client, permets moi de t’appeler Tim.
Tu viens de te faire épingler par la commission européenne, et tu dois rembourser les impôts dont l’Irlande t’a fait cadeau pendant ces dernières années. Une paille à 13 milliards d’euro.
J’imagine ta réaction, sans doute assez proche de la mienne quand je vois le prix de ta dernière version de l’Iphone 7.
Quand on fait une connerie et que l’on se fait prendre, le minimum c’est d’être fairplay, façon, j’aurai essayé … mais non au contraire tu déclares que c’est de la « foutaise politique « .
Tim, dis moi, est ce que tu as la moindre idée de ce à quoi servent les impôts, par exemple, financer des écoles où tes clients peuvent apprendre à lire pour comprendre le mode d’emploi de tes produits, aller à l’université pour s’instruire et se cultiver pour trouver des boulots où ils gagneront suffisamment d’argent pour se payer tes babioles. Se soigner sans se ruiner, pour ne pas avoir à choisir entre l’Iphone 7 et le dentiste du petit. Et oui les impôts servent à tout ça et à bien autre chose encore.
Une dernière précision pour qu’il n’y ait pas de confusion de ta part, car je vois bien que ce ne sont pas des notions que tu maîtrises, les Impôts ce n’est pas la charité, c’est quelque chose qui se paie en plus et pas à la place.
Tim, je vais être un peu rude, mais ton attitude est profondément stupide, tu es en train de scier la branche sur laquelle tu reposes avec tout ton tas de pognon.
Imagines un peu, si toutes les boites petites ou grosses, faisaient comme toi, les différents états européens seraient obligés d’augmenter massivement nos impôts et nous n’aurions plus d’argent pour nous payer tes joujoux, à part les Irlandais bien sûr, mais je crains qu’ils ne soient pas assez nombreux pour écouler tout le matos que tu fabriques, même en équipant leurs moutons du Wifi.
Voilà Tim, je suis client et j’aime tes produits mais je ne suis pas dupe, tu nous truandes une première fois en nous vendant à prix d’or ce que tu fabriques dans des usines où l'on met des filets aux fenêtres pour éviter les suicides, et tu nous truandes une deuxième fois en ne payant pas tes impôts.
Tim, désolé mais là c’est trop, je te quitte, tu peux être fière d’être la pomme mais je ne supporte plus d’être la poire.