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Billet de blog 1 septembre 2014

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Le pétrole à 100$ et ils coulent PDVSA et le pays avec.

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MARTA COLOMINA

Petróleo a $100 y quiebran Pdvsa y el país

31 DE AGOSTO 2014 - 00:01

La nouvelle que le Venezuela fait appel pour la première fois de son histoire, à l’achat de crus d’un autre pays, “pour le mélanger avec le extra lourd de la Faja, et l’exporter” est une preuve du déclin et de l’agonie de PDVSA, une des plus grandes riches et puissantes entreprises au monde.  La dépêche explique que le Vénézuéla utiliserai “le pétrole léger d’Algérie”, selon un document de PDVSA obtenu par Reuters.

Face à cette nouvelle, les vénézuéliens devrions nous demander: Que s’est-il fait?   à qui il a été vendu et à quel prix, le pétrole léger que le pays destinait à cet usage?  Peut être que le cru léger, disponible en moindre quantité que le lourd, a fait partie des cadeaux irresponsables qui ont nourri l’ambition politique démesurée du défunt (Chávez) dans le but de devenir un leader continental et mondial?

Rappelons nous qu’en pleine lune de miel avec le dernier des satrapes qu’il reste en Europe, Lukashenko, (relation que Maduro continue d’entretenir car il paraîtrait que la Biélorussie offrirait 157 immeubles au Fuerte Tiuna, dont on pas encore vu une seule brique), Chávez avait déclaré que “commencera l’acheminement de cru léger vénézuélien vers ce pays”, dans des conditions et des quantités jamais expliqués ni détaillés.

L’expert Diego González dit que du cru léger, il existe des millions de barils dans les réserves prouvées, mais non exploitées, car il n’y a pas eu les investissement nécessaires, et les concessions  ont été données “au doigt” à des entreprises dont la production diminue d’année en année.  C’est pour cette raison que PDVSA a acheté d’énormes quantités de naphta à des prix exorbitants, pour le mélanger au cru lourd de la Faja.

Ramirez a été létal pour le pays.  Il a consenti tous les caprices qui on transformé PDVSA en la ruine qu’elle est aujourd’hui.  Aucune ressource n’a été assigné pour augmenter la production et maintenir les raffineries (de là, la tragédie d’ Amuay), mais ils ont quand même investit des millions de dollars pour moderniser la préhistorique raffinerie de Cienfuegos à Cuba, ou payer la constructions d’écoles  et hôpitaux au Nicaragua, Uruguay et autres pays.  Citgo aurai aussi payé 1,9 millions de dollars pour faire lobby aux satrapes de Syrie, Iran, Corée du Nord; PDVSA à détourné des ressources pour le paiement de campagnes électorales frauduleuses, et cette année, en pleine crise économique, PDVSA a payé 650.000$ pour faire lobby aux Etats Unis.  

La PDVSA rouge, enfoncée dans la corruption a perdu son objectif de produire du pétrole et apporter de devises au pays, pour se convertir en transporteur et acheteur de kits pour meetings et élections; en financier des missions surgies de nulle part lors de chaque élection, celle qui a payé toutes le fêtes et vacances des dirigeants des pays de l’Alba et le remise de chèques aux membres de la OEA qui, avec leur vote, permettent au régime de violer les droits humains à tour de bras, sans qu’il y ai de sanctions.

Aujourd’hui la dette de PDVSA à la ruinée Banque Centrale est de 83.000 millions de $

Dans son livre “Le Secteur pétrolier, Quinze ans plus tard”, de Ramón Espinasa, ex employé de PDVSA et aujourd’hui professeur de la Georgetown University - signale ce que doit savoir ceux qui ont cru le slogan “Maintenant PDVSA est du peuple” grotesque mensonge que Ramírez répète toujours et encore sur le cadavre de l’industrie, coulée par ceux qui ont épuisé les réserves et nous ont laissé sans agriculture, industrie, aliments, médicament, et prétendent aujourd’hui nous soumettre au contrôle et rationnement électronique à la cubaine.

La production de pétrole en 1998 était de 3,5 millions de barils par jour.  En Aout 2014, la OPEP en compte à peine 2,33 et non les 3,17 annoncés par PDVSA, et que des 17.238 puits actifs en 2010, à ce jour il n’y en a que 14.809.

En 1998, PDVSA comptait 42.000 employés.  En 2013 elle en compte 111.000.  En 1998, chaque travailleur produisait une moyenne de 83 barils par jour.  En 2013, seulement 23 (72% en moins).  En 1998 les charges opérationnelles de PDVSA furent de 5.500 millions de $.  En 2013 elle a couté 23.000 million de $.  En 1998, le cout opérationnel par baril était de 4$, en 2013 il augmente à 24$.

Donc, avec la perte de production, les cadeaux, les remises, les encaissements de PDVSA pour les exportations fut de 46.300$ en 2013.  Si à cela en déduit le cout des importations des produits  et les services à la dette externe de PDVSA, les revenus nets pour les exportations de pétrole en 2013 n’est que de 34.000 million de $

On comprend mieux maintenant pourquoi PDVSA est en banqueroute et le pays, dépendant du pétrole à 95% en ruines?  C’est pour cela que Ramírez et Maduro cherchent de manière hystérique de l’argent face au paiement imminent de la dette externe et le risque de défaut de paiement.  

Alors, face à la rupture des stocks des bien de première nécessité, pénurie de médicaments, inflation brutale à 73%, le refus massif face à l’augmentation du prix de l’essence, la vente de Citgo qui risque de capoter, l’insécurité galopante avec plus de 3000 morts violentes en cours d’année; la “secousse” sera populaire et inévitable.

Marta Colomina

El Nacional

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