José Rafael López Padrino
La publication au Journal Officiel 40.589 du 27/01/2015 des Normas sobre la Actuación de la Fuerza Armada Nacional (FAN) lors des Funciones de Control de Orden Público, la Paz Social y la Convivencia Ciudadana (resolución 8.610), est une nouvelle aberration de l'horrible Doctrina de la Seguridad Nacional Bolivariana (DSNB); comme le furent la Ley Orgánica contra la delincuencia organizada y financiamiento al terrorismo (Lodofat) et la création du Centro Estratégico de Seguridad y Protección de la Patria (Cesppa).
Par ces nouvelles normatives est autorisée la participation des FAN dans le maintien e l'ordre interne, ainsi que l'utilisation de forces mortelles pour rétablir l'ordre publique
la DSNB est entrée en vigueur avec l'arrivé du fachochavisme bolivarien et représente une copie caribéenne de la terrible Doctirna de la Seguridad Nacional, prétexte politique et arsenal idéologique utilisé par les gorilles militaires du Cône Sud pendant la deuxième moitié du XXème siècle, de manière à liquider de manière organique et systématique le dit "ennemi interne" (opposition ou résistance politique). La Doctrina de la Seguridad Nacional servi pour établir une nouvelle fonction des forces armées en Amérique Latine, en modifiant leur mission de garantes de la défense du territoire national, a celle de responsable de garantir l'ordre interne par la "neutralisation et annihilation" des organisations, mouvements ou sujets contraires à la pensée officielle. Et cela a été clairement défini avec la résolution 008610 souscrite par Padrino López au nom de la barbarie bolivarienne.
Il est important de signaler que la résolution 008610 usurpe des fonctions propre à l'Assemblée Nationale et va a l'encontre des garantie consacrées dans l'article 68 de la Constitution Nationale, laqu'elle dit: Se prohíbe el uso de armas de fuego y sustancias tóxicas en el control de manifestaciones pacíficas. La ley regulará la actuación de los cuerpos policiales y de seguridad en el control del orden público”. Il est interdit l'utilisation d'armes à feu et des substances toxiques lors des contrôles des manifestations pacifiques. La Loi régulera l'action des corps de police et de sécurité lors du contrôle de l'ordre publique.
En plus cette résolution va à l'encontre de tous les accords internationaux comme le Rapport de Sécurité Citoyenne et Droits Humains, réalisé par la Commission Interaméricaine des Droits Humains (2009), laquelle dit: “dado que las fuerzas armadas carecen del entrenamiento adecuado para el control de la seguridad ciudadana, corresponde a una fuerza policial civil, eficiente y respetuosa de los derechos humanos combatir la inseguridad, la delincuencia y la violencia en el ámbito interno” Vu que les forces armées n'ont pas l'entrainement nécessaire pour le contrôle de la sécurité citoyenne, il correspond à une force policière civil, efficace et respectueuse des droits humains de combattre l'insécurité, la délinquance et la violence en ce qui concerne l'aspect intérieur .
En plus, la résolution ne fait aucune distinction entre ce qui est une manifestation pacifique ou violente, et cela est très dangereux, et défini très brièvement la "violence mortelle" comme la création d'une situation de risque mortel, laissons à l'imagination du répresseur l'utilisation d'armes mortelles, ce qui est inacceptable avec un Etat de Droit.
Avec cette résolution illégitime, ont institutionnalise ce qui était déjà une pratique courante de la part de la Guardia Nacional: l'utilisation d'armes à feu lors de manifestations publiques - des morts par armes à feu lors des manifestations de proteste entre février et mars 2014 - mais en plus, élargi cette fonction diabolique de droit de vie et de mort aux autres composants des forces armées, comme une stratégie de guerre contre l'opposition politique. Cela implique une politisation des FAN en l'incluant comme élément répressif lors des conflits sociaux que vit le Vénézuela. Stratégie qui s'est résumé à l'utilisation systématique de la violence armée et la torture, ainsi que des irrégularités lors des procès judiciaires à l'encontre de l'opposition et de la résistance politique.
L'utilisation systématique de la violence sans discrimination et son extension à l'encontre d'objectifs civiles, dans le cadre de cette résolution, implique la suspension des droits et garanties constitutionnelles et l'application de tactiques et procédures de guerre (utilisation d'armes à feu) qui violent le droit à la vie. En plus, cela contribue à institutionnaliser le recours à la violence comme une méthode efficace et légitime de résoudre les conflits d'ordre politique, ainsi que faire appel à la répression armée comme un outil efficace pour imposer une plus grande discipline et contrôle social. Avec cette néfaste résolution; les gorilles bolivariens deviennent les garant d'une hégémonie excluante chargée de tuteler la société.
Rappelons nous que historiquement les FAN ont été dans le passé l'instrument armé du projet hégémonique; et continuent de l'être aujourd'hui en temps de "robolución". La loge de narco-crapules uniformés aspire à transformer le pays en un grand siège/cartel qui obéisse de manière soumise à la pensée du l'illettré défunt de Sabaneta;
Avec la résolution 008610, les gorilles du XXIème siècle se sont enlevés le masque et montrent leur vrai visage de répression, crime, assasinat et déclarent la guerre à mort au peuple qui proteste et fait des demandes justes.