Alfredo Michelena
“Bitácora Internacional” du diario El Nuevo País.
Les deux années de Maduro au pouvoir sont catastrophiques. Et il ne peut pas rejeter la faute sur le gouvernement antérieur. Il a trouvé un coupable tout désigné: la “guerre économique” et les coups d’état de la “droite fasciste”, nationale et internationale, alliée à l’impérialisme, ce que plus personne ne croit, ni au Venezuela ni nulle part.
Comme dans le conte de H.C. Handersen, on entend “Le roi est nu”. Le costume taillé par les costumiers cubains ne cachen pas le désastreux état dans lequel on vit. Mais c’est pas un gamin solitaire celui qui cri. mais deux tiers des vénézuéliens le crient, le murmurent dans les longues files d’attente, ou quand il pleurent un proche ou un ami assassiné, ou quand il reçoivent leur salaire qui se dilue par une inflation qui va dépasser le 100% cette année.
Les si vantés bienfaits de la révolution, ont disparu. La pauvreté a augmenté en 2013 du 6%. la seule qui a augmenté dans la région CEPAL. Et elle a atteint le 32,1% de la population, quand la moyenne régionale est de 20%. pour 2014 elle a continué à croitre et a couvert 48%, selon une étude des principales universités de Caracas. Les politiques sociales de redistribution de la rente pétrolière; les Misiones, se morfondent. Seulement 14% des vénézuéliens en fait partie, et seulement 8,4% de ceux qui se trouve en pauvreté extreme, en bénéficient. Pour DATANALISIS, entre 2004 et 2007 la couverture de la Mission phare des cubain, “Barrio Adentro”, a diminué de30 à 22%/ Aujourd’hui elle n’atteint que le 2,3% de la population selon le Banco Central de Venezuela.
La crise économique s’est approfondie. 2015 commence avec une récession. le FMI estime que l’économie vénézuélienne soufrera d’une récession de 7% cette année. La situation économique est la pire de la région, selon une enquête du “Baromètre des Amériques”.
Maduro a dépassé les limites de l’aceptable en violant mes Droits Humain avec le harcèlement des leaders de l’opposition - 50% des maires appartenant à l’opposition ont une procédure judiciaire à leur encontre de la part du gouvernement - et l’arrêt de Leopoldo López et plue récemment du Maire Socialiste Antonio Ledezma (socialiste car ex AD) fait qu’il y a plus de 100 prisonniers politiques. En plus de la répression brutale de 2014 qui c’est soldé avec presque 50 morts, et des centaines de blessés et torturés. Et il y a quelque jours, à San Cristóbal l’assassinat d’un enfant de 14 ans par un policier après la mise en application de la résolution 008610. En 2014, le nombre de mineurs assassinés par les forces de l’ordre est de l’ordre de 55%.
L’effet Maduro est une crise économique; sociale et politique, c’est à dire: faim, exclusion et répression.