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Billet de blog 4 mai 2014

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Le précipice économique de Maduro

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FREDDY LEPAGE

El barranco económico de Maduro

2 DE MAYO 2014 - 00:01

Traduction: Palmyra Montiel

Cela fait déjà un an que Maduro exerce la présidence; il a du - étant vice-président - exercer le pouvoir depuis que l’éternel commandant est tombé gravement malade, pour le succéder définitivement par la suite lors des élection du 14 Avril 2013.  Donc il a eu le temps nécessaire pour rectifier, corriger les dommages hérités en matière d’économie financière, mais il ne l’a pas fait.  Plutôt, comme conséquence de son incapacité manifeste pour exercer les grandes responsabilités inhérentes à sa charge, il a commencé par une paralyse dérivée des contractions internes de la coupole chaviste, et son manque de leadership, pour par la suite prendre des ‘décisions’ au compte gouttes, insuffisantes pour étouffer la crise qui à terminer par lui exploser à la figure.

C’est ainsi que d’erreur en erreur, nous arrivons à une situation de détérioration impossible de surmonter à court et moyen terme, surtout quand l’arrogance mélangé à la  niaiserie empêche de voir la réalité de la situation, et le pousse à persister et continuer sur un chemin - quand tous les pays, même ceux de l’ALBA, naviguent en sens opposé - de faillite  du modèle socialiste initié par Chávez.  Face à cette immense faillite, il ne lui reste rien d’autre que de répéter la vieille et usée réplique de culpabiliser les autres, dans ce cas précis, la “guerre économique avancée par la bourgeoisie parasitaire”.  Mais au delà de cette fuite en avant, “l’héritier” à augmenté la pénurie et désapprovisionnement des produits de base, à triplé l’inflation - la plus haute d’Amérique Latine - avec une forte décélération de l’activité économique et une importante chute des réserves internationales.

Mais parlons chiffres: on voit que l’inflation est passée de 20,1% annuel en 2012 à 56,2% en 2013.  Avec l’aggravante que pour 2014 les chiffres, selon le même Banco Central, seront supérieurs à l’année antérieure, malgré tous les efforts de relooking et maquillage de ces chiffres.  Et tout cela malgré les “dakazos”*  et autres péripéties pour intimider et obliger par la force les commerçants à baisser les prix.  Et en contribution supplémentaire à cet impôt pervers, qui affecte directement les secteurs de bas revenus, ils ont activé la machine d’émission d’argent inorganique de manière effrénée, dans un contexte de gros déficit fiscal proche du 18% du PIB

 Dans ce même ordre d’idées, l’économie, qui en 2012 avait augmenté de 5,6%, est passé à un rachitique 1,6% en 2013, pendant que celui qui était attendu par les apprentis sorciers officialises qui dirigent l’économie nationale s’attendaient à un impossible 6%.  Mais cela n’est pas tout.  pour 2014, ces optimistes menteurs et excellents ensorceleurs de serpents, mais très mauvais économistes, on fait le pronostique de 4% de croissance, chiffre réfuté par le FMI et la Cepal, qui prévoient une contraction de 0,5%,  Les devises aussi on souffert d’une diminution du 29% en 2013.  Elles sont dangereusement passées de 29.750 millions de dollars à 21.251 millions.  Ceci du à la hausse des importations (52.998 millions de dollars, puisqu’il faut importer tout ce qui se consomme dans le pays), et il y a eu aussi une chute de la facture pétrolière car une grosse parties de ces exportations son échangés avec des biens ou des services, comme c’est le cas pour le Cuba.

 Maduro ces jours-ci parlait de terminer avec le modèle rentier pétrolier,  Et bien pour son information, c’est le pétrole et ses dérivés qui ont apporté 94% des devises en 2013, c’est à dire 64.693 millions de dollars, entièrement administrés par un régime corrompu et inefficace, qui ne rends des comptes à personne.

And last but not least, le “madurisme a créée 4 types de change qui vont de 6,30 bolívars pour 1 dollar, passant pas le Sicad 1 à 11Bs., le Sicad II à 50Bs. et le dollar parallèle qui fluctue entre 66 et 90Bs pour 1$.  face à ce précipice économique, le pays devient ingérable, et n’importe quoi pourrait se produire.  Et quelqu’un va devoir payer les pots cassés!

*Pillage de la chaine de magasins Daka avec l’autorisation de Maduro en personne

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