Represión a sangre fuego
28 DE MARZO 2014 - 00:01
Traduction: Palmyra Montiel
Ces 45 derniers jours sont des inédits pour le Vénézuéla. Jamais, du moins depuis l’arrivée de Chávez au pouvoir, avaient eu lieu des manifestations si intenses et chargées de sens que celles de ces derniers jours. La féroce et violente réponse du régime contre les jeunes et la société démocratique, le montrent tel qu’il est: avec le visage le plus méprisable et dictatorial qu’il soit. De rien lui serviraient l’aide des pays “amis” de l’Unasur pour essayer de laver l’honneur d’un camarade qui agi, non en nom du peuple qu’il dit défendre, mais plutôt vers ses propres intérêts, convertis en raison d’État. Rien ne justifie les actions de répression ni les bandes armées proches du régime avec “permis pour tuer” pour semer la terreur et assassiner des civiles désarmés.
Telle outrance dévoile le plus profond mépris pour la démocratie et le libre exercice des libertés citoyennes, que les héritiers du “comandant éternel” ne peuvent plus cacher. Ceux qui gouvernent (au pluriel, car on ne peut pas affirmer que que Maduro soit un leader avec la force, la capacité et le recul nécessaires pour prendre ses propres décisions et s’imposer aux autres), veulent couper court avec toute possibilité de dissidence démocratique qui veuille ne c’est-ce que prétendre à exercer son droit à dissentir, car elle ce sent coincée, exclue et écrasée par les fanatiques et adorateurs de la pensée unique.
Les dénonces de coup d’état qui vont et qui viennent son d’une telle inconsistance, que plus personne n’y croit. Tout comme avec les soit disant détentions de présumés terroristes chinois et du moyen orient, qui ne sont jamais prouvés ni démontrés face á l’opinion publique. Tout cela resterait au stade de scénario de BD, s’il n’y avaient pas les attaques bestiales contre les gens, pour éteindre la flamme de liberté qui se niche au plus profond de âme de ceux qui désirent se laver de l’opprobre du joug aberrant de l’aliénant totalitarisme impossible d’imposer en plein 21ème siècle.
Le désastres économique fait déjà des ravages dans les secteurs populaires qui, finalement, c’est toujours eux qui payent les pots cassés. Les dévaluations déguisées impulsent le cout de la vie vers le haut à des niveaux intolérables. À chaque dévaluation, les vénézuéliens sommes plus pauvres. Les salaires ne suffisent pas à satisfaire les besoins de base, et encore moins à mener une vie digne, de bien être et progrès. Ce malaise généralisé, est le bouillon de culture de base - et inévitable - des protestations populaires qui, au lieu d’être écoutées et comprises, sont réprimées avec fureur et sadisme, sans la moindre excuse. C’est à ce stade là qu’on peut appliquer la formule qui dit que “la révolution mange ses propres enfants”, c’est à dire, ce même peuple qui n’a plus accès a de la nourriture à bon prix ni à des services de moyenne qualité.
Ceux qui répriment, une fois qu’ils on gouté au sang, on dirait qu’ils se transforment en loups assoiffés et impossible à rassasier - êtres humains ignobles - forcés par le besoin de continuer ce festin macabre sans fin, qui se rétro-alimente jusqu’à des niveaux extrêmes où la vie humaine perd toute valeur. Personne ne sait, jusqu’où cela va aller, mais ce qui peut être prédit c’est que ce ne sera pas bon du tout. Nous entrons donc dans une spirale entropique - de jeux plus zéro - qui lâche des forces centripètes génératrices d’un chaos impossible de à réprimer qui ne convient pas au gouvernement, tout arrogant soit il. Maduro aurait tout intérêt d’appliquer la règle d’or qui dit que quand rien ne fonctionne correctement, lisez les instructions (démocratiques), ou il sera trop tard pour ramasser les pots cassé.
Ce qui commence mal, se termine mal…
Twitter: @Freddy_Lepage