Ce qui es extraordinaire c’est que quelqu’un puisse encore penser que le chavisme a été quelque chose de positif.
GUSTAVO LINARES BENZO | EL UNIVERSAL
sábado 24 de mayo de 2014 12:00 AM
Cette sensation de saleté, d’abandon, de dégradation, en un mot, de laisser aller, poussé à l’extreme par le manque d’eau, de doit pas être un cas isolé dans notre histoire. Peut-être c’est la seule dans la mémoire de ceux qui sommes vivants, dans la mémoire des plus vieux. Peut être un camarade de Chavez, peut-être beaucoup d’entre eux, cela n’a vraiment aucune importance, croient sincèrement qu’avant 1999, la situation était vraiment pire. Que ce qu’ils vivent aujourd’hui n’est que temporaire, qu’il faut bien souffrir un peu pour tout le bonheur qu’ils ont eu; qu’ils ont reçus, serait le mot plus exact, comme si le bonheur avait été un cadeau de Chávez.
Ce qui est vraiment insolite, est de supporter stoïquement cette pénurie avec autant de calme, comme si ce n’était qu’une perturbation momentanée. L’extraordinaire de cette situation, est que face à autant de négligence, il y ai encore quelqu’un, pour penser que le chavisme a été quelque chose de positif pour le pays, qu’il l’est toujours et que Maduro est tout simplement un mauvais président, qu’il ne fait pas ce qu’aurai fait le comandant. Mais tout le monde le sait que ce gouvernement est particulièrement incapable, et que bientôt, ci ce n’est pas déjà le cas, il passera au dessous du fatidique 30% d’approbation, c’est à dire, en dessous du noyaux dur du chavisme radical.
Oh combien il manque Chavez, soupirent beaucoup encore, si le comandant était encore vivant il y aurai de la farine (de mais pour faire les arepas) et de l’eau. Ce qui est étonnant c’est qu’il y ai autant de gens encore dupes, qui ne voient pas ce qui es évident: on marche bel et bien sur les traces de Chávez, c’est à dire, vers quarante mil assassinats pas an, vers le pays le plus violent au monde, vers une inflation à trois chiffres, vers une dette externe trois ou quatre fois le PIB, c’est à dire, impossible à payer. Vers une économie de guerres, mais sans guerre, et les pénuries: cela fait 2 ans que nous faisons des queues pour tout
Misère
Résoudre ce problème est nécessaire pour changer le pays. Qu’y a t’il dans la tête de tous ces vénézuéliens, chaque fois moins, mais encore trop, qu’ils sont capable de croire sincèrement que suivre les traces de Chavez conduit vers quelque chose d’autre que la misère? Vers quelque chose qui n’est pas tous contre tous, où le pauvre est tué et celui qui est moins pauvre s’en va. Il existent des réponses faciles, mais fausses. La complicité des “boliburgueses” pèse seulement dans la conscience de certains No, c’est pas vrai qu’il n’y a que des raison tordues pour penser que Chavez fut bon et qu’il a ouvert une nouvelle ère. Il existent d’autres raisons, mais le problème est précisément que ce ne sont pas des raisons, ce ne son pas des idées rationnelles, mais plutôt émotionnelles d’une part, et des impostures de l’autre.
Le charisme de Chávez. Mis à part l’évidence des millions de millions de dollars qu’il a dépensé comme s’ils lui appartenaient, ferait de n’importe qui quelqu’un de désirable, et d’une certaine manière, l’éternel géant a contacté avec d’importants secteurs de la population. Mais nous parlons du charisme comme si cela pouvait tout justifier, comme si a un leader charismatique tout lui était permis. Tout le contraire: le premier objectif de l’éducation est d’apprendre à faire la distinction entre la vérité et le mensonge, réussir à faire que les gens ne soient pas dupes. Et l’appareil culturel de Chávez fut très habile pour mentir de manière charismatique. Le premier mensonge? Que Chávez n’était coupable de rien, les erreurs étaient des ministres, le succès du président. Car Hugo Chávez a toujours gouverné avec les mêmes.
Son épouvantable gouvernement, déguisé avec des barils de pétrole à 100 dollars, n’était que sa responsabilité à lui. Et avec ses tours de passe passe à gronder les uns et les autres pendant son programme Aló President, il a trompé beaucoup de naïfs.
L’autre grand mensonge a été de de toujours responsabiliser les autres. D’abord se fut la “Cuarta República”, et ensuite le capitalisme. Ainsi, les jeux vidéos son les coupables que le nombre d’homicides triplent, comme si Call of Duty était vendu au Vénézuéla, et les gens pouvaient se l’offrir.
La lute politique est une lute pour le coeur du peuple. Mais cette lute ne peut pas se faire avec l’arme du mensonge et de la tromperie. Il y a d’autres chemins.